Il est le premier condamné à mort guillotiné sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing et l'antépénultième en France. Il est aussi le dernier condamné exécuté par l'exécuteur en chef André Obrecht.
Le 22 avril 1976, le président Valéry Giscard d'Estaing rejette la demande en grâce. Le 28 juillet, Ranucci est tiré de la prison des Baumettes pour être guillotiné.
Le Pull-over rouge est centré sur la personne de Christian Ranucci, condamné à mort puis exécuté en juillet 1976 pour l'enlèvement et le meurtre, commis deux ans auparavant, d'une petite fille de huit ans.
Le 3 juin 1974, la petite Marie Dolorès Rambla, qui a huit ans, est enlevée devant l'immeuble de ses parents par un homme, à Marseille. C'est Christian Ranucci, qui sera condamné à mort pour cela, et qui sera à l'origine d'un vaste débat sur la peine de mort.
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
Christian ranucci était non seulement cet horrible criminel du 03 juin 1974, mais il n'était pas visiblement ce jeune homme bien comme il faut qui coulait des jours heureux et épanouis comme les jeunes gens de son âge.
RécitA partir de lundi, Jean-Baptiste Rambla sera jugé pour avoir de nouveau tué une femme. Seul témoin de l'enlèvement de sa sœur, assassinée en 1974, il est le personnage central de l'une des plus médiatiques affaires criminelles françaises. L'affaire Christian Ranucci, le pull-over rouge.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
En France, la guillotine fut utilisée du 25 avril 1792 , place de Grève à Paris, au 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes à Marseille, et fut remisée définitivement, après l'abolition de la peine de mort en 1981, au Fort d'Ecouen dans le Val-d'Oise.
Jean-Baptiste est le frère de Marie-Dolorès, 8 ans, enlevée sous ses yeux et assassinée en juin 1974 à Marseille. Cette tragédie devait être le point de départ d'une des plus célèbres affaires de ces dernières décennies. Un homme, Christian Ranucci, allait en effet être condamné et guillotiné.
Deux meurtres en 13 ans
Le procès en appel pourrait avoir lieu fin 2021-début 2022 devant la cour d'assises d'appel d'Albi ou bien devant celle de Montauban. En attendant, il reste incarcéré seul dans une cellule de la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse.
Ses avocats, Émile Pollak et Jean Goudareau, ne peuvent lui éviter d'être condamné à mort, le 25 février 1977 , par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour « assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation ».
Il faudra attendre le 9 octobre 1981, sous la présidence de François Mitterrand, pour que la peine de mort soit abolie en France puis inscrite dans la Constitution en février 2007 sous le mandat de Jacques Chirac.
À partir de la Révolution française, la guillotine a été le symbole de la mise à mort légale des condamnés civils. Sous l'Ancien Régime, les modes de mise à mort étaient plus nombreux : potence, bûcher, roue, écartèlement, ébouillantage et décapitation à l'épée, cette dernière étant réservée aux nobles.
La peine de mort n'a-t-elle pas d'effet dissuasif sur la criminalité ? D'après les recherches, non. Il n'existe aucune preuve crédible que la peine de mort soit plus dissuasive qu'une peine d'emprisonnement.
Pour la peine de mort
la nécessaire protection de la société contre un individu dangereux que l'on met hors d'état de nuire ; son effet dissuasif ; un argument économique : la mise à mort coûte moins cher à la société que la prison à vie.
Il est universellement reconnu que la peine de mort est une grave violation des droits de l'homme et qu'elle ne joue aucun rôle dans la réduction de la criminalité, a-t-il ajouté.
Le premier condamné à mort guillotiné fut Nicolas Jacques Pelletier, exécuté en place de Grève le 25 avril 1792. La foule, venue en masse pour assister à ce nouveau spectacle, fut déçue par la rapidité de l'exécution, et hua le bourreau. La mission des docteurs Guillotin et Louis, elle, était remplie.
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Guillotin (sans lien de parenté avec lui), est exécuté par la guillotine. Joseph Ignace Guillotin est en réalité mort chez lui, de causes naturelles (anthrax à l'épaule gauche), le 26 mars 1814.