Est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre.
Les formes de complicité en droit pénal
Il peut s'agit de la provocation à commettre l'infraction ou la fourniture d'instructions pour la commettre. L'article 121-7 du Code pénal précise que ce type de complicité peut prendre la forme de don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir.
Il est important de souligner que la complicité est toujours punie en cas de crime ou de délit, que ce soit par aide ou assistance, ou instigation, mais elle ne le sera, en cas de contravention, que par instigation (provocation ou instructions).
Le texte énonce qu'« est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui, sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation ». aura provoqué à une infraction ou donnée des instructions pour la commettre. » en droit pénal.
Sanction pénale. Au titre de l'article 121-6 du Code pénal, le complice encourt en théorie une peine identique à l'auteur de l'infraction. Les peines ne sont pas liées : un auteur peut être déclaré irresponsable et ne pas être condamné, tandis que son complice, lui, peut être condamné.
Celle-ci veut que « tout coauteur aide nécessairement l'autre coupable et puisse être, par la force des choses, considéré comme son complice » (Cass. [...] [...] La qualification de l'individu en tant que coauteur ou complice va impacter sur l'application du droit quant à leur poursuite.
collusion, connivence, entente, intelligence. – Vieux : compérage.
Nom commun. (Justice) Coopération directe à la commission d'une infraction. Aide nécessaire à un délit ou à un crime commis.
– Le complice n'a pas commis lui-même l'infraction principale mais y a participer (élément matériel) ; – Le complice a eu l'intention de participer à l'infraction principale (élément intentionnel) : il doit connaitre le caractère pénalement répréhensible du fait principal.
Lorsque l'auteur est déclaré irresponsable sur cause subjective, le complice lui reste punissable car le fait principal est objectivement punissable.
Le complice doit savoir que l'acte envisagé est pénalement réprimé, et doit s'engager volontairement à aider l'auteur de manière plus ou moins directe. Aussi, celui qui a laissé faire quelqu'un en connaissance de cause alors qu'il connait l'interdiction est considérée comme coauteur.
L'article 434-1 du C.P. prévoit et réprime le délit. La personne doit avoir constaté la commission d'un crime ou qu'un crime est en train de se commettre. L'obligation de dénonciation ne concerne que les infractions de nature criminelle, mais peu importe la nature du crime.
Est auteur d'une infraction celui qui la commet matériellement ou se sert d'un être pénalement irresponsable pour la faire commettre ou contraint sciemment autrui à la commettre.
Dans la jurisprudence, le commencement d'exécution est défini comme « les actes tendant directement au délit et accomplis dans l'intention de le commettre » (Cour de cassation, 29 décembre 1970) ou encore « les actes devant avoir pour conséquence directe et immédiate de consommer le crime, celui-ci étant entré dans la ...
Qu'est-ce que la complicité ? La complicité entre deux ou plusieurs personnes est le fait d'agir dans le même sens, de se comprendre et de se soutenir de façon inconditionnelle, grâce à un mot ou un geste. Être complice démontre un attachement émotionnel et affectif ainsi qu'une confiance importante en l'autre.
Le mandat criminel se caractérise par le fait d'inciter une personne à commettre un assassinat ou un empoisonnement, sans succès. L'infraction suppose donc un acte d'incitation. Toutefois, pour qu'il y ait mandat criminel, cette incitation doit impérativement restée infructueuse.
Le nouveau code pénal désigne dans l'article 121 – 4 comme auteur la personne qui commet les faits incriminés ou qui tente de commettre l'infraction à condition que la tentative soit punissable. Or la tentative est générale en matière de crime, alors qu'elle est spéciale en matière de délit.
Grands principes
Le droit pénal français est commandé par le principe de légalité, et ses trois corollaires, le principe d'interprétation stricte de la loi, l'application de la loi pénale dans le temps et l'application de la loi pénale dans l'espace.
Les causes de justifications peuvent revêtir trois formes : l'état de nécessité, la légitime défense et les ordres imposés. Ces justifications ont pour effet de rendre licite un fait normalement illicite.
COMPLEXITÉ, subst. fém. Caractère de ce qui est complexe, fait d'être complexe (souvent par rapport à un objet de même nature qui l'est moins). Une complexité croissante; une extrême complexité; d'une complexité infernale.
Synonyme : bonté, charité, complaisance, compréhension, cordialité, générosité, gentillesse, indulgence, magnanimité, obligeance, sympathie, tolérance. – Littéraire : bénignité, clémence, débonnaireté, faveur, mansuétude.
allié, alliée
1. Peuple, pays auquel on est uni par un traité. 2. Personne unie à d'autres par parenté résultant de mariage.
coauteur, coauteure
1. Auteur qui travaille ou a travaillé avec d'autres à un même ouvrage. 2. Individu qui collabore de fait, à titre principal, avec d'autres à une même infraction, en participant directement à la commission de cette infraction.
--------Les critères de distinction entre la coaction et la complicité apparaissent en comparant les éléments matériels de ces infractions. Le coauteur commet un acte répréhensible matériel constitutif du fait tandis que le complice ne réalise qu'un acte de complicité prévu par la loi.
L'INFRACTION ET SES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS
Le droit pénal prévoit les trois éléments de l'infraction, légal, matériel et moral, les causes d'irresponsabilité (trouble mental, contrainte, minorité). Les infractions pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions.