Le pétrole brut arrive dans les principaux ports français, avant d'être déchargé et conduit vers les raffineries pour être transformé en produits finis. Ces derniers peuvent être aussi directement importés dans des dépôts côtiers (comme CIM-Le Havre, BP-GDH-Frontignan ou Dépôt Pétrolier de Fos).
Les importations en provenance d'Arabie saoudite ont chuté de près de moitié (- 46 %), faisant reculer le pays de la première à la troisième place. Les États-Unis, au sixième rang en 2019, sont devenus le deuxième fournisseur de la France (4,3 Mtep, + 12 % sur un an).
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Le réseau français de transport de gaz naturel est exploité par deux opérateurs : le Sud-Ouest est exploité par Teréga (5 100 km de réseau), le reste du territoire par GRTgaz (32 500 km de réseau).
Dans cette dernière région, plus de 2000 puits ont été forés à l'heure actuelle, pour une production totale estimée à 285 millions de barils de pétrole. Aujourd'hui, une petite partie de la production de pétrole française provient également d'Alsace. À Lacq, en plus du pétrole, on exploite également le gaz naturel.
Et pour s'affranchir du pétrole russe, qui fait l'objet de sanctions de l'Union européenne, la France se tourne désormais davantage vers les Emirats Arabes Unis. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l'a annoncé ce dimanche matin sur CNews.
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
La Russie, grande puissance énergétique
Ce n'est que la 11ème économie mondiale, bien qu'elle soit le troisième producteur de pétrole après les États-Unis et l'Arabie saoudite et le deuxième exportateur de pétrole après l'Arabie saoudite.
Ainsi, la Russie vend désormais près d'un million de barils par jour à l'Inde à prix cassé, en moyenne de -20%. Ce pétrole brut russe passe alors dans les raffineries indiennes où il est transformé en carburant. Ce dernier est ensuite vendu par l'Inde aux distributeurs français et finit donc dans votre réservoir.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Les deux tiers des ressources de gaz naturel actuellement connues se situent en Russie et au Moyen-Orient. La France, quant à elle, importe son gaz naturel principalement de Norvège (43 %), de Russie (21 %), des Pays-Bas (11 %) et d'Algérie (8 %)(2).
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
La prépondérance du Moyen-Orient et de la Russie dans l'approvisionnement de l'Europe. Le Moyen-Orient joue un rôle clef dans les questions pétrolières et gazières européennes. Cette région concentre 63 % des réserves mondiales de pétrole et 35 % des réserves de gaz.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
Le gaz naturel est une ressource directement extraite du sous-sol. Elle provient donc de gisements souterrains ̶ des gisements qui ne se trouvent pas partout sur la planète ! Les États-Unis, la Russie, le Canada, l'Iran, le Qatar et la Norvège sont les plus grands producteurs de gaz naturel au monde.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.