Pour l'analyse des récits de vie, on peut repérer les approches suivantes : L'analyse diachronique. Elle met l'accent sur la succession d'événements marquants qui se sont succédés dans le temps et tente d'éclairer les relations avant/après entre ces événements. L'analyse compréhensive.
Analyser un récit consiste à en explorer les éléments constitutifs. Cela veut d'abord dire : permettre à un interlocuteur de se représenter un texte qu'il ne connaît pas; faire apparaître les quatre éléments essentiels de l'histoire, les caractéristiques de la narration et le système des valeurs.
Le récit de vie est un espace ouvert pour faire retour sur son passé, pour y resignifier ou redéployer sa propre vie : il donne le pouvoir de se transformer, en particulier lorsqu'il est stimulé pour raconter une (des) transformation(s) biographique(s) perçue(s) comme la raison même de l'entreprise.
Dans la méthode du récit de vie, l'attitude d'empathie, l'écoute « compréhensive » et respectueuse permettent au témoin de reconstituer son itinéraire biographique dans la confiance et de lui donner un sens. Le sens jaillit du dialogue et de la confrontation à l'altérité.
Un récit de vie ne doit pas être la description linéaire de tous vos faits et gestes, de toutes les anecdotes qui vous sont arrivées dans la vie. Il faut être concis et surtout parfaitement en lien avec l'objectif fixé en amont. Par exemple : – le désir de retrouver les traces de ses origines quand on a été adopté.
Il peut se présenter sous des formes variées : biographie, autobiographie, journal intime, mémoires. Il suit généralement le déroulement chronologique de la vie du personnage, de sa naissance jusqu'à sa mort, ou jusqu'au moment de l'écriture.
1Le terme récit de vie désigne la production orale d'une personne (appelée « narrateur » ou « narratrice »), à partir d'une sélection d'évènements vécus au cours de son existence.
La transmission peut simplement passer par le partage de connaissances et de savoirs entre deux individus : raconter sa vie à son entourage est donc essentiel. Cela vous permet de faire vivre votre personne, de créer ou de se remémorer des souvenirs avec vos interlocuteurs, de renforcer vos relations…
Pour le plaisir que procure le fait de raconter sa vie
Parler de votre histoire, raconter ce que vous avez vécu vous procurera du plaisir. Cela pourra vous soulager de choses que vous aviez sur le cœur, mais également apporter de la joie en vous remémorant des événements joyeux.
Les indices formels de l'histoire ou récit sont multiples : - 3 ème personne, - système temporel : passé simple (aoriste), parfois imparfait, plus-que-parfait et passé antérieur ; - adverbe : là, c.c.t. comme ce jour-là, la veille, le lendemain...
1. Présentation (orale ou écrite) d'événements (réels ou imaginaires). a) Action de rapporter des événements. Le récit d'une action; donner, exposer, faire un récit; être attendri au récit d'un malheur.
Une interprétation adéquate doit être appuyée par des éléments du texte. Les justifications doivent être élaborées et doivent présenter des éléments explicites et implicites du texte. Plusieurs interprétations peuvent être appropriées, sauf si elles peuvent être contredites par le texte.
Parce que les gens ont besoin d'être écoutés, de pouvoir parler sans jugement et de s'exprimer sur les situations difficiles qu'ils vivent dans leur vie. Ils ressentent le besoin de sortir leurs émotions.
Parler de soi, se raconter, se représenter sont devenus au fil du temps des enjeux majeurs dans notre société ; tout le monde, de l'inconnu à la star de cinéma ou du sport, raconte sa vie, son enfance, la maladie de son père ou de sa mère, son existence d'ouvrier agricole, de mineur de fond…
Une autre source de motivation que les écrivains d'autobiographie mettent parfois en avant : le fait de pouvoir partager son histoire et son expérience avec les autres, en particulier les générations plus jeunes. Que vous ayez vécu, participé à un événement historique ou non, le récit de votre vie est précieux.
L'autobiographie : se raconter, pour se faire du bien et pour inspirer les autres. On dit souvent qu'écrire aurait des bienfaits thérapeutiques. C'est tout particulièrement le cas de l'autobiographie. En vous racontant, vous réfléchissez sur vous, sur votre histoire et cela peut vous permettre d'avancer.
Cette expression désigne la production orale qu'une personne fait à partir d'événements vécus pendant son existence. Nous pratiquons tous le récit de vie : qui n'a jamais raconté à un interlocuteur un épisode marquant de son parcours, une anecdote vécue pendant l'enfance, un moment partagé en famille ?
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Caractéristiques du genre
Selon Philippe Lejeune, on trouve derrière l'autobiographie un « pacte » conclu entre le lecteur et l'auteur : l'autobiographe prend un engagement de sincérité et, en retour, attend du lecteur qu'il le croie sur parole. C'est le « pacte autobiographique ».
Un récit est un texte qui raconte une histoire (un enchaînement d'événements). Celle-ci peut être fictive (c'est-à-dire imaginée, inventée, comme dans le conte, la nouvelle ou le roman) ou vraie (comme dans l'autobiographie, les mémoires ou le récit historique).
Walter Benjamin propose d'opposer le récit au roman en disant que le premier est une œuvre créée et lue de façon coopérative, alors que le second l'est de façon individuelle. Le récit se délivre sans explications, son interprétation est laissé à la liberté de chaque auditeur, qui peut le reprendre comme il le souhaite.