Ne critiquez pas son apparence, ne lui demandez pas de perdre du poids ou encore, n'essayez pas de la forcer à fréquenter les premiers de la classe. Si votre fille a l'impression que vous n'êtes pas satisfait de ce qu'elle est, cela étiolera l'estime qu'elle a d'elle-même.
L'idéal : établir un contrat, que vous lirez à voix haute devant lui pour lui expliquer les principales règles de la maison, à ne pas enfreindre s'il ne veut pas être puni. Autre point important : une punition ne doit jamais être humiliante. Les châtiments corporels du type gifles ou fessées sont ainsi déconseillés…
La taille des testicules et du pénis augmente.
Il y a des changements dans le timbre et le ton de la voix. Des poils apparaissent au niveau du pubis, du visage et des aisselles. La peau devient plus grasse. Des changements soudains de poids, de taille et de grandeur se produisent.
Pour Michel Fize, le sociologue, l'adolescence démarre dès 8 à 9 ans et dure jusqu'à 14 à 15 ans. « Oui, à 8 ans on devient un « petit ado », car on veut copier les plus grands. C'est une histoire de comportements, de goûts qui changent et s'affirment. L'adolescence, c'est le stade du conformisme au groupe.
Ne pas dire « Tu es nul » mais plutôt « Ce que tu fais est nul ». Vous respectez ainsi la confiance et l'estime de soi de l'enfant. Et surtout ne manquez pas de l'encourager et de le féliciter lorsqu'il fait bien les choses. ➎ Présentez-lui les choses de façon positive.
Le tout-petit désobéit aussi parfois parce qu'il veut vérifier si sa conduite est celle qui est attendue. Il peut aussi désobéir pour voir s'il est vraiment surveillé. De plus, le tout-petit a besoin de s'affirmer pour faire sa place et être autonome. Il s'agit d'ailleurs d'une étape normale de son développement.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
À partir de 11-12 ans surgissent de nouveaux problèmes d'obéissance. » Il faut savoir évaluer le tempérament de notre enfant et le nôtre. Souvent, on doit adapter notre style de discipline même si elle « fonctionne » très bien avec un autre enfant.
Une insulte ne vous a‑t-elle jamais échappé de la bouche ? Ne reflétait-elle pas alors votre profond désarroi ? Il en va de même pour les adolescents. Cela ne veut pas dire qu'il faut accepter leurs insultes, cela signifie que c'est une façon d'exprimer l'importance de leurs émotions.
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).