Grâce à la Mutuelle des Etudiants (LMDE), au CROUS, à la Ville de Paris et à l'Association pour la Prévention, l'Accueil, le Soutien et l'Orientation (APASO), ces permanences psychologiques gratuites sont à la disposition de tous les étudiants.
Plusieurs facteurs expliquent les finances peu florissantes de nombreux étudiants. D'abord, la solidarité familiale joue moins le rôle de rempart qu'avant la crise sanitaire : « Beaucoup de parents ont subi des pertes de revenus depuis la crise du Covid-19 et peuvent moins aider leurs enfants », confirme Paul Mayaux.
Crise sanitaire et confinement ont plongé des étudiant·e·s dans une précarité extrême. L'association Droits des étudiant·e·s a lancé une campagne de parrainage auprès des particuliers pour leur venir en aide et une cagnotte en ligne via la plateforme SOS étudiant.
La garantie jeune est l'une des mesures souvent mise en avant par le Gouvernement : celle-ci permet à des jeunes entre 16 et 25 ans de toucher une allocation mensuelle allant jusqu'à 497 euros s'ils s'engagent à suivre une formation en vue de leur insertion professionnelle.
Parmi les étudiants interrogés, 30% jugent leurs ressources insuffisantes et sont contraints de travailler pour subvenir à leurs besoins primaires (alimentation, logement, transport, etc.). Le pourcentage d'étudiants qui déclarent être en activité rémunérée pendant l'année universitaire est de 46%.
Manque de sommeil, mauvaise hygiène alimentaire, stress voire état dépressif… cette étude réalisée en ligne du 19 avril au 21 mai dernier et publiée le 28 juin montre qu'une part non négligeable des jeunes gens témoigne de problèmes de santé qu'on attribuerait plus intuitivement aux populations d'actifs.
Les acteurs publics. L'entreprise n'est pas la seule façon d'obtenir une source de financement. Vous pouvez faire appel à des organismes extérieurs. Le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes), ou la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) peuvent vous aider.
Oui, les sans-papiers peuvent entamer ou continuer un cursus universitaire en France. Ce n'est pas parce que les universités l'autorisent, mais parce qu'elles ne demandent pas de preuve de séjour légal sur le territoire français (Titre de séjour, nationalité française…).
Quel est le montant de cette aide ? Le montant du RSA jeune actif est identique au RSA socle depuis le 1er avril 2021 soit 565,34 €. Ce montant mensuel peut varier s'il est un complément de salaire ainsi qu'en fonction de la situation familiale, cela fonctionne un peu comme la bourse universitaire.
Les aides financières
Ainsi, le Rsa (Revenu de solidarité active) jeune actif peut être versé à un jeune âgé de 18 à 25 ans justifiant d'une certaine durée d'activité professionnelle. La Prime d'activité n'est accessible que s'il touche un revenu mensuel net supérieur à 982,48 € en parallèle de son stage.
La précarité étudiante en chiffres
Un jeune de 18 à 29 ans sur cinq (19 %) vivait sous le seuil de pauvreté en France, en 2019, selon l'Insee (en 2019), ce qui en fait la tranche d'âge la plus touchée par la précarité.
Un tiers des étudiants vivent, pendant l'année universitaire, chez leurs parents (les “cohabitants”), un autre tiers vit en location, seul ou en couple, 12% en colocation, et 12% en résidence universitaire (dont 67% en cité U).
L'indépendance, cependant, s'accompagne souvent d'une plus grande fragilité économique. En 2013, 32 % des étudiants vivent chez leurs parents, 35 % vivent seuls ou en couple tandis que 13 % sont en résidence collective (résidence universitaire ou internat) et 12 % en colocation (graphique 15.01).
Situation dans laquelle une personne se trouve, ne lui permettant pas de subvenir financièrement à ses besoins. Vivre dans la précarité Sens : Connaître l'instabilité, la fragilité.
Les conditions d'attribution sont fixées sur le salaire brut mensuel. Celui-ci ne doit en effet pas excéder trois fois le montant du SMIC (Salaire Minimum de Croissance) sur les douze derniers mois. Après la revalorisation du SMIC d'octobre 2021, cela correspond à un revenu de 4768, 41 euros maximum.
« Un jeune diplômé suivi par Pôle emploi ou l'APEC (Association pour l'emploi des cadres), qui rencontre des difficultés financières, se verra orienter vers une mission locale qui pourra lui verser une aide d'environ 500 euros par mois.
L'aide exceptionnelle de rentrée sera versée aux étudiants boursiers et aux bénéficiaires des minimas sociaux à partir de ce jeudi 15 septembre. Elle concernera donc les étudiants qui reçoivent les APL et la prime d'activité.
Il est nécessaire pour impliquer l'élève dans son apprentissage de s'appuyer sur sa curiosité et de susciter une attitude de questionnement permanent par rapport aux savoirs.