Qu'est-ce que la somniloquie ? La somniloquie appartient à la famille des
Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal.
Le cerveau est actif quand on dort, ce qui explique que dans certains cas on puisse parler", explique Olivier Coste. L'extériorisation du rêve est à l'origine de tout ce vacarme : "on parle uniquement quand on rêve.
La somniloquie (le fait de parler dans son sommeil), est un trouble du sommeil bien courant. Plus fréquent chez les enfants que les adultes, ce phénomène est toutefois courant ; plus de 70% des gens ont déjà marmoné quelques mots durant leur sommeil.
Malheureusement, il n'existe pas de véritable traitement contre la somniloquie. Ce trouble du sommeil paradoxal apparaît généralement chez les jeunes enfants et disparaît avec l'âge.
Si la somniloquie peut se manifester seule, elle s'associe le plus souvent à ces troubles du sommeil ou au trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP), maladie qui se caractérise par une extériorisation des rêves. "Les anciens somnambules continuent souvent à parler la nuit.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Selon Dr Slimani, "ceux qui parlent beaucoup la nuit sont souvent d'anciens somnambules". Et bonne nouvelle, plus l'âge avance, plus la somniloquie s'atténue, au même titre que le somnambulisme. Sans conséquence sur notre sommeil, parler pendant la nuit n'a donc aucune répercussion sur notre santé globale.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
La paralysie du sommeil s'explique par l'intrusion imprévue de cette atonie musculaire lors d'une transition entre veille et sommeil et, très probablement, par le fait que le sujet devenu éveillé et conscient perçoive cette absence de tonus musculaire.
On estime ainsi que les bébés rêvent deux fois plus que les adultes et que ces phases leur permettent de « digérer » les informations enregistrées en phase d'éveil. Leurs rêves sont donc très probablement composés de sons, de lumières, de couleurs et d'émotions qui deviendront de plus en plus complexes en grandissant.
Les terreurs nocturnes touchent presque exclusivement les enfants plus âgés, en général entre 4 et 12 ans. Quelques cas de terreurs nocturnes chez des bébés ont été recensés, dès 18 mois, mais il s'agit là de quelque chose d'excessivement rare et les parents peuvent dormir tranquilles pendant la petite enfance.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières. C'est donc tout simplement un mécanisme de protection de notre corps.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
L'agitation nocturne peut avoir une origine psychologique et être liée à une anxiété, des angoisses ou un traumatisme (accident, agression...), ce qui va favoriser le déclenchement de rêves agités ou de cauchemars. La personne qui cauchemarde peut alors se réveiller en pleine nuit et avoir du mal à se rendormir.
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Comment le devient-on ? Les causes du somnambulisme font encore l'objet de nombreuses recherches. Toutefois, différentes origines ont été relevées : un stress intense ou une grande tension nerveuse. Les perturbations hormonales à l'adolescence peuvent également favoriser la survenue des crises.
La meilleure heure pour se coucher et s'endormir ? Entre 22 et 23 heures, assurent des chercheurs. À quelle heure est-il préférable d'aller se coucher ? Entre 22 et 23 heures, répondent des chercheurs de l'université d'Exeter, en Grande-Bretagne.
La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin. Donc pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures selon les individus), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.