L'enfant doit être le moins surpris possible. Évitez le plus possible les moments pendant lesquels vous avez bébé dans les bras et faites quelque chose d'autre en même temps. Il faut que vous lui fassiez perdre cette habitude et que vous diminuiez les minutes où vous le portez.
Lui proposer des câlins aux temps forts de la journée.
Ce peut être à l'accueil du matin, au repas du midi, au moment du goûter et avant l'arrivée des parents en fin d'après-midi. Même si vous ne pouvez lui accorder qu'une seule minute, c'est une minute qui lui appartiendra, où il ne vous aura rien que pour lui.
Tentez de le poser dans son lit très progressivement : écartez-le de votre corps, déposez-le en veillant à garder vos bras autour de lui quelques minutes, puis enfin retirez-les tout doucement, sans faire de geste brusque. Il ne reste plus qu'à sortir de la chambre sans faire de bruit.
Une grande curiosité La volonté d'être constamment dans les bras ne signifie pas nécessairement que votre enfant est en pleine angoisse de séparation. En effet, ce désir peut tout simplement traduire une grande curiosité de sa part de découvrir le monde.
S'il veut être dans tes bras, c'est qu'il en ressent le besoin. Un besoin d'être rassuré, de se sentir en sécurité dans des bras chaleureux, plutôt que dans une grande chambre ou seul dans un transat. La solution de plusieurs mamans est de porter leur bébé en écharpe ou de l'emmailloter pour qu'il se sente en sécurité.
Ensuite, quand l'enfant commence à bouger dans les bras, vers six mois, on arrête de le bercer pour qu'il arrive à trouver de lui-même cet apaisement. »
La réponse du Dr Pfersdorff. Prendre son bébé pour qu'il s'endorme dans les bras est tout sauf une mauvaise habitude ! C'est bon pour l'enfant, on le sait, toutes les neurosciences vont dans ce sens là.
Mais durant cette période, qui dure selon les bébés 4-6 mois, sa place est dans vos bras, ou encore mieux en peau à peau, un maximum, tout le temps, et encore plus. On ne s'habitue pas aux bras, on ne devient pas capricieux à 3 mois.
Un bébé doit, au cours des 3 premiers mois, passer presque tout le temps dans les bras de sa maman, de son papa ou d'un autre adulte de l'entourage (grand-parent par exemple).
Puisqu'ils ont la nourriture à proximité, qu'ils synchronisent leur respiration avec celle de leurs parents et puisqu'ils se sentent en sécurité, les bébés qui dorment contre leurs parents dorment mieux.
Ainsi, ses 9 premiers mois de vie font office de seconde grossesse. Porter son bébé contre son buste revient à remplacer le cocon utérin, c'est ce qu'on appelle l'« utérus avec vue ». Vous l'aurez compris : on ne l'a donc jamais trop dans les bras !
Pour désamorcer une crise, tentez de changer de sujet ou de lui proposer des solutions. Si c'est un jouet qui ne fait pas ce qu'il veut, par exemple, montrez-lui comment l'utiliser adéquatement. Si c'est plutôt à cause d'une de vos décisions qui ne l'arrangent pas, changez-lui les idées.
À mi-chemin entre les deux courants de pensée qui consistent, d'un côté, à laisser pleurer un enfant et, de l'autre, à répondre à chacune de ses sollicitations, cette méthode s'adresse aux bébés en âge de faire leur nuit, c'est-à-dire vers 3 ou 4 mois.
Il a mal ou ne se sent pas bien et il a besoin d'être rassuré. C'est souvent lors de ces périodes que bébé demande à s'endormir dans les bras. À noter : le simple fait que bébé ait trop chaud peut aussi l'empêcher à trouver le sommeil. Veillez à ce que son confort soit optimal au moment où vous le couchez.
La préadolescence, période compliquée pour les parents
C'est donc entre 11 et 12 ans que les parents vivraient le plus mal la grande aventure de la parentalité. Pour en venir à ces affirmations, les chercheurs ont interrogé 2200 mères d'enfants de tous âges, aussi bien nourrissons que majeurs.
Effectivement, le syndrome de KiSS est un blocage de la jonction crânio-cervicale, c'est à dire de la première articulation entre la base du crâne et la première vertèbre cervicale. Cette dysfonction articulaire a pour conséquence, une adaptation posturale de l'ensemble du corps.
Il ne faut jamais prendre par les aisselles pour le soulever. Cela raidit son dos et peut être dangereux. Il faut toujours le soulever en prenant les fesses et la tête, ses genoux sont repliés sur le ventre ; il est en position est semi-arrondis, et votre main soutient son crâne (et non sa nuque).
Dans la journée, le bébé doit être couché dans son lit dès qu'il commence à présenter des signes de fatigue. Pour les siestes, il ne faut pas qu'il soit dans le noir total, un peu de lumière dans sa chambre lui permettra de différencier les siestes du sommeil de nuit.
Certains bébés ont plus besoin d'être « contenus », pris dans les bras que d'autres. Ils peuvent manifester une angoisse en pleurant, notamment au moment du coucher, lorsque leur mère les dépose dans le lit. Normalement, cette nature s'exprime très rapidement, dès les premiers jours de vie.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.
Un endormissement autonome
Cela peut se faire tout doucement dès les premières semaines en couchant bébé dans son lit quand il est somnolent. Puis en le couchant parfaitement éveillé (vers deux ou trois mois bébé devrait en être capable) et en le laissant s'endormir seul.