Etymologiquement, phyto signifie plante et sanitaire signifie santé. Un produit phytosanitaire est un mélange ayant pour but de protéger la plante des organismes indésirables. Appelés communément pesticides, les produits phytosanitaires sont des produits dangereux qu'il faut entreposer dans une armoire phytosanitaire.
Les produits phytopharmaceutiques sont des préparations destinées à protéger les végétaux et les produits de culture. Avant leur mise sur le marché, ils sont soumis à une demande d'autorisation sur la base d'une évaluation scientifique.
Le terme zéro-phyto est couramment employé pour décrire l'entretien des espaces extérieurs (espaces publics, jardins, bords de route…) par les collectivités, gestionnaires publics et privés et les particuliers sans utilisation de produits phytosanitaires de synthèse.
La lecture de l'étiquette est essentielle !
Tout emballage de produit phytosanitaire doit comporter une étiquette en langue française, apposée de manière très apparente, lisible et indélébile.
Les problèmes environnementaux liés à l'utilisation de produits phytosanitaires peuvent survenir à différents niveaux: biodégradabilité et schéma de dégradation, pollution du sol et des eaux, résidus dans la chaîne alimentaire et perturbation de l'équilibre écologique.
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides.
L'idée que l'agriculture biologique n'utilise pas de pesticides du tout est assez répandue, mais c'est en fait une idée reçue. En réalité, l'agriculture biologique utilise bien des pesticides.
Protéger les organismes non cibles
Ne pas utiliser d'insecticides ou acaricides pendant les périodes de floraison ou de production d'exsudats (miellat) ; Privilégier les produits plus spécifiques avec un spectre d'action limité, compatibles avec les auxiliaires et les pollinisateurs.
Or, depuis le 1er janvier 2019, les particuliers ne peuvent plus acheter, stocker ou utiliser de produits phytopharmaceutiques « de synthèse » pour traiter ou désherber leurs jardins, allées, trottoirs, etc.
Le désherbage à air chaud pulsé RIPAGREEN® est particulièrement bien adapté à bons nombres d'entre eux. En préventif, il est intéressant de revoir la conception des cimetières. Par exemple une végétation bien structurée sera beaucoup mieux acceptée.
Les seuls produits dorénavant utilisables par les jardiniers amateurs sont : Les produits de biocontrôle. Les produits utilisés en agriculture biologique et portant la mention EAJ (Emploi Autorisé au Jardin) Les produits à faible risque.
Depuis le 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l'utilisation et la détention de produits phytosanitaires chimiques sont interdites pour les particuliers et jardiniers amateurs (usage non professionnel). Les produits de biocontrôle, à faible risque et utilisés en Agriculture Biologique sont exemptés.
Il existe 3 façons d'obtenir un certificat : Diplôme obtenu dans les 5 ans précédant la demande. Formation intégrant la vérification des connaissances. Réussite à un test de connaissances.
Les produits phytosanitaires et autres technologies agricoles peuvent contribuer à éviter les pertes alimentaires, à la fois dans les champs et lors du stockage. Chaque année, entre 20 et 40 % de la production agricole mondiale potentielle est ravagée par les adventices, les nuisibles et les maladies (FAO).
Le terme « phytosanitaire » exclut les substances nutritives du type engrais ou oligo-éléments sauf quand il s'agit de mélanges d'engrais et de produits phytosanitaires.
Seules les entreprises titulaires d'un agrément peuvent vendre des produits phytopharmaceutiques. Les produits de biocontrôle comprennent des micro-organismes, des médiateurs chimiques ou des substances naturelles d'origine animale, végétale ou minérale.
5, 10 et 20 mètres à respecter
Selon les règles détaillées par le Gouvernement, les agriculteurs devront respecter les distances minimales entre les zones d'épandage et les zones d'habitation: 5 m pour les cultures basses, dont les céréales et plus généralement les grandes cultures, y compris le maïs.
– L'utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active du glyphosate est interdite sur le territoire national. « Un décret en Conseil d'État précise les modalités d'application de cette interdiction. »
Les PCB (polychlorobiphényles), composés chimiques utilisés par l'industrie, ont été interdits dans les années 1980. Neurotoxiques, ils s'accumulent dans l'environnement. Les dioxines sont également persistantes, très toxiques, causant notamment des cancers.
Les produits phytopharmaceutiques de biocontrôle sont des produits phytopharmaceutiques autorisés à l'issue d'une évaluation complète des risques pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement et conforme aux exigences européennes.
« Environ 99,9 % des substances chimiques ingérées par l'être humain sont d'origine naturelle. Les résidus de pesticides de synthèse dans les plantes utilisées pour l'alimentation sont en quantité insignifiante en comparaison des pesticides naturels produits par les plantes elles-mêmes.
Moins de cancers, moins de risques de surpoids ou d'obésité, moins de pesticides dans les urines : les mangeurs de bio seraient en meilleure santé. Ces résultats paraissent logiques, presque naturels, encore fallait-il les documenter scientifiquement.
Les produits bio sont effectivement globalement meilleurs pour la santé car ils contiennent moins de pesticides et ont une qualité nutritionnelle souvent supérieure à ceux issus de l'agriculture conventionnelle.
Le glyphosate, l'herbicide le plus vendu au monde, est classé comme potentiellement cancérigène. Il est plus connu sous la marque commerciale Round Up de Monsanto et il est associé à certains OGM. Il a été confronté à de très nombreux problèmes de résistance, notamment aux États-Unis.