Lors des poussées, il est important de lui assurer l'environnement le plus stable possible. Les disputes ou conversations trop animées doivent être évitées en sa présence. Au contraire, il faut s'adresser à elle/lui avec calme, et parler posément de manière générale.
Dialoguer avec le patient
Les proches doivent apprendre à mieux comprendre le schizophrène et à communiquer avec lui. Ils doivent aussi le rassurer et lui rappeler que les progrès de la prise en charge thérapeutique permettent désormais d'améliorer la vie de nombreux patients schizophrènes.
Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier. Indiquez-lui plutôt qu'elle pourra vous parler plus tard si elle le désire.
Essaie de ne pas pousser la personne.
Respecte son rythme, et si les choses sont trop intenses, suggère de faire une pause. Fais comprendre à la personne que tu es là pour elle si elle veut en parler plus tard. Tu peux lui rappeler ses forces, qu'il y a de l'espoir et que tu es là pour la soutenir.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent et les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes. Les conséquences sont lourdes.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Rester à l'écoute. Il est essentiel de rester toujours à l'écoute de la personne schizophrène, de ne pas nier ni minimiser ses peurs ou ses doléances. Il faut savoir que selon un article de l'Inserm, un patient schizophrène sur deux fera au moins une tentative de suicide.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
Les médicaments antipsychotiques peuvent contribuer à contrôler les symptômes et une assistance psychologique peut aider les adolescents et les membres de la famille à apprendre à gérer le trouble.
A verbaliser ses interrogations sur l'adéquation de la situation présente, du traitement en cours. Les patients schizophrènes ont souvent une sensibilité exacerbée : ils perçoivent de façon amplifiée l'angoisse d'un proche. Mieux vaut la verbaliser en proposant de la soumettre à l'avis d'un soignant.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Le diagnostic posé, le malade doit accepter sa maladie pour adhérer aux traitements, qui « permettent une vie quasi normale et une évolution favorable de la pathologie. On peut guérir de la schizophrénie, c'est important de le dire. » À condition d'avoir un bon accompagnement et des structures adaptées.
Ne faites pas pour autant semblant de le croire, ce qui attiserait son délire. Contentez-vous de lui dire que vous, vous ne voyez/vous n'entendez rien et ne vous attardez pas sur l'hallucination en elle-même. Concentrez-vous plutôt sur la réaction de votre proche à cette hallucination.
La schizophrénie désorganisée a tendance à être le plus grave des sous-types de schizophrénie7.
L'admission en soins psychiatriques sans consentement se fait soit sur décision du directeur d'établissement à la demande d'un tiers ou en cas de péril imminent pour la personne, soit sur décision du préfet lorsque les agissements de la personne compromettent la sûreté des personnes ou, de façon grave, l'ordre public.
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent.
6) Quelques conseils généraux dans la communication
Concernant les convictions délirantes, il faut éviter de les contredire et de les approuver. Dire plutôt : « c'est ta vision des choses, pas la mienne, je ne comprends pas bien ce que tu dis là.» Le plus important est de maintenir la relation avec le malade.
Pour prévenir une éventuelle décompensation psychotique, il faut maintenir ses repères, éviter l'ennui, continuer d'avoir une vie sociale, être au courant de l'actualité sans se focaliser sur les événements négatifs et pouvoir échanger avec les autres.
Une pathologie d'origine génétique et environnementale. La schizophrénie est une maladie dont l'origine est plurifactorielle. Son développement résulterait d'une interaction entre gènes et environnement, suggérant qu'il existe une vulnérabilité génétique précipitée par des facteurs environnementaux.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
Une relation de couple s'entretient et demande des efforts si on veut la préserver. Il ne faut jamais cesser de faire des compliments à l'autre, de lui faire plaisir, d'écouter ses besoins, ses émotions, ne jamais tenir l'autre pour acquis.