1Les subordonnées interrogatives ont le plus souvent la fonction objet après un verbe dénotant une question (demander), une information (dire) ou une connaissance (savoir) : Je demande quand Paul rentrera. Dites-moi où est Flora.
L'interrogation partielle porte sur une partie, un élément ou une circonstance de l'énoncé visés par un mot interrogatif (adjectif, pronom ou adverbe interrogatif). On ne peut pas y répondre par oui ni par non. La réponse est totalement ouverte : Qui est là ?
Une proposition subordonnée interrogative indirecte est une proposition introduite par un pronom, un déterminant ou un adverbe interrogatif. Elle est complément d'objet direct de la principale. Aimée se demande pourquoi elle a raté son examen.
En français, les mots interrogatifs sont qui, quoi, quand, où, quel, combien, etc.
L'interrogation, ou phrase interrogative, sert à exprimer l'interrogation, le questionnement. Elle est définie par plusieurs aspects (inversion du sujet, intonation ascendante, point d'interrogation, etc.)
Ex : La fille que tu vois est dans ma classe. Que = pronom relatif. La proposition subordonnée qu'il introduit est une proposition subordonnée relative qui complète le nom « fille ». Quand que est une conjonction de subordination, il complète un VERBE.
II.
On distingue deux types d'interrogation : l'interrogation partielle, qui suppose l'apport d'une information manquante. L'intonation est descendante ; le terme interrogatif initial est mis en relief (ex : Qui a téléphoné tout à l'heure ?) ; l'interrogation totale, qui suppose une réponse par « oui » ou « non ».
L'interrogation totale porte sur toute la phrase. On peut répondre soit par « oui » ou « non ». « Partez-vous en vacances cet été ? » Oui / Non. L'interrogation partielle porte sur un élément de la phrase et utilise un mot interrogatif (qui ?, où ?, comment ?).
Règle générale : les propositions subordonnées sont introduites par un mot de liaison : pronom relatif, conjonction de subordination ou un mot interrogatif. Il pense étudier demain. Les cours l'ennuyant, il préfère rester à la maison. Exceptions : les propositions infinitives et participes dérogent à cette règle.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où et les formes composées : lequel, auquel, duquel, etc.). Le plus souvent, elle complète un nom ou un pronom (= son antécédent), sur lequel elle apporte des précisions. Sa fonction est alors épithète.
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination : que, quand, lorsque, comme, parce que, pour que…
. Elle suit un verbe tel que dire, demander, s'informer, ou un verbe exprimant l'ignorance, et est introduite par un mot interrogatif. Elle ne se termine jamais par un point d'interrogation.
Les formes de phrases. Les phrases sont ainsi classées par types (déclarative, interrogative, exclamative, injonctive), mais elles peuvent aussi prendre différentes formes : l'affirmation/la négation, la voix active/la voix passive, la forme personnelle/la forme impersonnelle et la forme neutre/la forme emphatique.
Si la question est exprimée de manière directe, la phrase se termine par un point d'interrogation et elle est de type interrogatif ; si elle est exprimée de manière indirecte, la phrase se termine par un point et elle est de type déclaratif.
Les subordonnées exprimant l'opposition simple sont introduites par alors que, tandis que, quand, lorsque + indicatif. Alors qu'il aime la musique, Jean ne peut jamais en écouter. Attention à ne pas confondre ces subordonnées avec celles de temps introduites par les mêmes conjonctions.
1 LA SUBORDONNÉE CIRCONSTANCIELLE DE CAUSE
Subordonnants : comme, du moment que, d'autant plus que, parce que, puisque, sous pré- texte que, etc. Comme il est malade, il ne s'est pas présenté à l'examen. L'élève est absent parce qu'il aurait la grippe.
Il existe trois types de complétives : la proposition subordonnée conjonctive en que, la proposition subordonnée interrogative indirecte et la proposition subordonnée infinitive.
Il y a donc quatre types de phrase : la phrase déclarative (ou assertive), la phrase interrogative, la phrase impérative (ou injonctive) et la phrase exclamative.
La phrase interrogative sert à poser des questions. Il existe lusieurs façons de construire la phrase interrogative : en utilisant des pronoms interrogatifs (pourquoi, qui, comment...) ; en mettant le pronom personnel après le verbe (Es-tu frileux ?) et dans tous les cas en mettant un point d'interrogation à la fin.
Place du sujet dans les phrases interrogatives
Dans les phrases interrogatives, le sujet se met après le verbe. Dans ce cas, on parle de « postposition du sujet » par rapport au verbe. On peut dire donc que le sujet est postposé ou inversé.
Pour poser une question, on peut utiliser les pronoms et adverbes interrogatifs : qui, que, quoi, où, quand, comment, pourquoi.