Pour Aristote, imiter en art, c'est chercher à reproduire « avec la plus grande exactitude ce qui s'offre à notre perception dans la nature ». L'artiste doit donc chercher à reproduire ce qu'il voit naturellement. Pour Aristote, la caractéristique de l'art n'est pas l'invention ni la création mais la reproduction.
Se complaisant aux plus frelatées des apparences, l'art chez Platon est comme la sophistique : une virtuosité de l'illusion et une entreprise de perversion. C'est à l'art cependant que la cité platonicienne confie l'éducation des enfants, l'organisation des cérémonies, la composition des danses et des chants.
Aristote semble donc croire que la philosophie n'a pas beaucoup de progrès à réaliser pour atteindre le stade définitif, c'est- à-dire son épanouissement complet. Cela aussi est logique si l'on tient compte de sa conception de l'histoire, avec ses péripéties innombrables et avec le retour sans fin des mêmes opinions.
L'art est une activité créatrice. C'est le moyen par lequel l'être humain se détache de la nature. Contrairement à la technique, son produit n'a pas comme finalité d'être utile, il est destiné à la contemplation plutôt qu'à l'action. L'art est lié à la question du beau et à son universalité.
“La nature ne fait rien sans objet.” “L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ”
(De là qu'Aristote associe par ailleurs fréquemment Dieu et nature [63][63]Par exemple, De Caelo, 271 a 33 : « Dieu et la nature ne font…. S'agissant d'accomplissement le plus parfait possible dans le devenir, il lui arrive même de mentionner Dieu seul [64]
L'art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s'agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…
Chez Kant, le concept d'artau sens large rejoint en général le concept de technè. L'art repose sur une finalité pratique, c'est-à-dire sur une causalité rationnelle, qui s'opère à partir de la représentation d'une idée de la chose à produire qui agit alors comme fin.
On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie.
Toute chose intermédiaire est précédée et suivie d'autre chose, et ce qui précède est nécessairement cause de ce qui suit. Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien.
De fait, Aristote admet que le monde vivant n'est pas parfait. Mais il considère, selon sa formule, que "la nature réalise toujours le meilleur", c'est-à-dire qu'elle dote chaque espèce des moyens de se nourrir, de se défendre et de se reproduire. Donc de perdurer.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Pour Aristote, imiter en art, c'est chercher à reproduire « avec la plus grande exactitude ce qui s'offre à notre perception dans la nature ». L'artiste doit donc chercher à reproduire ce qu'il voit naturellement. Pour Aristote, la caractéristique de l'art n'est pas l'invention ni la création mais la reproduction.
L'art n'est donc pas un savoir conceptuel; son but est la représentation dans l'existence sensible de ce qu'il y a de plus élevé et de plus spirituel: la vérité, la liberté. Le plus haut qu'une époque atteigne, toutes les manifestations de sa vie l'expriment.
Il y a pour Platon un art producteur souverainement intelligent qui informe le monde, une activité divine qui finalise la réalité en vue du meilleur. C'est cet art-là que doit imiter l'artiste humain : un art qui, par la beauté de ses œuvres, laisse entrevoir la bonté de celui qui le pratique.
Petites comptines pour grands tableaux
Aujourd'hui il s'agit de Cézanne, surnommé le "père de l'art moderne", il aurait notamment influencé de grands artistes comme Picasso, Matisse, Klee ou encore Mondrian. Paul Cézanne est né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence, son père, un négociant, le destine à la finance.
L'art n'est pas une jouissance, un plaisir, ni un amusement : l'art est une grande chose. C'est un organe vital de l'humanité, qui transporte dans le domaine du sentiment les conceptions de la raison.
L'art exprime non seulement des expériences individuelles, qui sont des propositions de perceptions du monde, proche ou lointain, visible ou invisible, et il doit aussi avoir pour fonction d'élever la conscience des hommes. Personne ne peut nier que l'art, au cours des siècles, a transformé l'homme.
L'art est généralement considéré comme une aptitude et une technique, avec une visée esthétique. Une oeuvre d'art est considérée comme inutile, elle est cependant matérielle et possède de la valeur. L'art ne consiste pas simplement à imiter la nature : il la sublime.
1. Ensemble des procédés, des connaissances et des règles intéressant l'exercice d'une activité ou d'une action quelconque : Faire quelque chose selon les règles de l'art. 2. Toute activité, toute conduite considérée comme un ensemble de règles, de méthodes à observer : Bien vivre, aimer, penser est un art.
Ce qu'écrit Kant sur ce point doit être justement interprété : « La nature était belle lorsqu'en même temps elle avait l'apparence de l'art ; et l'art ne peut être appelé beau que si nous sommes conscients qu'il s'agit d'art et que celui-ci prend cependant pour nous l'apparence de la nature13 ».
Du latin ars (« habileté, art, savoir-faire »).
Le but de l'art, qui diffère en ceci de la philosophie, consiste à créer des ensembles sensoriels pour ainsi contribuer à la pensée, de même que celui de la science consiste à créer des fonctions.
La relation entre art et philosophie est donc potentiellement riche : elle pourrait se fonder sur une capacité propre à l'artiste d'annoncer par ses moyens d'expression (peinture, poèmes…) ce que le philosophe exprimera avec des moyens conceptuels (des idées rationnelles et nouvelles, organisées en système le plus ...
En ce sens, à strictement parler, il n'y a pas de religion grecque, mais une relation grecque avec des entités divines. Cette relation est telle, qu'Aristote semble lui accorder une place qui ne fait l'objet d'aucun examen critique particulier.