Dans les cas de péritonite primaire, le traitement est médical, il repose sur des antibiotiques adaptés au germe. Le traitement de la péritonite secondaire est une urgence chirurgicale. Il a pour but de traiter la cause de l'infection (ablation de l'appendicite, suture d'un ulcère…) et de laver la cavité abdominale.
Au préalable, des antibiotiques sont administrés par voie veineuse. Il s'agit alors, par une incision de l'abdomen, de nettoyer l'ensemble de la cavité abdominale par un lavage péritonéal, puis de traiter la cause de la maladie (ablation de l'appendice, suture d'un ulcère...).
Le traitement de la péritonite est une urgence vitale nécessitant une prise en charge combinée médicale et chirurgicale. La chirurgie permet de traiter la cause de la péritonite et le lavage de la cavité abdominale. L'intervention est réalisée par coelioscopie ou laparotomie (cf chapitre spécifique).
Le plus souvent elle est provoquée par la perforation d'une petite partie de la paroi de l'estomac ou de l'intestin suite à une maladie, par exemple une appendicite. Les bactéries de l'organe infecté se répandent dans la cavité abdominale, transmettant ainsi l'inflammation au péritoine.
Les traitements suivants sont recommandés par la conférence de consen- sus sur la prise en charge des péritonites communautaires : amoxicilline/acide clavulanique + gentamicine ; ticarcilline/acide clavulanique + gentamicine ; céfoxitine ; céfotaxime ou ceftriaxone + imidazole ; gentamicine + imidazolé (à réserver aux ...
La façon de reprendre son alimentation après l'intervention est importante pour le résultat à long terme. Une alimentation liquide est proposée au début pendant 15 jours puis une alimentation semi-liquide puis mixée et enfin moulinée avant de reprendre une alimentation normale.
avec une sensation de "coup de poignard" dans la région abdominale ; associée à des nausées ou des vomissements ; associée à une fièvre (38°C ou plus) ; associée à des ballonnements (ventre dur et gonflé) ou à une constipation.
La prévention au moyen d'agents antifongiques tels que la nystatine par voie orale ou le fluconazole réduit le risque de péritonite fongique suite à un traitement antibiotique.
Quelle est l'évolution habituelle d'une péritonite généralisée ? L'évolution peut être rapidement mortelle par état septique sévère, ou syndrome de défaillance polyviscérale. Il peut se produire des complications septiques locales avec formation d'abcès intrapéritonéaux (voir 8.4.2.)
Le scanner de l'abdomen est indispensable en cas de doute diagnostique. Il peut retrouver un pneumopéritoine ou un épanchement non visible sur les radiographies simples et peut montrer des signes liées à la cause (appendicite, diverticulite…) dans le cadre d'une péritonite secondaire.
les adsorbants intestinaux (diosmectite, attapulgite, charbon végétal, crospovidone) sont utilisés en cas de ballonnements ou de diarrhée.
Lors de colite, il est possible d'utiliser la phytothérapie pour soulager les symptômes. - SIPF® de passiflore + mélisse + valériane (1 cuillerée à café par jour pendant trois mois) pour apaiser. - Chardon-marie, curcuma, radis noir (TM ou gélule) pendant trois mois pour améliorer la fonction hépatique.
La bouillotte bien chaude contre le ventre peut aider. Une douche ou un bain peuvent soulager si l'on n'est pas ballonné. Pour les brûlures d'estomac : tisane anisée ou à base de cardamone ou de cannelle peuvent réduire les risques. Les tisanes de mélisse et camomille matricaire peuvent également être utilisées.
Activité physique pour dégonfler et vider son ventre des gaz
Il existe également des postures de yoga qui libèrent le ventre et les gaz : allongé sur le dos, recroquevillez les genoux vers vous et basculez légèrement à droite et à gauche. Vous pouvez également tester le "stomach vacuum" ou "aspirateur à estomac".
En cas de douleurs au ventre, vous pouvez prendre un antalgique type paracétamol (Doliprane°, Dafalgan°). Cela pourra également vous soulager en cas de fièvre. Si vous avez des crampes d'estomac, il est préférable de prendre un antispamodique type Spasfon°.
Pour enrayer une crise d'appendicite, l'opération chirurgicale reste massivement utilisée. Pourtant, dans des cas de petite inflammation, le recours à l'antibiothérapie reste possible.
Lorsque l'appendice est obstrué, les germes et bactéries se multiplient, causant ainsi une infection. Plus rarement, il arrive que l'appendice soit bloqué par : Un corps étranger : accumulation de pépins et /ou graines de fruits et légumes (pommes, raisins, etc.).
Le choc septique est habituellement causé par des bactéries. Les bactéries peuvent entrer dans le sang par des dispositifs médicaux comme les cathéters et l'équipement intraveineux. Elles peuvent aussi le faire lors d'interventions médicales ou chirurgicales.
Le traitement des infections intra-abdominales repose schématiquement sur un contrôle correct du foyer infectieux (par drainage percutané ou chirurgical, résection, anastomose, dérivation, simple suture...) et sur une antibiothérapie destinée à éliminer les bactéries qui pourraient persister.
Ce médicament est par exemple utilisé dans le traitement d'infections dentaires (abcès), pulmonaires (pneumonie), cutanées (érysipèle) et ORL (angine, otite moyenne aiguë, sinusite).
Mangez des bananes en chips ou crus, des raisins secs bio, des compléments alimentaires contenant du magnésium s'il le faut, car ce nutriment détend les muscles de l'intestin et assure une bonne digestion en absorbant les gaz intestinaux.