« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Le désir, comme tout réalité chez Épicure, est traité du point de vue atomique, et pris dans la science de la nature. À partir de cela, il apparaît que cette science nous définit le désir par son extension, entre la douleur et le plaisir, permise par la limite du corps humain.
Il existe toutes sortes de désirs, comme le désir de pouvoir, d'argent, de réussite, de dépassement de soi, des belles choses, sexuel… Ils sont spécifiques à chacun et souvent créés par notre société mais aussi par le marketing qui l'entoure. Il faut distinguer les désirs des besoins.
Il s'agit ici de ce que l'on appelle souvent les « besoins vitaux » : la faim, la soif, l'inclination à se reposer (dormir) quand on est fatigué sont des désirs à la fois naturels et nécessaires. En effet, on ne peut rester en vie sans donner satisfaction à ces désirs.
Pour Épicure, le sage ne craint ni la mort ni la vie :
Le sage, pour sa part, ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l'accable pas et il ne juge pas non plus que ne pas vivre soit un mal.
Pour résumer la pensée d'Epicure sur le désir frugal
Il faut donc organiser ses désirs de manière à atteindre et perpétuer le plaisir-plénitude : chasser les désirs vides par la science, satisfaire les désirs nécessaires, satisfaire si possible les désirs superflus, mais sans en dépendre (autarcie).
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Un désir est souvent exprimé par un souhait, une envie, le fait de vouloir quelque chose, tandis qu'un besoin va tourner autour de tout ce qui est vital et essentiel.
Le désir désigne la sensation d'attraction et d'attente à l'égard d'une personne, d'un objet, d'une situation ou d'un futur particulier. Le désir et son contentement engendrent une tension chez l'individu qui le ressent et qui cherche à résoudre celle-ci pour combler le manque induit.
Le désir est donc issu des premiers ressentis de plaisir et du souhait de revivre le plaisir. Pour Freud on ne peut désirer que ce que l'on a déjà connu. Les pulsions provoquent une tension qui tend à être déchargée à travers un ressenti de plaisir.
Les désirs naturels et nécessaires sont indispensables à la vie bienheureuse, que ceux-ci apportent l'ataraxie, l'absence de troubles physiques, ou simplement la vie, comme on vient de le voir. Désirer boire et manger lorsque l'on a faim et soif est un désir naturel et nécessaire, par exemple.
Epicure commence par commenter sa formule « le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse ». Le plaisir est toujours bon, il représente « le bien premier et connaturel [sungenikon] », donc reconnu spontanément comme tel par l'ensemble des vivants. De là la possibilité de l'ériger en critère.
Les désirs vains sont aisés à satisfaire, mais n'apportent pas le bonheur, contrairement aux désirs naturels. Les désirs vains provoquent plus de trouble qu'ils n'apportent de plaisir, contrairement aux désirs naturels. Tous les désirs de l'homme, être social, sont vains, et les plaisirs des animaux sont naturels.
Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie "être face à l'absence d'étoile", et par la suite, constater avec regret l'absence de quelque chose, ou de quelqu'un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque.
Cet objet commun, c'est le plaisir : on peut donc aussi supposer que le véritable objet du désir n'est pas l'immortalité, mais simplement un plaisir répété.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Quelles sont les causes d'une perte de libido ? La perte d'intérêt pour le sexe est souvent liée au stress, à la fatigue ou à un souci dans la relation. Mais parfois, cela peut être le signe d'un problème médical sous-jacent, comme un problème de thyroïde ou un dérèglement hormonal.
Chez l'homme, comme chez la femme, la montée de désir génère une énergie intérieure et une augmentation des stimuli sensoriels (toucher, odorat, etc.). Chez l'homme, le désir sexuel se traduit par l'érection. Chez la femme, les manifestations physiques sont plus subtiles : le vagin se lubrifie et les tétons durcissent.
A) Selon Platon
Comme le montre Platon, le désir est avant tout l'expression d'un manque : On ne désire les objets que lorsque nous en sommes privés. Le sujet le perçoit alors comme un bien à atteindre.
L'épicurisme professe que, pour éviter la souffrance, il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône donc nullement la recherche effrénée du plaisir.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.