On observe couramment un modèle de respiration irrégulière appelé respiration de Cheyne-Stokes chez les personnes qui se meurent : la respiration est très profonde et rapide, puis courte, et ensuite la personne ne respire plus pendant un certain temps.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
L'oxygène n'atteint plus le cerveau et les autres organes vitaux, ce qui entraîne une accélération rapide du rythme cardiaque, l'apparition d'une cyanose, une agitation, une confusion, la perte de connaissance, le coma voire le décès.
Définition. Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
Le pouls se situe à environ de 80 battements par minutes, dans des conditions normales. Donc, chez la personne en fin de vie, en particulier dans les dernières semaines, la tension artérielle pourrait se situer aux environs de 90/60 et le pouls à 112 battements/minute 1.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
L'oxygène peut également améliorer le confort psychologique du patient et des membres de la famille, même s'il ne corrige pas l'hypoxémie. Les patients préfèrent généralement l'oxygène administré par une canule nasale. Un masque oxygène peut augmenter l'agitation d'un patient mourant.
Ces périodes d'apnée finiront par passer de quelques secondes à des périodes plus longues pendant lesquelles aucune respiration n'est prise. Ce schéma de respiration est connu sous le nom de respiration de Cheyne-Stokes, du nom de la personne qui l'a décrit pour la première fois, et indique généralement que la mort est très proche ( de quelques minutes à quelques heures ).
Cela ne dure généralement pas plus de quelques heures , mais chaque patient est différent et cela peut durer jusqu'à 24 à 48 heures. Bien que le son soit difficile à entendre pour les membres de la famille, il ne provoque ni douleur ni détresse chez le patient.
Les signes et symptômes d'un râle mortel comprennent une augmentation des sécrétions bronchiques, une accumulation de salive dans la gorge, un essoufflement et des mouvements thoraciques rapides. La respiration peut devenir irrégulière et paraître laborieuse. Les symptômes apparaissent généralement 24 à 48 heures avant le décès ; cependant, le calendrier peut varier.
Le Littré propose : « état dans lequel le malade lutte contre la mort. L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… »
La personne atteinte présente une dyspnée, généralement accompagnée d'une respiration accélérée et superficielle, la peau peut paraître marbrée ou bleutée (cyanose), et d'autres organes, comme le cœur et le cerveau, peuvent présenter une défaillance.
Le constat de la mort peut être établi si trois critères cliniques sont simultanément présents (Article R. 1232-1 du CSP) : absence totale de conscience et d'activité motrice spontanée, abolition de tous les réflexes du tronc cérébral, absence totale de ventilation spontanée.
Votre proche pourrait dormir davantage et avoir plus de difficulté à se réveiller. L'audition et la vision peuvent diminuer. Il peut y avoir une diminution progressive des besoins en nourriture et en boisson. Votre proche dira qu’il n’a pas d’appétit ou qu’il n’a pas faim.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Les changements dans le métabolisme de la personne mourante peuvent donner à son haleine, à sa peau et à ses fluides corporels une odeur distinctive semblable à celle du dissolvant pour vernis à ongles . Si une personne meurt d’un cancer de l’intestin ou de l’estomac, cette odeur peut être assez forte. Les mains, les pieds, les oreilles et le nez de la personne peuvent être froids.
Un râle d'agonie est un son crépitant et humide qui se fait entendre à différents niveaux à chaque respiration . Parfois, le son est doux et semblable à un gémissement. D’autres fois, c’est bruyant et cela ressemble à un ronflement ou à un gargarisme. Ces sons peuvent être pénibles pour les proches, car ils peuvent donner l’impression que la personne se « noie » ou s’étouffe.
Une personne proche de la mort passera la plupart de son temps à dormir . Ils peuvent ne pas être capables de communiquer lorsqu’ils sont éveillés parce que leurs sens sont défaillants. Cependant, ils peuvent toujours entendre, alors parlez-leur normalement. Certaines personnes ressentent une explosion d’énergie dans les 24 heures précédant leur décès.
Le râle d’agonie ne provoque pas d’inconfort chez le mourant. Cette respiration peut continuer pendant des heures et signifie souvent que la mort surviendra dans quelques heures ou jours. Au moment du décès, quelques contractions musculaires peuvent survenir et la poitrine peut se soulever comme pour respirer.
L'apnée du sommeil entraîne, durant la nuit, de brefs arrêts respiratoires et, pendant la journée, une fatigue chronique et un manque de concentration. Le diagnostic concerne deux fois plus d'hommes que de femmes. Les symptômes et les causes du syndrome de l'apnée du sommeil sont multiples.
Les personnes mourantes peuvent faire des gestes symboliques comme tendre la main ou lever les bras. Ces actions pourraient faire partie de leur conscience de mort imminente, représentant des interactions ou des communications invisibles, ou elles pourraient simplement être des réflexes naturels alors que le corps se prépare à la fin de la vie .
La respiration haletante chez le patient mourant est le dernier schéma respiratoire avant l'apnée terminale. La durée de la phase de respiration haletante varie ; cela peut être aussi bref qu'une ou deux respirations ou une période prolongée de halètement durant plusieurs minutes, voire plusieurs heures .
Après les premiers jours, le médecin peut examiner le patient pour voir si l'oxygène s'améliore. Si l'essoufflement du patient ne s'améliore pas , l'oxygénothérapie doit être arrêtée.
Il peut être intimidant pour les cliniciens d'initier la famille à l'idée de retirer l'oxygène d'un patient inconscient proche de la mort, car cela peut donner l'impression de « débrancher ». Nous savons que fournir de l'oxygène à des patients gravement hypoxiques en fin de vie peut améliorer leur niveau d'oxygène, mais cela ne sera probablement pas le cas ...
L'oxygène peut également prolonger le processus de mort sans apporter de bénéfice si le patient ne ressent aucune détresse respiratoire ou est incapable de ressentir de la détresse . Prolonger la mort sans apporter de réconfort peut également être un fardeau pour la famille du patient en prolongeant les jours de soins et la phase de deuil anticipé.