La production de deux hormones s'en ressent: celle d'œstrogène chute et celle de progestérone cesse complètement. Cette évolution majeure pour la femme entraîne de profonds bouleversements physiologiques, dont l'un des plus fréquents est la dégradation du sommeil.
La phytothérapie vient également à la rescousse des femmes ménopausées souffrant de fatigue intense. L'aubépine, la passiflore, la mélisse et la valériane sont de bonnes sources pour faciliter le sommeil. Elles peuvent aussi être consommées en infusions. Le magnésium, est lui aussi indiqué pour réduire la fatigue.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Au cours de cette période difficile, un tiers des femmes souffrent d'insomnie. L'insomnie constitue un trouble fréquent à la ménopause. Ce mauvais repos découle souvent des épisodes de suées nocturnes qui réveillent plusieurs fois, surtout en deuxième partie de nuit, quand la proportion de sommeil lent profond diminue.
Si la plupart des femmes sont ménopausées vers l'âge de 51 ans, certaines voient leur cycle s'arrêter bien plus tard.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Pourquoi les personnes âgées se lèvent-elles plus tôt ? Le sommeil nous est indispensable. Pendant que nous nous reposons, l'organisme se régénère et recharge les batteries. Cependant, on note que plus on avance dans la vie, moins le besoin de sommeil est important et plus les personnes se lèvent tôt.
La vitamine B6 à l'arrivée de la ménopause
La pyridoxine (vitamine B6) agit contre les fluctuations entre œstrogènes et progestérone. Elle contribue aussi à lutter contre les nombreux signes de la ménopause, telle que la fatigue.
En revanche, autour de la ménopause, de nombreuses femmes se plaignent d'une forme de lassitude physique et morale : "Je me sens morose", "Je n'ai envie de rien entreprendre"... Celle-ci relève davantage d'une petite déprime et les hormones jouent indéniablement un rôle dans cette légère neurasthénie.
En temps normal, le cortisol s'élimine en fin de journée pour laisser la place à la mélatonine, l'hormone du sommeil. Lors de stress, sa teneur devient trop importante en fin de journée empêchant alors les personnes de dormir.
Trois phases rythment l'ensemble de la période qui englobe la ménopause : préménopause, ménopause, postménopause. Pendant ces phases, différents phénomènes se produisent.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30. Quelle est la bonne heure pour se lever ? Comme pour le coucher, l'heure idéale pour se lever n'existe pas.
Selon une étude publiée dans le European Heart Journal, l'heure du coucher peut jouer un rôle sur la santé cardiovasculaire. Ainsi, aller au lit entre 22h et 23h serait associé à un risque plus faible de développer une maladie cardiaque, et ce par rapport à ceux qui se couchent plus tôt, ou plus tard.
La sécrétion de mélatonine tend à diminuer avec l'âge. « La durée du sommeil nocturne diminue avec l'âge », indique ainsi l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) dans une étude publiée en mars 2007*.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
Se réveiller toutes les nuits entre 1h et 3h du matin
Durant cette tranche horaire, c'est le foie qui est roi. Celui-ci fonctionne à plein régime entre 1h et 3h du matin, il s'active pour éliminer les toxines, purifier l'organisme. Se réveiller durant cette tranche horaire peut donc être lié à votre foie.
Les femmes prennent en moyenne 2 à 2,5kg à la ménopause. Cette prise de poids s'observe particulièrement durant la période de transition entre périménopause et ménopause qui dure environ 3 ans. Durant cette période, les kilos ont tendance à s'accumuler dans la région abdominale.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
Le traitement de la ménopause possédant le plus de recommandations en 2021 lorsque l'intensité des symptômes est forte, est le traitement hormonal substitutif (THM).
Anticipez les bouffées de chaleur nocturnes pour lutter l'insomnie. - Privilégiez les douches tièdes ou pour les plus téméraires avec de l'eau froide avant l'heure d'aller dormir. Cette action plutôt simple permet d'aider à évacuer la chaleur corporelle et réguler votre thermostat.