Il reproduit une action qu'il a vécue ou observée dans son quotidien, c'est ce qu'on appelle l'imitation différée. Le petit enfant fait semblant de manger ou de boire, il évoque quelque chose d'absent.
Grossièrement, la capacité d'imitation immédiate coïncide pour Piaget avec les derniers stades de la période sensori-motrice, et l'imitation différée pointe au dernier stade sensori-moteur, le stade VI, qui correspond au « début de la représentation », à la fin de la deuxième année.
Il existe trois modes d'apprentissage chez le jeune enfant : l'expérimentation, l'observation et l'imitation. L'enfant les utilise tous les trois et développe l'un en particulier. L'imitation permet à l'enfant de tâtonner en observant l'adulte et de reproduire de nombreuses fois le geste pour mieux s'exercer.
A 3 ans, les jeux d'imitation servent d'aide à l'enfant pour construire sa personnalité. A partir de cet âge, on parle plus de « jeu symbolique ». C'est un véritable jeu de rôle qui se met en place du côté des petits : les jeux symboliques se transforment en scénarios imaginaires que l'enfant s'amuse à construire.
De 6 à 10 mois, l'enfant se met généralement à imiter des actions et des gestes. Par exemple, il tape dans ses mains au son d'une musique pour faire comme son parent.
Mais si votre bébé ne vous imite pas, ne vous inquiétez pas, cette conduite peut être assez difficile à mettre en évidence. Par contre, lorsque votre bébé aura environ 8 mois, vous l'observerez en train de vous imiter, par exemple, en vous faisant coucou de la main.
Vers 7-8 mois, l'enfant va imiter un geste qui est fait devant lui "coucou" ou "bravo". On parle alors d'imitation immédiate, puis il sera capable, vers 20 mois, de reproduire à distance un geste qu'il a déjà observé dans son quotidien il s'agit alors de l'imitation différée", remarque Elodie Delporte.
Les objectifs de la motricité libre
La motricité libre permet aussi de favoriser l'esprit d'initiative et la créativité. En effet, l'enfant doit se débrouiller, il doit chercher de nouvelles positions dans lesquelles il se sent à l'aise, réfléchir à la façon d'attraper un objet...
Ils utilisent un couvercle de casserole comme volant de voiture, font semblant d'être au téléphone, nourrissent leur poupée ou leur ourson, ou encore cuisinent un gâteau en pâte à modeler. C'est ce qu'on appelle les jeux symboliques, et ils sont très importants pour le développement des enfants.
Le jeu est le principal outil par lequel l'enfant apprend. En jouant, il découvre le monde qui l'entoure et acquiert la maîtrise de certains éléments de son environnement. Le jeu s'avère essentiel au développement global de l'enfant et constitue ainsi la meilleure des préparations pour son entrée à la maternelle.
Le jeu symbolique est une manifestation de la fonction symbolique. Il apparaît entre 18 mois et 2 ans, lorsque l'enfant commence à faire semblant d'exécuter une action de sa vie, en dehors de son contexte (semblant de dormir, de manger, etc.).
Vers 18 mois débute la phase du jeu symbolique.
À cet âge, l'enfant ne pense qu'à une chose : remettre en scène ce qu'il voit et ce qu'il enregistre, que ce soit par des jouets, des jeux de mimes ou de rôles, tout cela en s'amusant, bien sûr !
Les jeux symboliques se classent en trois catégories : les jeux de rôle avec la cuisine, la dînette, la nurserie (poupon, baignoire, biberon etc.), les activités ménagères, l'atelier de bricolage et tous les déguisements.
Le processus d'apprentissage par observation est caractérisé par le fait qu'un comportement peut être appris sans être exécuté. L'atteinte du même résultat que celui obtenu par l'individu pris pour modèle s'obtient généralement, mais pas nécessairement, par la reproduction d'un comportement identique à celui du modèle.
28 mai 2012 - Les enfants imitent les adultes dans leurs moindres gestes, et souvent, même les plus inutiles. Cette imitation exagérée s'avère très courante chez les enfants du préscolaire. Selon une récente étude suédoise, les jeunes enfants reproduiraient ces gestes pensant qu'ils serviraient à s'améliorer.
Comment stimuler son développement par le jeu ? En offrant un espace permettant aux enfants de jouer à faire semblant, vous favoriserez leur développement social et leur capacité à s'affirmer. Dans le contexte du jeu symbolique, il est important que le parent laisse libre choix et un certain leadership à l'enfant.
Piaget distingue 3 types de jeux au cours du développement : le jeu d'exercice (niveau préverbal, essentiellement sensorimoteur, plaisir de fonctionner) le jeu symbolique (pensée verbale, intelligence représentative)
Pour que les enfants s'approprient des rôles dans le jeu symbolique, ils doivent avoir un bagage de compréhension de celui-ci. Utiliser des documentaires pour enfants comme déclencheur d'un jeu symbolique peut beaucoup aider en ce sens.
La motricité globale concerne surtout l'équilibre, la coordination générale, la latéralité et le tonus. De son côté, la motricité fine concerne l'exécution des mouvements fins, précis et minutieux.
Difficulté à planifier un mouvement. Difficulté à reproduire un mouvement. Difficulté à effectuer les petits gestes du quotidien (s'habiller, lacer ses chaussures, se moucher, utiliser une clé, tracer des traits, couper des aliments, etc.). Difficulté à assembler des objets (casse-tête, Lego, Meccano, etc).
Quand commencer la motricité libre ? Avant 3 mois, bébé n'a pas besoin d'un grand espace, et il sera plus rassuré dans son transat, calé dans son coussin d'allaitement, son tapis d'éveil ou bien encore son berceau ! À partir 4 mois, bébé va commencer à vouloir se retourner afin de pouvoir se déplacer.
Bien avant d'accueillir leur premier enfant, les parents entendent souvent parler des deux ans et des trois ans comme les âges où les enfants sont les plus compliqués à gérer.
Ce qu'un bébé comprend à partir de 6 mois
Votre bébé commence habituellement à reconnaître des mots vers l'âge de 6 mois. Par exemple, il reconnaît son prénom et il se retourne quand il l'entend. Mais c'est vers l'âge de 8 à 9 mois que votre bébé associe vraiment un sens aux mots.
Il arrive qu'entre 6 et 12 mois, certains bébés recommencent à se réveiller la nuit. C'est la période normale d'angoisse de séparation. Vous aurez peut-être aussi observé que le jour, il réagit plus fortement lorsque vous le quittez, lorsque vous changez de pièce ou lorsque vous le mettez au lit.