Le prolapsus génital ou génito-urinaire appelé couramment "descente d'organes" se caractérise, chez la femme, par le glissement vers le bas, dans le vagin, d'un ou plusieurs organes pelviens (situés dans le bassin).
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Il n'est généralement pas dangereux et ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas. Seules les formes de prolapsus extériorisées (vous pouvez voir ou sentir l'organe en dehors de la vulve) en permanence peuvent exposer à un risque de complications locales ou au niveau des reins.
Le traitement du prolapsus génital. Les prolapsus génito-urinaires peuvent être soignés de diverses manières : meilleure hygiène de vie, rééducation du périnée, intervention chirurgicale... Dans certains cas, les médecins choisissent de ne pas intervenir tout en maintenant une surveillance.
Le prolapsus génital affecte 30 % des femmes avec un pic d'incidence à 60 ans. En France en 2012, l'incidence du can- cer du col de l'utérus était de 3028 nouveaux cas par an avec un pic d'incidence à 40 ans [1]. Bien que ces deux patho- logies soient fréquentes, leur association reste néanmoins rare.
La constipation chronique, certaines activités intenses (lever de poids, aérobie, marathons), certaines chirurgies gynécologiques, des malformations congénitales au niveau vaginal, ou encore certains problèmes respiratoires provoquant des quintes de toux violentes et fréquentes peuvent être des facteurs de risque ...
"En général le prolapsus est gênant quand la femme est debout. Or la plupart du temps les couples ont des rapports couchés. Et quand on est couché les organes se remettent en place donc il n'y a pas de danger à avoir des rapports sexuels quand on a une descente utérine."
Quand est-il justifié de se faire opérer ? L'opération d'un prolapsus n'est jamais indispensable. On a donc toujours le temps de réfléchir quand le spécialiste commence à la proposer. Il interviendra quand la gêne deviendra insupportable.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Un traitement chirurgical est proposé en cas de prolapsus sévère et/ou gêne fonctionnelle importante. Le geste chirurgical consiste grosso-modo à : Fixer les organes dans le bassin pour renforcer leur maintien en place. Traiter l'incontinence urinaire associée.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
- Voie haute et par cœlioscopie. Elle vise à remettre les organes en place et à les suspendre par des bandelettes de fil chirurgical pour éviter la récidive. Ces interventions sont faites sous anesthésie générale et demandent une hospitalisation de trois jours et un arrêt de travail de 8 à 15 jours.
7) Symptômes d'alerte du prolapsus génital : La vulvite
La vulve, à la consultation, apparaît rouge et douloureuse au toucher. Pourquoi : l'utérus est maintenu dans le bassin par des muscles, des ligaments et des tissus.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Cela peut sembler effrayant, mais c'est rarement dangereux. On parle d'un prolapsus quand un organe se déplace vers le bas. Dans le cas du prolapsus pelvien, il s'agit soit de la vessie, de l'utérus, des intestins ou même du rectum qui glissent vers le bas et écrasent ainsi le vagin.
Les pertes blanches, appelées aussi pertes vaginales ou leucorrhées sont des écoulements naturels du vagin. De couleur blanchâtre ou translucide et à la texture gluante, les pertes blanches surviennent tout au long de la vie hormonale d'une femme, des quelques années précédant l'arrivée des règles jusqu'à la ménopause.
Lorsqu'il n'y a pas de chirurgie, une rééducation peut vous être prescrite pour renforcer les muscles du périnée et lutter ainsi contre certains symptômes associés comme l'incontinence urinaire. Dans quelques cas, le médecin vous proposera la pose d'un pessaire.