Daron, daronne : père, mère.
EXPRESSION POPULAIRE - Le mot est souvent employé comme un équivalent au nom « père ».
(Argot) (Famille) Père. (Argot) Patron, supérieur hiérarchique. Derrière son burlingue, le daron est impavide.
A la fin du XVIIe siècle, le daron est le maître de maison puis, au siècle suivant, le père ou le patron. Au XIXe siècle, c'est celui qui tient un établissement louche. Dans les années 1930, les romans de Céline recyclent daron et daronne dans leur sens de père et mère.
La daronne est, et a toujours été, la « mère » et « maîtresse de maison ». L'emploi courant du mot daron s'est sérieusement détendu et émancipé du carcan patriarcal ! On l'emploie souvent au pluriel, mes darons, pour parler des parents en général.
Le mot daronne désigne, en argot, une mère, la mère de quelqu'un. Ma daronne , ta daronne , c'est ma mère, ta mère, etc. Mais les adolescents et les jeunes adultes emploient aussi ce mot pour parler d'une femme d'âge mûr, d'une femme de même âge que leurs parents, qu'elle ait effectivement des enfants ou non.
POOKIE OU POUCAVE
Ce diminutif de poucave désigne un traître, une balance ou encore un mouchard (les noms d'oiseau ne manquent pas). Il semble que le terme vienne du romani – la langue des Roms – et qu'il se soit répandu d'abord dans la banlieue-est de Paris, avant de conquérir le monde francophone.
Enfin, les jeunes peuvent régulièrement se plaindre d''avoir le seum', ce qui est une expression pour dire que l'on est horripilé au plus haut point. Le terme 'seum' vient du mot arabe 'sèmm' qui signifie 'venin'. Autrement dit, quand on a le seum, on a la rage.
Le mot « daron » apparaît au 13ème siècle
Aujourd'hui, les étymologistes ne sont pas certains de l'origine de ce mot, même si l'on pense qu'il s'agit d'un croisement entre « dam » qui signifiait « seigneur », et « baron » qui est un titre de noblesse.
Au début du XXe siècle, « blaze » désignait les armoiries – « les numéros » – permettant de différencier les prisonniers entre eux. Les bandits, et autres délinquants se sont alors approprié le terme qui, au fil du temps, s'est fait une place dans le cercle des classiques de l'argot français.
Le mot seum , qui s'emploie surtout dans l'expression avoir le seum , est d'origine arabe, c'est un emprunt à l'arabe. Le mot d'origine appartient à la famille du mot sma , sèmm , qui signifie « venin, poison ». En arabe, par extension, il peut aussi prendre le sens de « jalousie » et de « rage ».
darons, rempes, vieux, yeuves.
Dirigé suivant un axe, orienté en fonction d'une direction ; organisé quelque chose autour d'une idée essentielle, d'un thème majeur. Exemple : Il a axé son mémoire sur le harcèlement scolaire, un sujet véritablement d'actualité.
Terme familier pour désigner le nom ou le prénom d'une personne.
“Crari”, un mot d'origine romani
En romani, la langue de la communauté gitane, bohémienne et tzigane. Dans le langage romani, on emploie l'expression “kré rharhi” pour dire à quelqu'un “tu fais semblant”.
DARON, ONNE, subst. A. − Vx. Patron, patronne.
Le mot Wesh vient de l'expression arabe "Wesh rak", qui se traduit par "Comment vas-tu ?".
Le terme "Cheh" est utilisé par les adolescents pour dire à une personne qu'elle n'a que ce qu'elle mérite, que ce qui lui arrive est bien fait.
Wesh s'emploie déjà comme terme de salutation. Il est un peu l'équivalent de « salut, ça va ? » Dans cet emploi, il peut être renforcé par un appellatif familier : wesh ma gueule , wesh poto .
Étymologie. (1931) L'origine est inconnue, peut-être un calembour sur cale-en-dos (« bossu »).
Le mot nous vient des Gitans, de la langue tsigane où "Rakli" désigne une fille. Ses synonymes : femme, fille, meuf, gonzesse, nana... Sa version masculine est Raclo.
Étymologie. Du romani čorav (« je dérobe, je vole »), qui vient lui-même du sanskrit चौर, caura (« voleur »).
bien foutu, choucar, choukar, frais, michto, soin, top.
– Argotique : loute. – Familier : donzelle, minette. – Populaire : môme, nana.
(Verlan) Chien. Utilisé dans des expressions négatives ou péjoratives. Mon employeur me traite comme un iench.