Le calcul pratique de l'épaisseur minimale de l'isolant (en mètre) : e(m)= λ (W/m.K) x R (m². K/W), où λ (se prononce "lambda")= coefficient de conductivité thermique, valeur fournie par le fabricant de l'isolant. Plus ce coefficient est petit meilleur est l'isolant.
Pour avoir la valeur de R, la formule est R = e / λ. R dépend donc de l'épaisseur du matériau (e ou la hauteur de l'isolant, exprimée en millimètre) et de son coefficient lambda ( sa conductivité thermique λ).
Pour une isolation des murs efficace et ainsi avoir accès aux subventions mises en place par l'État, il faut donc prévoir une épaisseur de 8 à 14 cm selon le matériau utilisé. Pour une isolation des murs élevée, prévoyez plutôt 11 à 20 cm d'épaisseur selon le type d'isolant posé.
Il faut connaitre la hauteur du mur en mètre ainsi que sa longueur (formule : hauteur X longueur). On multiplie ensuite la hauteur par la longueur pour connaitre la surface du mur en mètre carré : m2.
Le prix de pose d'une isolation par l'intérieur est en moyenne de 30 € à 55 € HT du m². Le prix de pose d'une isolation par l'intérieur, matériaux compris, est de 33 € à 90 € HT en moyenne. Le prix de pose d'une isolation par l'extérieur, matériaux compris, se situe entre 70 € et 190 € HT le m² environ.
La règle c'est: La quantité en m3 = la surface dalle (m2) x l'épaisseur (m). Si vous avez mesuré la longueur et la largeur en mètres et l'épaisseur en centimètres ou en pouces, vous devez convertir la mesure d'épaisseur en mètres (m) avant de calculer le volume.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Pour l'isolation intérieur de votre mur, l'épaisseur idéale d'un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L'épaisseur est étroitement associée à la résistance thermique R de l'isolant. Plus la valeur R est élevée, plus le matériau est performant.
À retenir. Commencez par isoler le toit de votre maison, car c'est par là que s'échappe la chaleur en premier. Suivent les murs, les planchers bas, les fenêtres.
Une sensation de paroi froide
Pour vous en assurer, faites ce test simple. Posez votre main sur un mur : si le mur est froid, c'est le signe d'une mauvaise isolation thermique ; si le mur est chaud mais se refroidit à proximité d'une fenêtre ou d'une porte, c'est le signe d'une mauvaise isolation de votre menuiserie.
Le calcul pratique de l'épaisseur minimale de l'isolant (en mètre) : e(m)= λ (W/m.K) x R (m². K/W), où λ (se prononce "lambda")= coefficient de conductivité thermique, valeur fournie par le fabricant de l'isolant. Plus ce coefficient est petit meilleur est l'isolant.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Méthode d'évaluation rapide à partir de la surface
Une idée des déperditions calorifiques d'un logement ou d'une pièce est obtenue en multipliant son volume par 40. DT = V x 40 en watts. V : volume en m3 du logement ou de la pièce.
Le coefficient de résistance thermique mesure la performance d'un isolant thermique, soit sa capacité à résister aux températures, chaud ou froid. Il est représenté par la lettre R et est exprimé en m². K/W (Kelvin par Watt).
Ainsi, pour les murs, l'isolation minimale requise doit avoir une résistance thermique R= 3.7 m2 K/W. En ce qui concerne les combles aménagés, la résistante thermique R minimale attendue est de 6 m2 K/W. Les combles perdus, quant à eux, exigent une résistance thermique minimale R=7 m2 K/W.
Recourir à un enduit isolant extérieur de faible épaisseur. Il peut s'agir de polystyrène expansé et de fibre de verre ou bien encore d'un mortier colle. Un ragrément peut s'avérer indispensable avant de poser l'enduit. Il permet de gommer toutes les aspérités et irrégularités des murs.
Cela dépend de l'épaisseur de choisie et des isolants comparés. La laine de verre étant le meilleur isolant mince, c'est elle qui présentera souvent le meilleur ratio isolation / épaisseur.
Extrudé ou expansé, le polystyrène est un bon isolant thermique. Il présente une conductivité thermique comprise entre 0,029 et 0,038 W/m.K. ll favorise de ce fait peu les échanges de chaleur et permet de lutter contre les ponts thermiques.
Le pare-vapeur est déconseillé pour la construction neuve avec des matériaux sains, en ossature bois ou pour la rénovation de bâtisses construites avec des matériaux naturels. Sa valeur SD est très élevée : il transforme un logement en boite à oeufs thermique dont aucune paroi ne peut respirer.
L'isolation des murs par l'intérieur qui consiste à placer des plaques d'isolant (liège, plaques de polystyrène, etc.) directement sur la paroi. Elle peut aussi être réalisée par soufflage. On soufflera alors un isolant entre le mur et une contre-paroi.
Pour isoler un mur de l'intérieur sans perdre trop de place, il est possible de projeter un isolant directement dans la cloison. On peut aussi choisir de poser des panneaux rigides, qui seront collés sur le mur. Certaines autres méthodes d'isolation des murs comme les peintures isolantes laissent quelquefois à désirer.
Le volume est trouvé grâce à la formule C² x h / 4π, comme pour cuber un arbre abattu.
La formule utilisée est Hauteur X Longueur, il faut savoir donc la hauteur du mur en mètre et aussi sa longueur en mètre. On fait la multiplication ensuite pour connaitre la surface du mur en mètre carré (m2). Exemple : Le mur fait 2,20 m de hauteur et 3,60 m de longueur.
Si vous souhaitez carreler un mur, mesurez la hauteur puis la largeur de celui-ci à l'aide d'un mètre et calculez sa surface en m2 comme suit : hauteur du mur x largeur du mur.