L'activité de SSR est financée selon deux modalités différentes : un financement alloué par les régions intégralement en dotation, via la dotation annuelle de financement (DAF).
Les coûts fixes de ces activités sont financés par des forfaits annuels (près d'un milliard d'euros par an pour l'ensemble). Certains médicaments onéreux et dispositifs médicaux sont pris en charge en sus des tarifs de prestations.
L'essentiel du financement de l'activité des hôpitaux provient de l'assurance maladie. En 2012, celle-ci a consacré plusieurs dizaines de milliards d'euros à l'hôpital public. Ces sommes proviennent des cotisations sociales versées par les employeurs, les salariés et les travailleurs indépendants.
La dotation annuelle de financement (DAF) est une enveloppe budgétaire globale attribuée par année civile. Elle est délivrée pour couvrir la dépense du 1er janvier au 31 décembre de l'année N.
En outre, tous les établissements publics et privés sont financés par des fonds issus de l'Assurance Maladie, issus des cotisations de sécurité sociale (salariale et patronale) et de la CSG.
Les hôpitaux et cliniques privés sont des établissements de soins de santé qui se différencient des hôpitaux publics par le statut des professionnels y exerçant. Dans le secteur public, les médecins sont salariés tandis que dans le privé, les professionnels de santé exercent leur activité en libéral.
La T2A est un élément central de la « Nouvelle gouvernance hospitalière » mise en place par les ordonnances de mai et septembre 2005 , dans la mesure où ce sont désormais les recettes issues des activités hospitalières qui vont déterminer les dépenses et non l'inverse.
DMA : Dotation Modulée à l'Activité. Nom donné à la T2A SSR. Comprend essentiellement 2 parties : un socle calculé sur l'activité des 2 années précédentes de l'établissement et une partie Activité financée au séjour.
Groupe homogène de séjours (GHS) - Ministère de la Santé et de la Prévention.
Mais, à l'hôpital public, la bête noire est un sigle court : T2A, pour tarification à l'activité. Instaurée en 2004 pour corriger les effets jugés pervers d'un système de financement global, elle devrait, à son tour, être « corrigée » par le gouvernement.
Les ressources pour la santé sont en général mis en commun par le biais de systèmes financés par le gouvernement qui collecte les revenus fiscaux et par le biais de régimes d'assurance maladie qui mettent en commun les contributions des personnes assurées.
Les établissements et services médico-sociaux sont financés, selon leur catégorie, par des fonds issus de l'État, de l'assurance maladie, du fonds d'intervention régional et/ou du conseil départemental au titre de l'aide sociale.
Qu'est-ce que la T2A ? La tarification à l'activité (T2A) est une méthode de financement des établissements de santé mise en place à partir de 2004 dans le cadre du plan « Hôpital 2007 ». Elle repose sur la mesure et l'évaluation de l'activité effective des établissements qui détermine les ressources allouées.
C'est pour cela qu'a été créée au sein de l'ONDAM la dotation nationale de financement des missions d'intérêt général et de l'aide à la contractualisation (MIGAC).
La principale différence entre les deux réside dans leur financement : les hôpitaux bénéficient d'une enveloppe annuelle de l'État, tandis que les cliniques sont rémunérées en fonction de leur activité. Les médecins n'ont également pas le même statut.
Les pouvoir publics ont chargé l'ANFH, via une convention, de collecter auprès des ESAT de la fonction publique hospitalière la contribution globale destinée au financement de la formation professionnelle des travailleurs handicapés accueillis par les ESAT.
Au sein des établissements de santé, la liste en sus permet la prise en charge par l'Assurance maladie de spécialités pharmaceutiques, pour certaines de leurs indications thérapeutiques, en sus des tarifs d'hospitalisation, lorsque ces indications présentent un caractère innovant.
Il a été créé par ordonnances du 24 avril 1996. Il est fixé chaque année par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS). Voté par le Parlement, l'Ondam ne constitue pas un budget mais plutôt un indicateur de maîtrise des dépenses de santé.
Pourquoi le SGH ? Les produits chimiques sont fabriqués et commercialisés à travers le monde et présentent partout les mêmes dangers. C'est pourquoi, la description des dangers ne devrait pas différer entre les pays si le produit est identique.
Ils sont gérés par des institutions diverses de droit privé –association, fondation, congrégation ou mutuelle- souvent reconnues d'utilité publique, et sont soumis aux règles du droit privé pour leur fonctionnement mais leur financement et leur tutelle sont analogues à ceux des établissements publics.
Les analyses faites ces dernières années sur le prix d'une hospitalisation démontrent qu'une journée d'hospitalisation coûte en moyenne 1370 € dans un service de médecine ; 1700 € dans un service de chirurgie et plus de 3000 € en soins intensifs ! Des frais bien souvent ignorés de la plupart des patients.
Vous pouvez demander des aides. L'Assurance maladie (Sécurité sociale) vous rembourse une partie des frais d'hospitalisation sous certaines conditions. Ainsi, une partie de ces frais (exemple : forfait hospitalier) reste en principe à votre charge.
Policlinique (préfixe poli-, du grec polis, cité, ville) = clinique où l'on pratique la médecine « de ville », où l'on ne peut pas être hospitalisé (elle ne comporte pas de lits). Polyclinique (préfixe grec poly-, plusieurs) = clinique où l'on dispense des soins relevant de plusieurs spécialités médicales.
Ces établissements sont gérés par une personne morale de droit privé - une association, une fondation, une congrégation ou une mutuelle - et ne sont pas soumis à des contraintes pour leur organisation interne.