La distinction entre les militaires de l'Armée de libération nationale (ALN) et les civils membres de l'Organisation civile du front de libération nationale (OCFLN) est toujours nettement établie. Parce qu'ils ont rompu avec la vie civile, la qualité de membre de l'ALN, évidente, est facilement reconnue aux maquisards.
Le résumé de la guerre d'Algérie - La guerre d'indépendance de l'Algérie éclate le 1er novembre 1954 avec la Toussaint rouge, une série d'attentats commis par le FLN (front de libération nationale) qui souhaite émanciper le pays de la présence française.
Fondé le 23 octobre 1954 en Algérie française, le FLN apparut publiquement le 1er novembre 1954 pour engager une lutte de libération nationale contre la « France coloniale », présente depuis 1830, et pour la création d'un « État algérien démocratique et populaire ».
La guerre d'Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale).
Le 1er novembre 1954, une série d'attentats et de sabotages frappent l'Algérie. Bilan : huit morts. Ces attaques contre le système colonial français sont orchestrées par le Front de libération nationale (FLN), un parti indépendantiste algérien.
D'après le Larousse, « pied-noir » (et « pieds-noirs ») est un nom et un adjectif qui signifie : « Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. » « Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Les Harkis étaient des supplétifs français musulmans engagés pendant la guerre d'Algérie par l'armée française, aux côtés de laquelle ils formaient une catégorie de soldats irréguliers.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII e siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population.
Avec les rotations d'effectifs, près de 400 000 musulmans algériens (appelés ou supplétifs) ont également combattu du côté français pendant la guerre d'Algérie. L'effectif total de l'armée française en 1962 (hors gendarmerie) est de 938 000 militaires.
La guerre d'Algérie n'a ainsi été désignée que par différentes périphrases et litotes : « les événements d'Algérie », « les opérations de police », « les actions de maintien de l'ordre », « les opérations en Afrique du Nord » ou « la pacification ».
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
« Vous savez bien que tout cela finira par l'indépendance ! », aurait déclaré de Gaulle à propos de l'Algérie dès 1944. « Vive l'Algérie... française ! », s'exclame-t-il pourtant en juin 1958, quatre ans avant de signer les accords d'Évian.
Les Français arrivés en terre berbère sous occupation turque en 1832, ont mis près de 30 ans pour conquérir la Kabylie.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Constantine, en Algérie, est l'une des plus anciennes cités du monde. Fondée par les Phéniciens, elle devint, sous le nom de Cirta, la capitale du royaume Numide.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.