Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
La réanimation cardio-pulmonaire associe deux gestes: les compressions thoraciques (massage cardiaque) le bouche-à-bouche (ventilation artificielle)
La réanimation cardiopulmonaire (RCP) ou réanimation cardiorespiratoire (RCR) (en anglais, Cardiopulmonary resuscitation ou CPR) est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsqu'une victime a fait un arrêt cardiorespiratoire (ACR) : son cœur ne bat alors plus, privant de sang les ...
Une RCP est requise pour tout nouveau patient atteint de cancer, dans le but de lui proposer une stratégie thérapeutique dans le cadre de son Programme Personnalisé de Soins (PPS). Une modification importante du traitement nécessite également une RCP.
Pour mener à bien une RCP sur un enfant ou un bébé, il faut alterner 30 compressions thoraciques avec 2 insufflations.
Les études montrent que la réalisation continue des compressions thoraciques est essentielle pour la survie et les interrompre pour des insufflations de secours pourrait augmenter le risque de décès.
La particularité est qu'il faut commencer par 5 insufflations. En effet, la cause de l'arrêt cardiaque est le manque d'oxygène, il faut donc en apporter à la victime le plus vite possible.
Maintenez vos mains en position sur le sternum. La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations. S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque.
Chez le nouveau-né en détresse, il est recommandé de pratiquer 5 premières insufflations prolongées au masque facial, d'une durée de 2 à 3 secondes, d'un volume égal à environ 6 ml.kg-1, à pression constante (30 cmH2O chez le nouveau-né à terme, 20-25 cmH2O chez le prématuré).
Pratiquer 100 compressions par minute, par séquences de 30.
Pour cela, il faut se placer à genoux à côté de la victime et positionner ses mains l'une sur l'autre. Il faut ensuite appuyer de tout son corps sur son thorax et enfoncer ses mains de 5 à 6 centimètres, en remontant entre chaque compression.
Il est communément accepté que la persistance d'une asystolie de plus de 20 min en l'absence d'une cause réversible en cours de Réanimation Cardio Pulmonaire Spécialisée (RCPS) constitue un fondement pour arrêter la réanimation dans la majorité des cas.
Un bon massage cardiaque doit être effectué à une fréquence allant de 100 à 120 compressions par minute. Ce rythme correspond donc à environ 2 compressions par seconde. La réanimation cardio-pulmonaire doit donc être maintenue à ce rythme jusqu'à l'arrivée d'un défibrillateur automatisé externe ou des secours.
Présentez-vous et expliquez à la victime ce que vous allez faire afin de la rassurer. Vérifiez qu'elle est consciente et respire normalement (cf. partie sur l'inconscience). Le pronostic vital est souvent en jeu en cas d'altération de la conscience ou de la respiration.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
L'analyse précoce du rythme cardiaque permet de distinguer les rythmes « chocables » (fibrillation ventriculaire – FV ; tachycardie ventriculaire sans pouls – pTV) des rythmes « non chocables » (activité électrique sans pouls – AESP ; asystolie).
Poursuivre la réanimation selon le rythme de 30 compressions thoraciques suivi de 2 insufflations jusqu'à ce que le médecin l'interrompe en vérifiant toutes les 2 minutes l'éventuelle reprise de pouls.
L'infarctus du myocarde, communément appelé crise cardiaque, se produit lorsqu'un caillot* Un caillot est aussi fréquemment appelé un thrombus. obstrue partiellement ou complètement une artère*
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Associée à une douleur caractéristique, la prise de la tension montre une chute de la pression artérielle associée à une diminution de l'écart entre la pression maximale et minimale (par exemple la tension passe de 16/8 à 13/10).
Si l'on constate que la personne est inconsciente, il est alors primordial d'appeler du secours. En attendant l'arrivée des services d'urgence, il faut immédiatement libérer les voies respiratoires de la victime.