Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire). Il faut dans les deux cas passer un ordre de bourse via un intermédiaire agréé, qui inscrira ensuite les titres sur votre compte titres.
L'investisseur particulier peut acheter des OAT à taux fixe de maturité de 2 à 50 ans qui lui sont remboursées en une seule fois à l'échéance après avoir perçu chaque année les intérêts, ou coupon. Il peut aussi acheter des OAT indexées. Le marché des OAT est accessible à tous.
Ceux qui veulent protéger leur capital avec des obligations privilégieront donc les obligations de court terme. Ceux qui cherchent de la diversification par rapport aux actions sans refuser une part de risque pourront s'orienter vers des obligations de durée plus longue.
Pour financer la dette publique, l'État émet des titres de créances négociables sur les marchés financiers sur une durée plus ou moins longue. Plus précisément, deux types de titres sont émis par l'État : les Bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF) et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT).
La valeur nominale d'une Obligation Assimilable du Trésor à l'émission est toujours de 1 € et elle est toujours remboursée au pair, soit à 1 % à l'échéance. Toutefois, dès l'émission, le cours de l'OAT fluctue selon l'évolution des taux d'intérêt.
Voici celles qui pèsent le plus en 2022 : Bitcoin, Ethereum, Cardano, Solana, Avalanche, Terra, Polkadot, Cronos, Binance (BNB).
Pour acheter des OAT, vous devez passer un ordre de bourse : Ordre transmis par un client à son intermédiaire financier (sa banque en général) d'acheter ou de vendre des titres financiers (actions, obligations, etc.) auprès de votre intermédiaire financier, en agence ou en ligne (comme pour l'achat d'actions).
Les obligations constituent un placement à moyen/long terme. Vous pouvez investir en direct ou via des fonds et Sicav, par exemple au sein d'un compte-titres ou de l'épargne salariale. Mais ce type de placements n'est pas sans risque.
Le risque de défaut (ou débiteur)
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.
> Les OAT s'achètent comme les actions et les autres valeurs mobilières : il suffit de passer un ordre d'achat auprès de son intermédiaire en indiquant le code Isin de l'obligation souhaitée et le nombre de titres à acquérir.
Les prix des obligations sont indiqués en pourcentage de la valeur nominale de l'obligation excluant les intérêts accrus; par exemple si une obligation nominale à coupons fixe se transige à 101,59, alors le prix de l'obligation est 101,59% ou 1,01059 fois la valeur de cette obligation à maturité.
Les meilleurs placements à privilégier en 2022 sont l'immobilier et l'assurance « nouvelle génération », les crypto monnaies, la location meublée, les fonds structurés, le private equity, le metaverse, l'investissement dans les secteurs innovants et les SCPI résilientes.
La mesure du rendement
Le taux de rendement indique combien vous rapporte une obligation. Sa version la plus simple est calculée à l'aide de la formule suivante : rendement = montant des versements d'intérêts/cours.
Leur rendement fixe est sans doute le principal atout des obligations. Dans la plupart des cas, l'investisseur qui achète une obligation connaît le rendement qui lui sera attribué chaque année. Ce principe possède toutefois un certain nombre d'exceptions.
On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
Comment fonctionnent les obligations d'État ? Lorsque vous achetez une obligation d'État, vous prêtez à l'État une somme d'argent convenue, sur une période de temps définie. En contrepartie, l'État vous verse un intérêt à intervalles réguliers appelé « coupon ». Les obligations sont donc des actifs à revenu fixe.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire).
Le remboursement de l'obligation dépend de la capacité de l'émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l'entité qui a émis les titres. Dans le cas d'une défaillance de l'émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
En effet, quand les taux d'intérêt montent, de nouvelles obligations sont émises avec des coupons supérieurs à ceux des anciennes. La valeur de ces dernières se met donc à baisser puisque les investisseurs les vendent pour acheter celles qui rapportent plus.
L'entreprise ou l'organisme qui vend des obligations est appelé l'émetteur. Le prix payé pour acquérir une obligation s'appelle la valeur nominale. On utilise aussi les termes pair, capital ou principal. Le taux d'intérêt fixé par l'émetteur de l'obligation est appelé le taux d'intérêt nominal (ou coupon).
les obligations notées entre AAA (la meilleure note) et BBB- sont appelées Investment Grade (IG). Elles sont considérées comme étant de bonne qualité.
En achetant un bon du Trésor, une personne prête de l'argent à l'État et devient, en quelque sorte, son créancier. Garanti à 100 % par le gouvernement qui l'émet, c'est l'un des placements les plus sûrs sur le marché. Son rendement n'est toutefois pas très élevé.
Toutefois, à partir de juillet 2019 et jusqu'en septembre 2021, le taux de l'OAT 10 ans est passé sous la barre des 0, jusqu'à atteindre au minimum le taux de -0,41% en septembre 2019. La France s'endettait donc à taux négatif entre l'été 2019 et septembre 2021, mis à part durant de courts épisodes.
Contrairement à certaines OAT qui peuvent êtes souscrites par des particuliers, les bons du trésor sont réservés aux investisseurs institutionnels : banques, sociétés d'assurance, fonds d'investissement, etc. Il s'échangent sur le marché monétaire.
Nous recommandons à Jérémie d'investir le 100000$ dans un fonds distinct, non enregistré. Dans ce type d'instrument financier, le capital est garanti à 100% à l'échéance. Le placement pourrait être constitué à 100% d'actions, ce qui est avantageux puisque Jérémie pourra aller chercher un gain de capital.