Pour aider l'enfant à réussir en orthographe, on l'invite aussi à réfléchir à la langue française, à trouver des associations avec des mots qu'il connait déjà. On lui demande si dans le mot qu'il doit écrire il en connaît un plus court.
La spécificité du langage scolaire
L'écriture demande à un enfant de mobiliser en même temps de nombreuses compétences, comme la grammaire, le vocabulaire, l'orthographe, la ponctuation, etc. Ce n'est pas spontané pour un enfant d'écrire avec tout cela en tête, il peut donc se retrouver rapidement en difficulté.
Comment se manifeste une dysgraphie (trouble de l'écriture) ? L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Un trouble de l'écriture peut se manifester par une simple maladresse, de vraies douleurs physiques ou même un refus catégorique d'écrire. Si ces difficultés deviennent gênantes au quotidien pour votre enfant, et en particulier à l'école, il faut éviter de laisser une dysgraphie s'installer.
Lui apprendre à faire des schémas et dessins pour résoudre ses problèmes. Utiliser aussi souvent que possible le sens des mots (ex: sécantes -> sécateur -> qui se coupent) : l'étymologie aide aussi beaucoup les dysorthographiques pour l'orthographe d'usage !
La clé de la réussite en dictée, c'est la relecture. Il faut prendre le temps de relire plusieurs fois sa copie en vérifiant différents points, de façon à traquer les fautes et à les éliminer. Quand le professeur a fini de dicter, en général, il relit la dictée une fois en entier.
Pour aider votre ado à progresser en orthographe, il est recommandé d'identifier la « nature » des erreurs. Faites une petite dictée à votre enfant puis examinez chaque ligne. Vous pouvez les classer en deux grands types : les fautes d'orthographe lexicales et les fautes d'orthographe grammaticales.
Les ergothérapeutes sont généralement sollicités, dans le cadre de l'écriture, pour des enfants porteurs de handicap ou accidentés, ou encore pour des personnes âgées.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé praxie). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7 % des enfants de 5-11 ans.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Le Bescherelle est un incontournable de l'orthographe.
L'amélioration de l'écriture en CE2 se fait au quotidien, avec des ateliers et des exercices. Ces séances peuvent revêtir de nombreuses formes : des exercices de copie de lettres, de mots, de phrases, de textes…
Dyslexie et dysorthographie, des liens étroits
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. En effet, c'est en décodant fréquemment et correctement des mots, que l'enfant les mémorise progressivement en traces stables et les automatise, dans son lexique orthographique.
Des causes cognitives peuvent aussi être suspectées. Cela peut être lié à la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie ou la dysorthographie. Les problèmes affectifs de l'enfant avec les parents, les frères et sœurs, les amis ou même l'instituteur peuvent être impliqués également.