Rien de plus simple : on envoie de l'eau salée (sérum physiologique ou eau de mer) dans les fosses nasales, on renifle au lieu de se moucher, on amène les sécrétions au fond de la gorge en faisant le bruit du cochon, puis on crache les sécrétions comme le ferait un lama !
Comment les nettoyer ? Si on a le nez congestionné par un trop-plein de mucus ou de crottes, le plus simple reste de se moucher dans un mouchoir en papier, « pas directement avec le doigt, insiste l'ORL. Sinon, on risque d'y déposer les bactéries qu'on a sur les doigts, comme des staphylocoques dorés, par exemple ».
Les microparticules inhalées (poussières, fumée de tabac, gaz d'échappement) s'accumulent. « Résultat, les glaires ou mucosités apparaissent", explique Jean-Marc Juvanon, autrement dit les fameuses "crottes de nez" ». Bien souvent d'ailleurs, celles-ci paraissent plus foncées chez les habitants des zones urbaines.
Le principe est simple : de l'eau salée est introduite via une narine dans les fosses nasales, circule dans les cavités et ressort par l'autre narine. Ce faisant, l'eau emmène le mucus lorsque celui-ci est en excès ainsi que les particules diverses (allergènes, bactéries, virus, poussières).
Pour le lavage nasal, l'eau de mer peut aussi être utilisée sous une forme isotonique, c'est-à-dire avec une teneur en sel identique au corps humain (environ 9g/l). Diffusée directement dans la narine, l'eau de mer a un effet mécanique et évacue les mucosités.
Inclinez la tête en avant et rentrez le menton, pour que ce dernier soit en contact avec la gorge. Tournez alors la tête sur le côté pour avoir une position plus ou moins verticale. Portez le récipient de votre choix à la narine et versez le sérum ou pressez le pulvérisateur.
Le seul petit désagrément, d'après l'ORL contacté, c'est que si elle est très chargée en germes ou en protéines inflammatoires, elle peut être irritante et générer des maux de gorge. Plutôt que de renifler sans cesse ou d'avaler sa morve, mieux vaut se moucher.
Cet étron historique fait 20 centimètres de long par 5 centimètres de large, ce qui est considérable...mais pas tant que ça, on dirait.
Et pourtant, manger ses crottes de nez serait bon pour la santé. Une étude a en effet montré que les mucus ne sont pas simplement des sécrétions dégoûtantes produites par notre corps. Ils possèdent en fait des propriétés tout à fait bénéfiques.
"Empruntée au jargon des courses hippiques, l'expression ""les doigts dans le nez"" voit le jour en 1912. Cette locution symbolise la grande facilité avec laquelle le jockey gagne sa course, à tel point qu'au lieu d'y porter toute son attention, il prend innocemment le temps de se mettre les doigts dans le nez.
Et quand la crotte de nez est noire ? C'est qu'il y a beaucoup de pollution ou que tu as respiré de la fumée venant d'un incendie. Pour les retirer, il suffit de te moucher.
La technique pour se laver le nez au quotidien
- Chez un adulte : pour un lavage de nez efficace, on s'installe tête penchée, on instille du sérum physiologique en unidose ou en spray dans la narine qui se trouve sur le dessus. On penche la tête de l'autre côté et on remet une dose d'eau de mer dans la deuxième narine.
Quand votre enfant est capable de se moucher, vous pouvez toujours lui laver le nez avec du sérum physiologique ou une solution à pulvériser (sans vasoconstricteurs). À partir de ce moment, le lavage est facilité, car l'enfant peut participer activement à l'évacuation des mucosités en se mouchant.
La cacosmie subjective : l'odeur est imaginaire et non perçue par l'entourage. Ce type de cacosmie est plus rare.
Il faut veiller à ne pas se moucher trop fort, et de préférence une narine après l'autre. En effet, lorsqu'on se mouche fort, la pression dans le nez est beaucoup plus importante que lorsqu'on éternue ou que l'on tousse. Cela peut entraîner une propagation de l'inflammation dans les sinus.
A vos mouchoirs.
En cas de rhume pourtant, le reniflement n'est pas du tout la bonne méthode. « Quand on a des sécrétions dans le nez, le fait de renifler fait remonter le mucus dans vos sinus et les congestionne à nouveau. Il faut donc les évacuer, c'est l'idéal. Pour cela rien de tel que de se moucher ».
Et conseil le plus important, il ne faut pas se moucher trop fort car cela peut favoriser la dispersion des microbes dans les oreilles et les sinus et provoquer ainsi des otites ou des risques de rhinopharyngite. L'air chargé de bactéries pourrait également provoquer des maux de tête et autres inflammations.
Le lavage des fosses nasales
Le sérum physiologique ou la solution de lavage est mis dans la narine du haut. Il ressort par la narine du bas après être passé dans les fosses nasales. Il est recommandé de souffler ensuite fortement par la narine la plus basse en fermant l'autre avec un doigt.
Son utilisation se fait simplement puisqu'il il suffit d'aspirer un fluide nettoyant ou antiseptique, d'introduire la pointe de la poire dans l'oreille ou le nez et de vaporiser. Il est nécessaire de la nettoyer après chaque utilisation.
La recette du sérum phy
Portez à ébullition 1L d'eau, Lorsque l'eau bout, ajoutez 9g de gros sel et maintenez l'ébullition pendant 10 minutes, Transvasez dans un contenant propre et désinfecté, Attendez qu'il ait totalement refroidi avant de l'utiliser.
Le bon geste pour se laver le nez
Commencez par un bon mouchage de nez, puis mettez votre tête au dessus d'un lavabo en la penchant d'un côté. Placez l'unidose ou le spray au niveau de la narine supérieure et appuyer. Le liquide ressort par la narine du dessous. Procédez de la même manière avec l'autre narine.
L'hygiène du nez
L'eau de mer aide à humidifier les parois nasales, ce qui contribue à évacuer en douceur les impuretés, les particules de pollution, les allergènes et les agents pathogènes (virus, bactéries) qui pourraient être présents et entraîner une infection des voies respiratoires.
S'hydrater permet en effet de fluidifier le mucus et d'atténuer la pression dans les sinus. Buvez régulièrement, si possible le 1,5 litre d'eau par jour recommandé. N'hésitez pas à vous faire des tisanes, qui peuvent vous aider à soulager les voies respiratoires, en choisissant des plantes décongestionnantes.