Un sommeil de qualité demande un environnement calme, de l'obscurité et une température proche de 18 °C. Pour bien dormir la journée, il faut s'isoler au maximum du bruit et faire le noir complet dans la pièce, car l'obscurité permet la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil, alors que la lumière la bloque.
Toutefois, les scientifiques préconisent de ne pas se coucher après 23h30. La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
"Le sommeil de jour est moins profond et moins long que celui de nuit. D'une part parce que, pendant la journée, la température du corps est plus haute, d'autre part parce que l'environnement est moins propice au sommeil" explique la neurobiologiste Joëlle Adrien.
On pense également à s'aérer l'esprit en début d'après-midi pour faire le plein d'énergie. Être assise sans bouger pendant des heures peut également nous endormir car notre corps associe l'immobilité au sommeil. Pour éviter ça, on essaie de se mettre debout, de s'étirer ou de marcher au moins une fois par heure.
En fonction du nombre d'heures que vous dormiez au départ, réduisez d'1h30 en 1h30 votre temps de sommeil pour en arriver à 6h de sommeil. N'hésitez pas à vous programmer une petite sieste de 30 minutes maximum en journée, à une heure de début de cycle. Cela peut vous aider à prendre plus rapidement le rythme.
Maladie dormante. Mais elle peut aussi être l'un des symptômes d'une autre maladie débutante, cancer, diabète, dépression ou tout simplement d'une carence de l'organisme en oligo-éléments (anémie)… Certains médicaments, notamment les vaccins comme celui contre l'hépatite B peuvent aussi engendrer un état de fatigue.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Pour que la sieste soit efficace, il faut également soigner sa phase de réveil : ne surtout pas se redresser d'un bond, mais se garder 2 à 3 minutes pour dérouler toujours la même séquence - s'étirer, faire bouger ses muscles, se dire qu'on se sent mieux et en pleine forme, et ensuite seulement, se redresser.
D'une durée de 20 minutes environ (entre 15 et 30 minutes au maximum), elle est avant tout relaxante. Il s'agit d'un épisode de sommeil lent léger qui entraîne dans le cerveau la production d'ondes relaxantes bienfaisantes et qui permet de récupérer sans sombrer dans le sommeil profond.
Dormir 3h ou Nuit Blanche ? Dormir 3 heures est préférable à faire une nuit blanche. C'est la limite à laquelle tu te sentiras fatigué autant qu'une nuit blanche avec l'avantage que tu n'auras pas de dette de sommeil durant les prochains jours.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
Si vous vous sentez très somnolent le jour, limitez votre sieste à une période de moins d'une heure, avant 15 h. Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil.
Nicotine, caféine, colas, etc., stimulent le système nerveux et retardent l'endormissement. De plus, «la caféine augmente le nombre d'éveils et affecte donc la qualité et la quantité de sommeil», explique la nutritionniste Nathalie Jobin.
Même lorsque vous vous réveillez à 11 heures après vous être couché à minuit, vos cellules ont commencé leur cycle quotidien vers 7 ou 8 heures. Votre rythme circadien est complètement bouleversé. Vous vous sentez alors fatigué, comme c'est le cas lors d'un décalage horaire.
Quand faire la sieste ? Durant la journée, aux premiers signes de somnolence ou de « coup de barre », mieux vaut ne pas lutter. En règle générale, la sieste se fait juste après le repas de midi. Son nom vient d'ailleurs du latin sexta, pour désigner la sixième heure du jour.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Dormir après un repas
Si la sieste est salvatrice pour se requinquer, juste après le déjeuner, ce n'est pas le moment idéal. Faire une sieste pendant la digestion entraîne en effet, inconfort, ballonnements et problèmes de somnolence.
On sait que la privation totale de sommeil conduit inéluctablement un rat à la mort, dans un délai d'environ vingt jours. Mais rend-elle fou ? En réalité, la privation de sommeil cause des troubles cognitifs et des hallucinations, mais elle ne rend pas fou au sens propre du terme.