La règle est connue et simple : en congé de maladie ordinaire, un agent perçoit trois mois de salaire à plein traitement, puis neuf mois à demi-traitement (éventuellement complétés d'un second demi-traitement, versé par une assurance ou mutuelle assurant un maintien de salaire).
Le passage à demi-traitement s'opère après 89 jours de congé de maladie rémunérés à plein traitement. Si, au cours de cette même période, deux jours de délai de carence ont été appliqués, le passage à demi-traitement s'opérera après 88 jours.
Comment se calcule le demi-traitement d'un agent ? L'agent qui a épuisé ses droits à congé de maladie à plein traitement est rémunéré à demi- traitement. L'agent perçoit alors la moitié de son traitement indiciaire ( NBI y compris), la totalité de son indemnité de résidence et de son supplément familial de traitement.
Comment le congé de maladie ordinaire est-il rémunéré ? Vous avez droit à des congés de maladie ordinaire rémunérés à plein traitement pendant 3 mois (90 jours), puis à demi-traitement pendant 9 mois (270 jours).
Le décompte en 30ème des jours à plein traitement et demi-traitement : Les droits à rémunération pendant le congé de maladie ordinaire sont calculés sur la base de la rémunération par trentième quel que soit le nombre de jours dans le mois. Par conséquent : Tous les mois comptent pour 30 jours.
Un délai de carence d'un jour s'applique en cas d'arrêt maladie dans la fonction publique. A noter : au-delà de 3 mois d'arrêt de travail, le fonctionnaire continue de percevoir la totalité de son indemnité de résidence et du supplément familial de traitement.
Lorsque vous cessez votre activité pour cause de maladie, accident du travail ou maladie professionnelle, vous ne cotisez pas pour votre retraite. Cependant, un trimestre sans salaire est reporté sur votre relevé de carrière tous les 60 jours d'indemnisation par votre caisse primaire d'assurance maladie (Cpam).
Le congé maternité et le congé d'adoption sont également considérés comme du service effectif. ? Votre arrêt maladie n'aura donc pas pour effet de repousser votre retraite.
En effet, seules cinq maladies sont reconnues dans le cadre de ce dispositif : tuberculose, maladie mentale, affection cancéreuse, poliomyélite et déficit immunitaire grave et acquis (art. 57 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée).
- Les fonctionnaires ont droit après un certain nombre de jours de congés de maladie rémunérés à plein traitement, à une rémunération réduite à un demi traitement toujours payé par l'employeur public sans aucune participation de la sécurité sociale.
Le fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) a droit à des congés de longue maladie (CLM) lorsqu'il est constaté que la maladie le met dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions, rend nécessaire un traitement et des soins prolongés et présente un caractère invalidant et de gravité confirmée.
La part du salaire pris en compte dans le calcul ne peut pas dépasser 1 ,8 fois le SMIC mensuel, soit au 1er janvier 2020 un maximum de 2 770,96 €. Le salaire journalier de base ne peut donc pas excéder 91,10 € par jour et les indemnités journalières s'élèveront au maximum à 45,55 €, quel que soit votre revenu.
Elle est égale à la moitié du traitement indiciaire et de l'indemnité de résidence, dans la limite de 48,69 €, auquel s'ajoute le supplément familial de traitement (SFT) en totalité.
Vous n'êtes plus rémunéré par votre administration employeur pendant toute la durée de votre disponibilité. Si vous êtes salarié, elle doit représenter une durée de travail d'au moins 600 heures par an. Si vous exercez une activité indépendante, elle doit vous procurer un revenu brut annuel au moins égal à 6 342 €.
La demande de CLM doit être faite par l'intermédiaire du médecin traitant ou du spécialiste, si celui-ci constate que son patient, après six mois d'arrêt-maladie, reste dans l'incapacité de travailler.
Au-delà de 3 ans, le salarié relève jusqu'à sa retraite du régime de la pension d'invalidité si sa capacité de travail est réduite des deux tiers. Le montant de son indemnité est de 30 % du salaire annuel moyen des dix meilleures années en cas d'incapacité partielle et de 50 % en cas d'incapacité totale.
L'assuré peut demander sa retraite complémentaire à partir de 57 ans sans remplir les conditions du taux plein au régime de base. Sa retraite complémentaire sera alors réduite d'un coefficient de minoration définitif.
Lorsqu'il est en congé de longue durée, le fonctionnaire perçoit la totalité de son traitement indiciaire brut pendant 3 ans, puis 50 % les 2 années suivantes. Dans le cadre d'une maladie contractée dans l'exercice des fonctions, le fonctionnaire est rémunéré 5 ans à plein traitement et 3 ans à demi-traitement.
Après 6 mois
Vous devez justifier, à la date d'interruption de travail, d'une affiliation à un régime de sécurité sociale (CPAM, MSA) depuis 12 mois au moins et avoir travaillé au moins 600 heures les 12 mois civils ou les 365 jours précédant l'arrêt.
L'indemnité journalière reçue pendant l'arrêt maladie longue durée est égale à 50 % du salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant l'arrêt de travail. Le salaire maximum pris en compte équivaut à 1,8 fois le Smic mensuel (2 885,62 € bruts en 2022).
Si votre état de santé le justifie, votre arrêt pourrait durer jusqu'à 3 ans au maximum à partir du premier jour d'arrêt. Un arrêt de travail est un traitement prescrit par votre médecin, qui doit permettre d'améliorer votre état de santé.
Si le salarié inapte n'est pas reclassé dans un délai d'un mois ? En l'absence de reclassement dans un délai d'un mois, vous devez verser au salarié inapte son salaire correspondant à l'emploi qu'il occupait avant la suspension de son contrat de travail.
Si vous êtes atteint d'une incapacité permanente d'au moins 10 % à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, vous avez droit, sous certaines conditions, à une retraite à taux plein à 60 ans. Et cela quel que soit votre nombre de trimestres d'assurance retraite.
Arrêt de travail pour accident ou maladie professionnelle
L'ancienneté est prise en compte en totalité pour le calcul de l'indemnité de licenciement dans les situations suivantes : Accident du travail. Maladie professionnelle.