Le VPO contient des poliovirus vivants mais atténués par des mutations : les souches contenues dans le vaccin (une souche de chacun des trois sérotypes) infectent les personnes vaccinées mais sont beaucoup moins susceptibles d'infecter le système nerveux central que les souches non atténuées.
Les personnes vaccinées avec le VPI sont donc protégées contre la maladie mais restent susceptibles de transmettre le virus sauvage. Seul le VPO étant capable de bloquer la transmission du virus, son utilisation est incontournable pour stopper les épidémies.
Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) est l'un des vaccins les plus sûrs qui existent actuellement. Les effets secondaires qui sont notifiés de temps à autre sont : boursouflure, rougeur et douleur sur le site de l'injection, fièvre et malaise.
Deux gouttes de VPO doivent être administrées à tous les enfants de moins de cinq ans dans le cadre des campagnes et de la vaccination de routine. Tous les enfants doivent recevoir deux doses de vaccin par voie orale à chaque fois que la médication est proposée.
Symptômes. La grande majorité (entre 90 et 95 pour cent) des personnes infectées par la polio ne montre aucun signe ni symptôme. Si les symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement de 7 à 14 jours après l'infection. Ils peuvent inclure la fièvre, la fatigue, des maux de tête et des vomissements.
Le poliovirus envahit le système nerveux et peut provoquer une paralysie totale en quelques heures. Le virus se transmet principalement par voie oro-fécale ou, moins fréquemment, par une voie commune (par exemple de l'eau ou de la nourriture contaminée) et il se multiplie dans l'intestin.
Transmission. La poliomyélite est une maladie très contagieuse. Elle se transmet par les selles ou les sécrétions venant du nez et de la gorge d'une personne infectée. Le virus de la poliomyélite peut également être attrapé en buvant de l'eau ou en mangeant des aliments contaminés.
Ses manifestations comprennent une forme bénigne non spécifique (poliomyélite abortive), parfois une méningite aseptique sans paralysie (poliomyélite non paralytique), et moins souvent, une paralysie flasque de différents groupes musculaires (poliomyélite paralytique).
La vaccination contre la poliomyélite est recommandée: aux bébés dès l'âge de 2 mois. aux enfants (entre 15 et 24 mois, puis entre 4 et 7 ans) aux adolescents (11-13 ans).
En effet, de nombreux vaccins nécessitent des rappels réguliers pour être efficaces, notamment ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (dTP). Pour les adultes, un rappel dTP est nécessaire tous les 20 ans : à 25 ans, 45 ans, 65 ans, puis tous les 10 ans à partir de 65 ans.
Site d'injection : Le VPI est administré sous la forme d'une dose de 0,5 ml dans le muscle de la face extérieure de la cuisse.
Pour faire le point sur vos vaccinations, le plus simple est de consulter votre carnet de santé ou carnet de vaccination qui doit être mis à jour à chaque vaccination. Ce carnet recense les vaccins et les rappels que vous avez ou que vous devez effectuer.
Prévention de la polio. La vaccination est la meilleure façon de se protéger contre la polio et de prévenir sa transmission. En 2019, 92 % des enfants de 2 ans au Canada avaient reçu toutes les doses recommandées du vaccin contre la poliomyélite.
Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'infection à Haemophilus influenzae b, l'hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole sont obligatoires chez les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018.
À 1 mois et demi
les infections à pneumocoque (Pneumo) la poliomyélite (VPO)
La polio touche principalement les enfants de moins de cinq ans; toutefois, l'infection et la paralysie peuvent survenir chez des personnes de tous âges qui ne sont pas immunisées.
Parmi les solutions thérapeutiques à notre disposition, les mesures préventives et générales sont les plus importantes : respect de la fatigabilité, hygiène de vie, aménagement de l'environnement, suivi médical régulier pour prévenir les complications les plus fréquentes (surveillance du poids, de la comorbidité, ...
La poliomyélite est causée par l'un des trois poliovirus existants. Ces virus appartiennent au genre des Entérovirus (9,23). Les premières traces de la poliomyélite datent de l'Egypte antique.
Poliomyélite : nom féminin, est formé savamment (1892) de deux mots empruntés au grec : « Polios« , gris blanchâtre, presque blanc (distinct de « leukos », qui se dit d'un blanc éclatant), surtout appliqué aux cheveux blanchissants ; « polios » est quelquefois utilisé dans le sens de « vénérable ».
Le diagnostic de poliomyélite non paralytique ou paralytique est confirmé par l'identification du poliovirus dans un échantillon de selles ou un prélèvement de la gorge, et par la détection dans le sang de taux élevés d'anticorps contre le virus.
Après une infection de poliomyélite aiguë, environ 10% des personnes touchées se rétablissent totalement. Dans près de 80% des cas, différentes séquelles subsistent, comme des importantes paralysies, des troubles respiratoires, des difficultés de déglutition, etc.