Les trois grands principes fondamentaux de l'école sont posés : la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881) ; l'instruction obligatoire (loi du 28 mars 1882) ; l'enseignement laïc (loi du 28 mars 1882).
La stipulation de l'obligation et de la gratuité scolaire par les lois de Jules Ferry de 1881 et 1882 ne modifie pas sur le champ le rapport des enfants sans activité et des enfants ayant une activité ; au contraire, ces derniers seraient en légère augmentation en 1881 et 1891 par rapport à 1872 (Cf.
Les lois scolaires de Jules Ferry : Loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire. La loi sur l'enseignement primaire obligatoire vise deux objectifs : rendre l'instruction obligatoire, bien sûr, mais aussi laïque.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
Nous la devons à Jules Ferry, homme politique français, qui fut plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883. Pendant son ministère, Jules Ferry promulgue à deux reprises, en 1881 et 1882, des lois rendant l'école gratuite et obligatoire en France.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
De Charlemagne à Jules Ferry
Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
L'Ecole laïque instituée par la loi du 28 mars 1882 est le résultat d'une élaboration remontant à la Révolution. Ses finalités étaient et restent l'institution d'un espace commun d'éducation à la citoyenneté et de mise en œuvre d'une instruction fondée sur la raison.
De la loi de 1905 à nos jours
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
2/ Pourquoi les enfants peuvent-ils quitter l'école à 11 ans ? Ils peuvent quitter l'école à 11 ans s'ils ont obtenu le certificat d'études primaires. 3/Quelle est l'obligation des communes sous Jules Ferry? Chacune de nos communes a l'obligation de construire une école pour les enfants des deux sexes.
L'école est un moyen d'apprendre à lire, à compter, apprendre les choses et faire travailler la mémoire. Le fait d'apprendre permet de comprendre et à son tour de pouvoir dispenser un enseignement à ses enfants ou d'en faire un métier.
L'obligation de formation permet de repérer et d'amener vers un parcours d'accompagnement et de formation les jeunes en risque d'exclusion. Est concerné tout mineur de 16 à 18 ans : en situation de décrochage du système scolaire. diplômé ou non et qui n'est ni en emploi ni en éducation ni en formation.
En 1619, la Schulordnung de Weimar, à laquelle collabora Ratichius, avait édicté la fréquentation obligatoire de l'école, de l'âge de six ans à celui de douze. En Prusse, le roi Frédéric-Guillaume Ier introduisit la fréquentation obligatoire par les ordonnances de 1716 et 1717.
Jules Ferry : L'école laïque (6 juin 1889)
La laïcité « assure la liberté de conscience » et « garantit la liberté des cultes » : l'expression religieuse est garantie par la loi aussi bien que l'expression de toute opinion, y compris irréligieuse ou antireligieuse, dans les limites du respect de l'ordre public.
Historiquement, la France est un pays catholique, la « fille aînée de l'Église ». Cette religion reste celle d'une majorité relative de nos compatriotes, mais elle périclite. 7 % des personnes interrogées seulement se rendent à la messe au moins une fois par mois, contre 9 % en 2008.
Elle nous unit et permet de vivre libres et égaux au quotidien, quelles que soient nos convictions. En France, la laïcité est l'un des grands principes de la République : chacun est libre de croire en un dieu ou plusieurs, de ne pas croire, de changer de religion, d'adopter ou d'abandonner une religion.
Selon les historiens, la première école publique dans le monde a été créée par un certain Wen Weng à l'époque de la dynastie des Han entre 143 et 141 av. J. -C. L'école a été ouverte à Chengdu, en Chine, sous le nom de Chengdu Shishi, qui signifie maison de pierre.
Une école pour apprendre aussi les « règles élémentaires de la vie morale » C'est en matière de laïcité que la loi du 28 mars 1882 change véritablement les choses, en supprimant tout enseignement religieux à l'école, et en le remplaçant par une instruction morale.
C'est Isabella Gilbert de Rochester qui a inventé les devoirs scolaires en 1936. N'hésite pas à poser d'autres questions!
Enfin, le 6 janvier 1959, Jean Berthoin, ministre de l'Éducation prolonge par ordonnance l'instruction obligatoire jusqu'à l'âge de seize ans révolus, afin de mener de front une politique de modernisation et de démocratisation du système éducatif.
En 1882, l'école primaire devient officiellement gratuite, obligatoire et laïque. Le jeudi alors est libéré "afin de permettre aux parents de faire donner, s'ils le désirent, à leurs enfants, l'instruction religieuse en dehors des édifices scolaires".
L'école a d'abord pour but de transformer un enfant en un adulte, qui saura faire face aux problèmes de la vie quotidienne. L'école sert aussi à maintenir le cerveau humain en marche pour qu'il ne se " rouille " pas. Les maths, la physique, la biologie...