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Les personnes présentant un anévrisme de l'aorte abdominale ne présentent souvent aucun symptôme, mais certaines perçoivent une sensation de pulsation dans l'abdomen. L'anévrisme peut provoquer une douleur, généralement profonde et pénétrante, principalement au niveau du dos.
Il n'existe pas de traitement médical des anévrismes de l'aorte abdominale ; le contrôle des facteurs de risques vasculaires est impératif : arrêt du tabac, normalisation de la pression artérielle, réduction de l'excès de cholestérol (hypercholestérolémie), etc.
Les facteurs de risque des anévrismes aortiques thoraciques sont semblables à ceux qui contribuent à l'obstruction des artères : tabagisme ou antécédents de tabagisme ; hypertension ; taux de cholestérol élevé (hypercholestérolémie).
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Indication chirurgicale
Tous les anévrismes symptomatiques doivent être opérés. Les anévrismes asymptomatiques présentant un diamètre de plus de 50mm chez la femme, 55mm chez l'homme ou une croissance du diamètre de plus de 1cm par année doivent être opérés.
Pour atteindre l'anévrisme, le chirurgien pratique une incision sur l'abdomen ou le flanc et il traite l'aorte en remplaçant l'anévrisme par un tube en tissu synthétique. 3 - Mise en place d'une prothèse synthétique qui permet le rétablissement du flux sanguin.
Les étapes de l'intervention sont,
Incision au niveau de l'abdomen ou du flanc. Clampage de l'aorte et des artères iliaques. Ouverture de l'anévrysme et ablation du thrombus (= mis à plat) Mise en place d'une prothèse synthétique (= greffe vasculaire) qui permet le rétablissement du flux sanguin.
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Un anévrisme ne doit être traité que par des spécialistes expérimentés dans le domaine concerné. Ce sont des spécialistes de la chirurgie vasculaire, de la chirurgie thoracique, de la chirurgie cardiaque et de la chirurgie du cerveau.
Située entre la vertèbre thoracique T12 et la vertèbre lombaire L4, l'aorte abdominale constitue la dernière partie de l'aorte. (1) Elle fait suite à l'aorte descendante, dernière partie de l'aorte thoracique.
L'artère principale humaine, l'aorte, est divisée en plusieurs parties, parmi lesquelles l'aorte abdominale, localisée en avant de la colonne vertébrale. Cette section de l'aorte débute au diaphragme pour atteindre la zone située entre les vertèbres lombaires L4 et L5.
L'échodoppler de l'aorte abdominale est très utile pour découvrir, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l'aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement (sténose) de l'aorte abdominale, mais aussi une éventuelle sténose des artères digestives et/ou des artères rénales.
Une manière de traiter l'anévrisme consiste à le boucher en passant par les artères. Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé microcathéter est introduit par l'artère fémorale au pli de l'aine et remonté jusqu'au cerveau dans l'artère où est situé l'anévrisme (figure 2).
Complications de la voie d'abord au pli de l'aine (hématomes, ou hémorragies, écoulement lymphatique, infection…) ; elle survient essentiellement dans les 48 premières heures et peut rendre indispensable une transfusion et une ré-intervention chirurgicale rapide ; Accident vasculaire cérébral ; Ischémie médullaire.
Comment prévenir un anévrisme ? Il n'existe aucun traitement préventif permettant d'éviter la formation d'un anévrisme car il s'agit d'une lésion dont la survenue est fortement conditionnée par des facteurs congénitaux et parfois héréditaires.
Les anévrismes de l'aorte thoracique se rompent parfois, ce qui provoque une douleur insoutenable (commençant dans la partie haute du dos et se propageant vers le bas du dos et dans l'abdomen), une hypotension artérielle et le décès.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
"Dans la vraie rupture anévrismale qui occasionne une hémorragie méningée ou sous arachnoïdienne (espaces qui entourent le cerveau), l'accident est très grave. On estime que 50 % des gens décèdent. Et dans les survivants, au moins 20 % vont garder des séquelles neurologiques. On peut donc s'en sortir.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.