Interrogée par: Claudine Aubry-Texier | Dernière mise à
jour: 12. Oktober 2022 Notation: 4.6 sur 5
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Pour savoir dire non, il ne faut pas accabler son conjoint avec un « tu » comme un « tu peux arrêter ? ». Dans ce cas, on lui fait comprendre que c'est lui le problème et non pas que c'est nous qui ne voulons pas, ne souhaitons pas. Par conséquent, le mieux est d'employer un « je » et de lui apporter des explications.
Soyez honnête au sujet de vos sentiments. Essayez de dire quelque chose comme ceci : « Je dois rejeter quelqu'un et cette situation me rend nerveuse. » ... Donnez priorité à vos sentiments.
Ne dites pas « oui » juste parce que vous ne voulez pas dire « non ». ...
Pour dire non à la demande et ne pas blesser l'ego du partenaire, le mieux est: D'employer le pronom personnel « je » pour exprimer son sentiment. Souvent, si nous commençant par tu, c'est pour se plaindre de l'autre.
Faites montre de politesse. Le simple fait de lui avoir dit que vous n'avez pas des sentiments pour lui ne veut pas dire que vous avez le droit d'être grossier envers lui ou de l'ignorer. Ne pensez pas que votre choix le rend faible ou le détruit. Il va surpasser cela, traitez-le donc en tant qu'être humain.
Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas ». En justifiant de suite votre refus, vous pouvez compliquer la situation, vous emmêler les pinceaux et vous mettre tout seul dans l'embarras. De plus des justifications à outrance entraînent la méfiance. Mieux vaut rester concis donc.
Donnez-lui les vraies raisons de votre rejet, mais ne l'accusez pas. ...
Au lieu de lui dire : « je ne peux pas passer mes journées avec un flemmard bordélique qui ne fait rien de sa vie », dites-lui plutôt : « je suis le genre de personne qui a besoin d'ordre et de structure dans sa vie. »
Ne lui donnez pas de faux espoirs. Dites quelque chose comme ceci : « je suis désolée, mais je n'ai aucun intérêt romantique pour vous. Je sais que votre âme sœur vous attend quelque part. ... Dites-lui juste non.
N'inventez pas des excuses et ne ressentez pas le besoin de mentir. ...
Il est important de savoir (se) dire stop au moment où l'on comprend que les choses n'iront pas plus loin ou que vous avez atteint vos limites en termes de patience ou d'amour. Cependant, il est important de faire les choses bien car une rupture mal faite peut laisser des cicatrices longtemps.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
La capacité d'une personne à dire non est d'abord conditionnée par les limites établies par son éducation et son expérience. Si enfant, elle n'a pas été écoutée, si son refus a rarement été accepté, elle aura d'autant plus de mal à oser dire non car elle ne se pense pas légitime.
Pourquoi est-ce difficile de dire non et de s'affirmer ? Tout d'abord, la plupart du temps, la peur d'être rejeté, de ne pas être apprécié, ou bien celle de se tromper, de faire un mauvais choix. Cette tendance vient d'un besoin commun à beaucoup d'êtres humains : le besoin d'appartenance et d'intégration sociale.
Vous devez assumer votre non et pour cela, le dire en face à face. Bannissez le mail et répondez lorsque vous êtes seul(e) avec la personne et mettez-vous dans une posture d'égal(e) à égal(e). Pas question que l'un soit assis et l'autre debout.
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Dites simplement que vous ne pouvez pas, sans vous justifier et sans mentir, au risque de donner l'impression que votre refus n'est pas légitime. Vous avez le droit d'être fatigué, vous avez le droit de vouloir rester chez vous, vous avez le droit de dire non à ce que vous voulez.
William Ury décortique la tension que nous éprouvons chaque jour entre notre désir de dire non, pour affirmer notre préférence, et notre peur de détruire la relation. Trop souvent, quand nous osons exprimer un refus, nous disons « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens.