Chez le patient âgé, la dilatation de l'aorte est la conséquence d'un affaiblissement de la paroi dû à l'athérosclérose. Les autres causes, comme la syphilis, les anévrismes mycotiques et les traumatismes, sont très rares.
Lorsque l'anévrisme se dilate, vous pourriez présenter une douleur thoracique, une douleur lombaire, une toux, un enrouement ou une difficulté à respirer. La plupart des anévrismes sont identifiés au moment d'un examen médical régulier, d'une radiographie prise pour d'autres raisons.
Les symptômes typiques sont la douleur (en général au niveau dorsal haut), la toux et les sifflements dans les poumons. Dans de rares cas, une expectoration de sang due à une compression ou à une érosion de la trachée ou des voies respiratoires avoisinantes peut se produire.
Marchez, nagez, faites du vélo, mais ne soulevez pas d'haltères. L'exercice physique régulier aide à réguler la tension artérielle et les taux de cholestérol. Commencez doucement, et préparez vos plans avec votre médecin pour connaître la quantité d'exercice physique qui vous convient.
Avec l'intervention par chirurgie ouverte, le chirurgien pratique une grande incision dans votre abdomen. La zone lésée par l'anévrisme est ensuite séparée chirurgicalement de la partie principale de l'aorte et remplacée par un tube synthétique (appelé greffon aortique), qui est cousu en place.
Le risque principal de la chirurgie de l'aorte descendante est celui de la survenue d'une paralysie des membres inférieurs (paraplégie), les artères qui irriguent la moelle épinière naissant de l'aorte thoracique.
Le diamètre théorique de l'aorte abdominale étant de 20 à 25 mm chez l'homme, un peu moins chez la femme. La taille à partir de laquelle l'anévrysme est jugé menaçant est de 55 mm chez l'homme et de 50 mm chez la femme. Sa vitesse d'expansion : elle est habituellement de 2 à 3 mm par an.
De plus en plus souvent, l'anévrisme de l'aorte abdominale asymptomatique est découvert lors d'une échographie abdominale effectuée en routine. Les radiographies abdominales, l'échographie, l'imagerie par résonance magnétique, le scanner, l'angiographie numérisée par voie veineuse permettent le diagnostic.
Les 4 principaux facteurs de risque
le tabagisme actif ou passé ; les antécédents familiaux d'anévrysme de l'aorte ; le sexe masculin. Le risque de développer un anévrysme est plus faible chez les femmes et chez les patients diabétiques.
Il existe une autre alternative, l'intervention endovasculaire, moins invasive que la chirurgie ouverte, qui permet de renforcer la paroi de l'aorte pour éviter la rupture, en plaçant une endoprothèse vasculaire à l'intérieur de l'aorte.
Quels médecins et cliniques se spécialisent dans la chirurgie de l'anévrisme de l'aorte abdominale ? Le diagnostic est souvent posé par le médecin de famille lors d'un examen de dépistage. Cependant, le diagnostic peut également être posé par des cardiologues ou des angiologues lors d'un examen échographique.
Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
Soigner cette affection demande une opération chirurgicale ou un traitement endovasculaire. Ces options consistent à installer un tuyau artificiel (prothèse) au niveau du vaisseau dilaté. En savoir plus: L'anévrisme de l'aorte abdominale.
Des nausées, des vomissements et une intolérance à la lumière représentent d'autres signes annonciateurs. Certain-e-s patient-e-s se plaignent de maux de têtes quelques jours ou quelques heures avant la rupture de l'anévrisme.
C'est une artère qui part du cœur au niveau du ventricule gauche et qui se termine au niveau du bassin pour donner les artères des jambes.
Peut-on soigner un anévrisme? Une fois le problème identifié, deux options sont possibles, selon la gravité de l'anévrisme : soit on ne fait rien, mais on suit rigoureusement son évolution, soit on pratique une intervention chirurgicale pour corriger le problème.
Lorsqu'un anévrisme se rompt, le premier symptôme est en général une douleur atroce de la partie inférieure de l'abdomen et du dos, et une sensibilité au toucher de la région située au-dessus de l'anévrisme. Si l'hémorragie interne qui en résulte est sévère, la personne peut se trouver rapidement en état de choc.
Il est possible de pratiquer les sports d'endurance sans esprit de compétition. Par contre, les sports de force, lors desquels on bloque la respiration pour avoir plus de force, sont contre-indiqués (même en amateur) de même que les sports de combat.
Lorsque l'anévrisme se développe dans le cerveau, certains symptômes peuvent faire soupçonner son existence : maux de tête inhabituels. fatigue. troubles de l'équilibre, de l'audition, de la vision ou paralysies partielles.
Le traitement par endovasculaire. Le traitement endovasculaire est un moyen de réparer votre anévrisme par l'intérieur de l'artère. C'est une procédure de traitement moins invasive que la réparation chirurgicale ouverte. Votre chirurgien pratiquera une petite incision dans une artère au niveau d'une ou des deux aines.
La pression artérielle à l'intérieur de l'artère force les zones faibles des parois de l'artère à faire saillie vers l'extérieur. En l'absence de traitement, un anévrisme peut se rompre, entraînant une douleur et un saignement interne suffisamment graves pour provoquer un choc et parfois le décès.
L'échodoppler de l'aorte abdominale est très utile pour découvrir, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l'aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement (sténose) de l'aorte abdominale, mais aussi une éventuelle sténose des artères digestives et/ou des artères rénales.
Les causes de la rupture
À force d'à-coups de la pression sanguine générés par les battements du cœur, la paroi très fine et fragile du sac de l'anévrisme finit par céder. Cet événement entraîne une hémorragie parfois fatale surtout lorsqu'elle est située au niveau de l'aorte, du coeur ou du cerveau.
Elle naît du ventricule gauche du cœur et elle s'étend jusqu'à l'abdomen, où elle bifurque en deux artères plus petites (les artères iliaques communes). Elle apporte notamment du sang oxygéné à toutes les parties du corps via la circulation, excepté à la circulation fonctionnelle du poumon (artère pulmonaire).