Nom commun - français. (Linguistique) Jeu de mots consistant à faire des liaisons erronées, par dérision, par hypercorrection. « J'y vais moi-z-aussi », « Mais que voilà une liaison mal-t-à propos ! », « Donne-moi-z'en ! » sont des pataquès.
C'est ce qu'on appelle faire un pataquès ! En effet, l'expression désigne à l'origine ces liaisons inadaptées qui se glissent dans nos conversations du quotidien. Mais alors, pourquoi «pataquès»?
Faute de liaison dans la prononciation consistant à faire entendre une consonne qui n'existe pas ou qui ne doit pas être entendue. C'est la fameuse "liaison mal-t-a-propos". Étymologie : le terme viendrait de la double faute (de liaison et de syntaxe) : je ne sais pas-t-à qui est-ce.
Liaison fâcheuse dans le discours ; substitution d'un son à un autre. 2. Discours confus, inintelligible.
Personne ou chose qui est une catastrophe par son caractère nuisible, importun : Ce bavard est un véritable fléau.
Cette expression, apparue au début du XXème siècle, signifie bien sûr « exagérer l'importance de quelque chose ».
La liaison est interdite …
entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare : Hommes, femmes, | enfants.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison. On dit j'ai mangé "trois haricots", sans faire la liaison.
Liaison et enchaînement
Une consonne finale peut passer dans la première syllabe du mot suivant s'il commence par une voyelle. On parle d'un enchaînement ou d'une liaison. Les liaisons peuvent être obligatoires, interdites ou facultatives.
Un pataquès est une faute de liaison orale qui consiste à faire entendre une consonne qui n'existe pas à la finale du mot précédent: -Moi [z] aussi. -Ça va [t] être difficile.
masc. Défaut de prononciation qui consiste à lier les mots sans raison (plus particulièrement en faisant entendre un « s » pour un « t » à la fin d'un mot, et vice-versa). Faire des cuirs; s'exprimer sans cuirs; parler avec des cuirs. Synon.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
Le «cuir» consiste à introduire un «t» sans raison entre deux mots. Cette faute de prononciation est vraisemblablement attribuable à une généralisation de la liaison après des formes fréquentes telles que est, sont, était, ont, avaient, etc.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
Des exemples
Exemple : prendre, il prend, avec un d, prend-il, avec une liaison prononcée [t], bien que prend s'écrive avec un d. Autre exemple : entendre, elle entend, entend-elle. C'est pour cette raison qu'on n'ajoute pas de t entre deux traits d'union comme dans y a-t-il, neige-t-il. Le d prononcé [t] suffit !
Origine. En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent. Pour savoir si un mot commence par un H aspiré, il faut vérifier dans un dictionnaire. Si le mot commence par un H aspiré, il comporte une petite marque placée devant, le plus souvent il s'agit d'un astérisque.
Un handicapé (h aspiré → on prononce un andicapé et non un nandicapé).
On fait, à l'oral, une liaison entre deux mots lorsque le premier se termine par une consonne muette et le second commence par une voyelle ou par un 'h' muet. La liaison unit à l'oral deux mots séparés à l'écrit et se fait entendre au début du deuxième mot.
La liaison est obligatoire après un déterminent pluriel tel que les, aux, mes, tes, ses, ces, quels, quelles, certains, certaines, différents, différentes, divers, diverses, quelques et plusieurs. Par exemple : Les oiseaux se prononce les. Z.
La locution vient en fait de l'idée qu'à partir d'une chose aussi simple que le lait, on peut le transformer en un résultat très élaboré comme le fromage. Passer du lait au fromage, c'est en effet passer de l'anodin au complexe, puisque cela nécessite tout le savoir-faire du fromager pour obtenir le produit adéquat.
Locution verbale
Tenter de démontrer une vérité d'évidence, énoncer une banalité en la présentant comme une découverte ou une nouveauté. Malgré sa prétention à l'originalité, ce reportage se contente d'enfoncer des portes ouvertes.
En cuisine, un plat est une pièce de vaisselle plus ou moins creuse dans laquelle on sert les mets et qui peut parfois servir à les cuire. Le plat est, par métonymie, le récipient et son contenu ; par exemple : « un plat de pommes de terre ».