2.2 Le placement sous surveillance électronique (bracelet)
Cette mesure repose sur le principe que la personne s'engage à rester à son domicile (ou chez quelqu'un qui l'héberge) à certaines heures fixées par le juge (par exemple de 19 h à 8 h du matin).
Il n'y a généralement pas de périmètre précis, sauf dans le cas des bracelets électroniques anti-rapprochement, en cas de violence notamment. Dans les horaires impartis, l'ancien Président devrait donc pouvoir se balader librement.
Ce type de dispositif compte parmi les outils permettant de garder un individu hors d'atteinte et sous surveillance tout en lui évitant un meilleur carcéral fermé. Le seuil de déclenchement du dispositif est d'au moins 1km, et de 10 km au maximum selon les situations.
Oui, il est tout à fait possible de se doucher avec. Le bracelet est waterproof et antichoc, se dissimule facilement sous en pantalon et passe également les portiques antivol des magasins sans se faire remarquer.
Le crédit de réduction de peine se calcule de la façon suivante : 3 mois pour la première année d'emprisonnement ; 2 mois pour les années suivantes ; 7 jours par mois pour la partie de peine inférieure à une année pleine ou pour les peines de moins d'un an.
Le personnel de l'administration pénitentiaire pose et enlève le bracelet porté à la cheville. Un signal d'alarme est émis si le bracelet est enlevé par la personne. La personne peut demander au juge, à tout moment, qu'un médecin vérifie que le bracelet ne présente pas d'inconvénient pour sa santé.
Le comportement du détenu pendant sa détention est également examiné et tout incident disciplinaire peut entraîner un refus d'octroi du bracelet électronique. La parole est donnée à l'avocat pour ses observations sur le projet présenté par son client et la personne détenue a la parole en dernier.
elle crée une nouvelle peine autonome remplaçant la prison : la peine de détention à domicile sous surveillance électronique (d'une durée de 15 jours à 6 mois) ; elle supprime la contrainte pénale et crée le sursis probatoire (fusion de l'ancien sursis avec mise à l'épreuve, du sursis TIG et de la contrainte pénale).
Ainsi, le port du bracelet électronique permet : d'exercer une activité professionnelle, des études, une formation, des activités de loisirs (sport) ; de rester en famille ; d'entamer un projet de réinsertion visant à limiter les risques de récidive.
Ainsi, Comment se baigner avec un bracelet électronique ? Oui, il est tout à fait possible de se doucher avec. Le bracelet est waterproof et antichoc, se dissimule facilement sous en pantalon et passe également les portiques antivol des magasins sans se faire remarquer.
C'est une surveillance à domicile, pas le bagne non plus, vous aviez vraiment cru que les gens qui en portent ne pouvaient pas se laver ? Ce serait pas humain. Et les bracelets électroniques ne sonnent pas avec les portiques de magasins, rien à voir mais je vous le dis au cas où vous vous le demandiez.
Semi-liberté : définition
Il s'agit d'une mesure d'aménagement de peine qui autorise généralement un détenu à quitter pendant la journée l'établissement pénitentiaire au sein duquel il est incarcéré, établissement qu'il regagne en fin de journée pour y passer la nuit (article 132-26 du Code pénal).
La demande peut être faite par déclaration écrite auprès du directeur de la prison (à charge pour lui de la transmettre au greffe compétent), ou être directement envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception. La requête doit préciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitée.
La personne détenue condamnée peut obtenir une permission de sortir si un de ses proches est gravement malade ou est décédé. Elle pourra ainsi se rendre à l'hôpital ou à l'enterrement. La permission est accordée par le juge d'application des peines.
Le chef d'établissement qui accorde une permission de sortir en application des dispositions du présent article statue après avis écrit du service pénitentiaire d'insertion de probation. Il informe immédiatement le juge de l'application des peines et le parquet compétents de sa décision.
Un aménagement de peine est, par définition, une modalité d'allègement applicable à une personne condamnée à une peine de prison. Celle-ci peut en bénéficier après avoir purgé une partie de sa peine et sous certaines conditions.
Une condamnation à une amende contraventionnelle doit être exécutée dans un délai de 3 ans. Si un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) effectue une saisie sur le compte bancaire du condamné qui n'aboutit pas, un nouveau délai de 3 ans repart le jour de la saisie.
Les visiteurs doivent pour leur part se soumettre au passage sous un portique de détection, voir aux détecteurs manuels de métaux. Leurs bagages feront et affaires font également l'objet d'une fouille. Des contrôles et interventions des personnels pénitentiaires peuvent également avoir lieu au cours de la visite.
Un juge peut remplacer une peine d'emprisonnement ou d'amende par une autre peine. On parle alors de peine alternative. Les peines alternatives sont prévues par le Code pénal en matière de délits et de contraventions. Par contre il ne peut pas y avoir de peine alternative en matière de crime.
La libération sous contrainte est une libération avant la fin de la peine de prison ferme. Le détenu libéré sous contrainte peut purger la partie finale de sa peine hors de prison, en étant soumis à certaines obligations. La libération sous contrainte est accordée seulement au détenu qui remplit certaines conditions.
Le contrôle judiciaire est une mesure qui soumet la personne mise en cause dans une affaire pénale à une ou plusieurs obligations. Il est mis en place pendant l'enquête ou dans l'attente du procès. Le contrôle judiciaire est décidé par un juge d'instruction ou par un juge des libertés et de la détention.
Mise en place du bracelet
La pose du bracelet doit se faire dans un délai de 5 jours à compter de l'ordonnance de placement sous ARSE. La pose du bracelet se fait avec le consentement de la personne. Cet accord doit être donné en présence d'un avocat.
On entend par courte peine d'emprisonnement toute peine d'une durée inférieure à un an. En France, au 1er avril 2021, 8 792 personnes étaient détenues pour une peine inférieure ou égale à six mois, 8 686 pour une peine comprise entre six mois et un an pour un total de 65 126 détenus3.
Le condamné à une peine d'emprisonnement ferme peut bénéficier d'un aménagement de peine. Les règles pour aménager une peine dépendent de sa durée et de la situation personnelle du condamné. Si l'aménagement n'est pas possible, le condamné effectuera sa peine en prison.