1. « Nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive ! Première recommandation : « nombreux·euses » n'est pas préconisé en écriture inclusive. Pas plus que « curieux·euses », « joyeux·euses », « nerveux·euses » ou encore « furieux·euses ».
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
Les mots « élève », « adulte », « bénévole », « collègue » sont épicènes mais s'emploient avec accord au masculin « un élève attentif » et au féminin « une élève attentive ».
D'un côté, les termes « tous » et « toutes » sont suffisamment proches et « tous et toutes » semble parfaitement repérable dans l'abréviation « tou·tes », sans que cela entrave la fluidité de lecture.
Pour ne pas mégenrer une personne : « Bonjour à tous·tes j'espère que vous allez bien ! » en inclusif. « Bonjour à toustes j'espère que vous allez bien ! » en neutre.
L'inclusif se forme actuellement avec un tiret, un point (.), un point médian (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content. e, content•e, content'e, contentE).
L'écriture inclusive, aussi appelée écriture épicène ou écriture égalitaire, est une manière d'écrire qui se veut plus respectueuse de la place du féminin (et donc des femmes). Vous la croisez dans la vie de tous les jours, car dire « Madame, Monsieur » au début d'un e-mail, par exemple, c'est de l'écriture inclusive.
Le groupe politique « Démocratie pour Aix » a décidé de ne pas appliquer la règle suivante : en cas de pluralité de genre, le masculin, utilisé pour le neutre, l'emporte sur le féminin. Il préfère donc accorder au masculin et au féminin chaque terme !
Allemagne. En Allemagne, l'administration encourage l'usage de l'écriture inclusive à partir de 1987 et la fédération des länder publie un guide pratique en 2002. Les formulations avec un slash sont utilisées depuis les années 1980 dans les universités allemandes.
est correcte dans le cas où une seule femme est présente dans l'auditoire adressé.
Exemples d'utilisation
« Saon directeur·rice est vraiment très agréable » en inclusif. « Saon directeur·rice·x est vraiment très agréable » en non binaire. « Saon directeurice est vraiment très agréable » en neutre.
Les formules d'appel traditionnelles sont « Monsieur », « Madame » et « Madame, Monsieur ». Pour inclure tous les genres, dans les lettres comme dans les courriels, il est conseillé d'employer « Bonjour » suivi d'une virgule plutôt que les formules traditionnelles.
En Français, le "neutre" n'existe pas, et à l'origine c'était plutôt masculin (preuve aussi que cela va devoir/pouvoir évoluer). Si vous ne voulez pas utiliser "Madame, Monsieur", alors il faudra certainement adapter au contexte voire à la personne, le plus facile étant "cher collègue" ou "cher(s) confrère(s)".
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a officiellement proscrit l'utilisation de l'écriture inclusive via une circulaire, expliquant que sa "complexité" et son "instabilité" constituent des "obstacles à l'acquisition de la langue comme de la lecture".
Connaître les variantes de iel
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond ni aux normes du masculin ni à celles du féminin. Agenre : sous-catégorie de non-binaire. Se dit d'une personne qui ne s'identifie à aucun genre. Ni homme, ni femme, ni mélange des deux.
Genrer une personne, c'est la façon de parler d'elle en utilisant des marqueurs de genre, comme des accords grammaticaux (« heureux » ou « heureuse »), des pronoms (il / lui, elle, iel / ellui, etc.) ou des noms communs (fille, meuf, garçon, mec, cousin, cousine …).
Au-delà de "iel" en français, il existe bien d'autres néo-pronoms, tels que "ul", "ulle", "ol", "olle", "ael", "aelle", "ille", "im", ou encore "ellui", "soi", "elleux" et "euxes", qui sont cependant beaucoup moins répandus.
Si vous connaissez déjà la personne, vous pouvez employer, "Cher Monsieur", ou "Chère Madame". Mais on ne passe pas le bonjour au recruteur. Et surtout, bannissez tout smiley.
Pronoms démonstratifs
Masculin : celui, ceux Féminin : celle, celles Neutre : cille, ceus Inclusif : cellui, celleux, ceuxes [ceuze] Exemple : Je m'adresse à toustes celleux qui sont intéressé·e·s à rencontrer cellui qui les représente.
Un nom épicène s'écrit de la même manière qu'il soit au féminin ou au masculin. Puisque c'est le dé- terminant qui en marque explicitement le genre, il peut désigner, au singulier, un homme ou une femme et, au pluriel, des hommes, des femmes ou des personnes non binaires.
3) Termes épicènes
Afin de s'adresser au mieux aux femmes comme aux hommes, on privilégiera des expressions dites épicènes, c'est-à-dire des expressions qui s'adressent pareillement aux deux sexes: les êtres humains, les personnes, etc.