Lors d'une présentation officielle, vous devriez l'appeler « le Très Révérend Père/Curé + nom et prénom ». Au cours d'une conversation, appelez-le « Révérend + prénom » ou « Père + nom » ou dans une lettre vous devez l'appeler « le Très Révérend Père (Curé/Provincial/Chanoine, etc.) + nom et prénom ».
A un chanoine, à l'écrit et à l'oral : « Monsieur le Chanoine ». L'appellation « Mon Père » était naguère réservée aux moines. Elle est de plus en plus utilisée, y compris par les non-croyants, à l'égard de tous les hommes de religion catholique (sauf les chefs de l'Eglise).
« Frère », « moine » et « prêtre » sont des termes ambigus et malléables. Dans le langage courant, on les utilise indifféremment, comme s'ils voulaient dire la même chose.
Les moines tibétains tirent la langue pour se saluer. Ils joignent également les mains et les placent devant leurs poitrines pour dire qu'ils “viennent en paix”. Traditionnellement, ce geste leur servaient à prouver qu'ils n'étaient pas la réincarnation d'un roi cruel du IXe siècle qui avait une langue noire.
Pour vous adresser à un moine, écrivez Frère (son prénom, l'initial de son second prénom et son nom de famille), suivi des initiaux de l'ordre auquel il appartient. La formule de salutation doit être Cher Frère (son nom de famille).
Même dans les campagnes, les appellations traditionnelles : " Monsieur le curé ", " Monsieur le chanoine ", " Monsieur l'abbé ", se font moins fréquentes. Les classiques " Excellence ", " Éminence " et même " Monseigneur ", qui désignaient couramment l'évêque ou le cardinal, se prononcent maintenant avec réticence.
Dans certaines traditions, il est de coutume d'appeler les diacres « Père » – par exemple, « le Père Diacre Jean » ou « Père [Jean] » tout court. L'interpellation « mon frère » est parfois inappropriée, mais pas forcément toujours utilisée, car elle est en usage pour certains religieux et peut prêter à confusion.
Sans compter qu'un moine ou un frère peuvent également être aussi prêtres, puisque le rôle de prêtre est défini en effet par la possibilité ou pas d'accomplir le Mystère sacerdotal, c'est-à-dire d'être consacré pour devenir un ministre du culte et pour avoir la faculté de donner les sacrements.
Un prêtre vit en ville autour d'une (actuellement plusieurs) église paroissiale dont il est le desservant. Il est au service de ses paroissiens. C'est la théorie. Le moine respecte les heures canoniales à savoir celles où il prie 6 fois par jour.
moinesse figure dans les recueils de vocabulaire en français ayant pour thème : couvent, femme, religion chrétienne.
MOINILLON, subst. masc. Jeune moine; novice.
Lors d'une conversation directe, appelez-la « Sœur + nom et prénom » ou « Sœur » tout court. S'il s'agit d'un courrier, désignez-la par « Révérende Sœur + nom et prénom + initiales de sa communauté ». Adressez-vous à un prêtre.
Pour distinguer les prêtres réguliers et séculiers, la pratique demeure d'utiliser “monsieur l'abbé” pour les seconds. Pour distinguer les prêtres réguliers et séculiers, la pratique demeure d'utiliser « monsieur l'abbé » pour les seconds. Si l'appellation peut sembler plus lourde ou formelle.
Les moines sont présents dans les traditions religieuses catholique, orthodoxe, jaïne, bouddhiste, shintoïste, taoïste et hindoue.
Mais, tandis que les moines prient pour leur propre salut ou celui du bienfaiteur qui a fondé leur abbaye, les chanoines, eux, desservent une ou plusieurs églises. Leur mission principale est l'apostolat, c'est-à-dire l'évangélisation des territoires et l'animation du culte auprès des fidèles.
Il peut célébrer les baptêmes, les mariages et prêcher, mais, à la différence du prêtre, il ne peut pas célébrer la messe ni confesser.
Comme une salutation sans aucun geste peut sembler bien raide, on pourrait, à ce moment s'incliner, ou bien joindre un instant les mains (un peu à la manière asiatique de saluer). Quand, pour la prière, le célébrant étend les mains, ceci est le geste présidentiel.
Pour devenir moine, il faut étudier, faire preuve de dévotion et consacrer des années et des années à sa formation et à sa transition. La vie monastique est une existence simple, consacrée à la servitude, qui demande de la dévotion afin de parvenir à vivre une vie de célibat et à se détacher des biens matériels.
En France, 90% des diacres permanents sont mariés.
Si le diacre devient veuf il ne peut se remarier, sauf cas particulier – par exemple des enfants en bas-âge – qui nécessite une dispense du Vatican. L'homme célibataire peut être ordonné diacre permanent. Dans ce cas il fait vœu de célibat lors de l'ordination.
Avoir 35 ans d'âge avant la formation et moins de 55 ans ; Suivre une formation spirituelle et pastorale et obtenir un certificat en théologie ; S'engager à rester célibataire si on l'est déjà ; si l'on est marié, s'engager à ne pas contracter de nouvelle union en cas de veuvage.
Le diacre étant rémunéré par son activité professionnelle, puis par sa retraite, il ne perçoit pas de salaire de l'Eglise, il est bénévole. Qu'est-ce qu'un diacre ?