Perte résultant de la diminution de la juste valeur d'un actif détenu par l'entité par rapport à son coût d'origine, que l'on considérera comme réalisée lorsque l'actif sera sorti du patrimoine de l'entité par cession ou échange avec un tiers.
La différence de conversion actif correspond à une perte latente. C'est la diminution des créances et l'augmentation des dettes. Un écart de conversion passif correspond à un gain latent : diminution des dettes et augmentation des créances.
La notion de gain latent
Lorsque la différence de conversion est favorable à la trésorerie et au patrimoine de l'entreprise, il s'agit d'un gain latent. Ce gain est temporaire, provisoire (d'où l'expression « latent »). Il faut attendre la date de règlement pour savoir s'il est définitif.
La différence de change correspond à une perte ou un gain observé par l'entreprise sur un mouvement (achat/vente) effectué dans une devise et enregistré dans une devise différente dans la comptabilité de l'entreprise.
Les différences de change devenues définitives sont comptabilisées en compte 656 ou en compte 756 lorsqu'elles concernent des dettes d'exploitation. Elles apparaissent dans le compte de résultat. À la clôture de l'exercice, les écarts de conversion actifs et passifs sont comptabilisés en compte 476 ou 477.
En revanche, les pertes latentes doivent faire l'objet d'une provision à comptabiliser de la manière suivante : on débite le compte 6865 « Dotations aux provisions financières », et on crédite le compte 1515 « Provisions pour pertes de change » en contrepartie.
Les pertes et gains latents qui n'interviendraient pas dans le résultat comptable doivent être pris en compte dans le résultat fiscal. Il convient donc de déduire les pertes latentes par une différence de conversion Actif. Et de réintégrer les gains latents par une différence de conversion Passif.
Un gain de change est celui qu'une entreprise réalise grâce au commerce international. Ce gain résulte de l'évolution favorable du prix d'une devise par rapport à une autre dans le cadre d'une opération de commerce international.
Pour passer au bilan financier, il faut procéder par le retraitement de certains postes du bilan comptable. Ce dernier consiste à reclasser les postes de l'actif par degré de liquidité et les postes du passif par degré d'exigibilité.
Lorsque la perte présente un caractère habituel du fait de la nature de l'activité ou du volume des affaires traitées, elle doit être enregistrée au débit du compte 654 « pertes sur créances irrécouvrables ». Si, en revanche, elle revêt un caractère exceptionnel, elle doit figurer en compte 6714.
Le compte de pertes et profits (en anglais, « profit and loss account », d'où le sigle P&L) appelé aussi compte de résultat, regroupe la totalité des revenus et des charges engagés par une société durant un exercice comptable.
Le compte 476 est débité des pertes latentes constatées par le crédit de comptes de créances ou de comptes de dettes, selon qu'elles correspondent à une diminution des créances ou à une augmentation des dettes.
La dette ou la créance sera valorisée avec le taux de change de la date d'opération. Pour un achat : il faudra convertir l'achat en euros. Par exemple, pour un achat de 1000 $ avec un cours à 1 € = 1.1 $, on obtiendra un montant dû de 909 € (1 000 $ / 1.1).
Les actifs fictifs sont des éléments qui doivent par obligation figurer dans le bilan d'une entreprise du fait des conventions comptables. Par ailleurs, ils n'ont pas de valeur patrimoniale ou de valeur vénale. En effet, ces éléments sont à éliminer de l'actif.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les arrondis fiscaux ainsi que les charges induites par l'activité qu'on ne peut classer dans un autre compte.
Dans la conception la plus fréquente, une monnaie est dite forte lorsqu'elle est surévaluée par rapport au niveau qui assurerait une égalité approximative des prix à l'export et de ceux des pays concurrents. Une monnaie peut également être dite forte si elle s'apprécie régulièrement face aux autres monnaies.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.
Le taux de change fixe désigne la valeur d'une monnaie, décidée par la banque centrale d'un pays. Cette parité fixe (ou cours pivot) est déterminée par rapport à l'euro ou au dollar, ou par rapport à un panier de devises.
Figure méconnue de la Renaissance italienne, ce moine franciscain, qui a croisé la route de Léonard de Vinci, a publié en 1494 le premier manuel comptable de l'histoire, popularisant des méthodes mises en pratique de longue date par les marchands vénitiens.
Ce qu'on appelle en comptabilité “l'état de rapprochement bancaire” permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé bancaire avec le solde du compte en banque.
La comptabilité remplit 3 fonctions principales : Compter ; Analyser ; Communiquer.
Définition pour : Ecart de conversion passif
Ils résultent des fluctuations des taux de change qui modifient la Valeur en monnaie nationale des Dettes et créances libellées en devises.
Comment calculer le gain de change ? A la fin de chaque exercice comptable d'une entreprise, l'ensemble des gains et des pertes de change est calculé. Le calcul du montant global se fait en recalculant l'élément monétaire au taux de change en vigueur lors de la clôture de l'exercice comptable.
Ce compte est utilisé pour comptabiliser les produits issus de la gestion courante de l'entreprise ne pouvant être comptabilisés dans un autre compte. On y retrouvera par exemple les centimes issus des arrondis fiscaux.