Naître et passer quinze ans dans un monastère bouddhiste, puis partir en isolement pendant trois ans pour devenir lama, c'est à dire "sage" dans la tradition tibétaine, c'est le destin hors du commun d'Hermès Garanger.
Les moines tibétains choisissent traditionnellement le dalaï lama à travers une quête rituelle qui peut prendre plusieurs années, avec un comité itinérant qui recherche des signes qu'un jeune enfant puisse être la réincarnation du dernier chef spirituel.
Moine ou prêtre bouddhiste, particulièrement au Tibet et en Mongolie, qui se distingue par sa sagesse et son enseignement.
Reconnu par ses fidèles comme une émanation du bodhisattva de la compassion, le dalaï-lama, outre son autorité spirituelle, a exercé le pouvoir temporel à la tête du gouvernement tibétain de la période Ganden Phodrang (1642-1959) mis en place par le 5e dalaï-lama entre le XVII e siècle et le milieu du XX e siècle au ...
L'ambassadeur américain chargé de la liberté religieuse, Sam Brownback, a plaidé vendredi pour que les Nations unies jouent un rôle dans la désignation du prochain dalaï lama, l'actuel, Tenzin Gyatso, étant âgé de 84 ans.
Historiquement, le dalaï-lama jouit d'un double statut, politique et religieux. Dans la religion bouddhiste, il est en effet considéré comme la réincarnation du bodhisattva (l'équivalent d'un saint dans le bouddhisme) de la compassion, et représente, à ce titre, la plus haute autorité spirituelle de cette religion.
Le temple des Lamas est le temple bouddhiste tibétain le plus important en dehors du Tibet, ainsi que l'un des temples les plus populaires de Pékin. Construit au XVIIe siècle comme palais du prince Yongzhen, le temple des Lamas est devenu en 1744 un monastère important pour les moines lamas.
Palais-forteresse (ou dzong) construit à Lhassa au XVIIe siècle par le 5e dalaï-lama, Lobsang Gyatso, le palais du Potala fut le lieu de résidence principal des dalaï-lamas successifs jusqu'en 1959, date de la fuite du Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, à Dharamsala en Inde.
Il y a soixante ans, le 14e dalaï-lama fuyait le Tibet face aux troupes chinoises. Ce défenseur de la paix vit depuis le 17 mars 1959 à Dharamsala, capitale des Tibétains en exil, dans le nord de l'Inde.
Les sources chinoises ne s'accordent pas sur la date à laquelle, selon elles, le Tibet serait devenu une partie intégrante de la Chine. Disons brièvement qu'elles remontent soit à la dynastie mongole des Yuan (1277-1367), soit à celle mandchoue des Qing (1644-1911).
Le titre de dalaï-lama existe depuis le 14e siècle et celui qui le détient est le chef spirituel et temporel des Tibétains. Son rôle est de présider aux destinées du peuple tibétain dans le respect de tous les êtres vivants.
Ayant atteint le nirvāna, le bouddha (comme l'arhat) vit sa dernière existence ; la mort signale l'extinction totale (parinirvana). Dès l'origine, le bouddhisme reconnaît, outre le Bouddha de notre ère, plusieurs bouddhas du passé qui l'ont précédé.
Pour les Tibétains, le dalaï-lama (dalaï signifiant en tibétain « océan » et lama « maître spirituel », ce qui, en accolant les deux, se traduit par « océan de sagesse ») est une émanation de Chenrezig, le bodhisattva (équivalent d'un saint, dans le bouddhisme) de la compassion et protecteur du Tibet.
Étymologie. (Nom 1) (1598) De l'espagnol llama , le mot apparait dans Histoire naturelle et moralle des Indes, tant Orientalles qu'Occidentalles, de José de Acosta traduit par Robert Regnault ; Le mot espagnol est une translittération du quechua liama .
Le bouddhisme est, avec le jaïnisme, la seule religion traditionnelle non théiste. Le bouddhisme considère que tous les êtres sensibles deviendront inévitablement un jour un bouddha[1] à l'égal de tous les bouddhas passés, présents et futurs. Or un bouddha n'est pas (un) Dieu. Selon le bouddhisme, Dieu n'existe pas.
Elle repose sur l'enseignement de Bouddha, qui s'intéressait à la vie, au bonheur et à la vérité. Le bouddhisme est une religion fondée par Siddharta Gautama. On appelle les fidèles du bouddhisme les bouddhistes.
Le titre de lama (tibétain : བླ་མ་, Wylie : bla ma, contraction de bla na med pa, « insurpassable ») est donné à un enseignant religieux du bouddhisme tibétain.
Il ne concerne pas l'aspect institutionnel, social. Ce n'est donc pas une religion qui a une emprise directe sur la société. C'est une religion non-théiste mais qui n'est pas pour autant athée : les dieux sont tolérés, mais pas vénérés. Elle met en avant l'esprit pour présenter le monde, agir avec le monde.
Bouddha serait mort après avoir mangé de la viande avariée. Certains disent qu'il est mort d'une intoxication alimentaire due à de la viande de porc contaminée. D'autres disent qu'il est mort après avoir mangé un champignon vénéneux. Ses derniers mots auraient été : "Toute cette pourriture.
Autrefois appelé « directeur de conscience », celui qui assume cette tâche aujourd'hui est connu comme « directeur spirituel », ou plus fréquemment « accompagnateur » ou « guide spirituel ». Dans le passé, et jusqu'au concile Vatican II, le directeur spirituel était presque toujours un prêtre.
Textes du theravâda
Le Vinaya Pitaka, en cinq volumes, contenant des règles de discipline pour le Sangha des moines et nonnes bouddhistes ; L'Abhidhamma Pitaka, en sept volumes, contenant une systématisation philosophique de l'enseignement du Bouddha.