Les sédiments cambriens révèlent l'extension de mers peu profondes recouvrant des plates-formes continentales, et une brusque multiplication de nouveaux groupes animaux (animaux à parties dures notamment).
Au Cambrien, le niveau des mers s'éleva à cause de la chaleur du climat, inondant de vastes zones de terres basses. Ces mers peu profondes présentaient les conditions parfaites pour l'apparition de nouvelles formes de vie animale, pourvues de coquilles, de corps segmentés ou de squelettes internes.
D'autre part, il existe des groupes actuellement disparus : ce sont, entre autres, les trilobites, les archéocyates, les anomalocaris … Doc. 2 : Trilobite. Tous ces animaux invertébrés vivaient dans des mers chaudes, peu profondes et étaient sans doute microphages.
L'Explosion Cambrienne désigne l'apparition soudaine à l'échelle des temps géologiques d'anatomies entièrement nouvelles qui préfigurent déjà les grands groupes d'animaux actuels (ex: les phylums tels que les arthropodes et les vertébrés).
Les principaux groupes du registre fossile ayant montré des réductions importantes de leur nombre d'espèces sont les brachiopodes, les conodontes et les trilobites.
La faune du Cambrien fut décimée par une extinction importante marquant le début de l'Ordovicien, il y a environ 485 Ma (millions d'années). Cette extinction a probablement été causée par une diminution de la teneur en oxygène de l'eau liée à un refroidissement global.
L'explosion cambrienne
Cet événement évolutif sans précédent, attesté par de nombreuses données paléontologiques et moléculaires, marque un tournant décisif dans l'évolution de la vie sur notre planète. Son apogée semble culminer entre 520 et 540 millions d'années.
Pour définir une crise biologique majeure, on utilise trois critères: - un grand nombre de taxons est concerné par l'extinction, - les espèces qui disparaissent occupaient une vaste surface géographique, - la période sur laquelle se font les extinctions doit être très courte.
Pourquoi le climat du Crétacé était-il si chaud ? La Terre était plus chaude à l'époque du Crétacé parce que l'atmosphère contenait 3 à 6 fois plus de dioxyde de carbone qu'à l'époque actuelle . Dioxyde de carbone formé à partir de la décomposition de grandes quantités de plantes mortes.
La disparition des dinosaures aurait été causée par la collision d'un météore géant avec la péninsule du Yucatán, il y a 66 millions d'années. De tous les endroits sur Terre où aurait pu s'écraser un astéroïde, la péninsule du Yucatán était vraisemblablement le plus mal choisi.
D'après celles qui se sont formées au Crétacé, les géologues peuvent déduire que le Crétacé a été la période la plus chaude de l'Histoire de la Terre, la température moyenne à la surface du globe restant au-dessus de 20°C, contre 15°C environ aujourd'hui.
Il y a 4,5 milliards d'années, la vie sur Terre n'était pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. De multiples astéroïdes sont venus bouleverser sa surface. Mais entre chaque collision, la vie a tout de même pu se développer, selon une étude.
Il faut alors s'imaginer la Terre comme un océan de laves refroidissant petit à petit. « Il y a 4 milliards d'années, par exemple, la température de l'eau avoisinait encore les 80°, selon nos estimations, et la planète subissait un bombardement météorique intense », décrit Frédéric Foucher.
L'histoire de la Terre est découpée en quatre éons. Les trois premiers, qui couvrent les 4 premiers milliards d'années de l'histoire de la Terre sont parfois regroupés au sein d'un superéon nommé le Précambrien. Pour un même intervalle de temps géologique, les éons et les éonothèmes portent des noms identiques.
Les premières formes de vie qui ont peuplé la terre sont apparues dans l'eau, il y a 3,5 milliards d'années, Curio ! C'étaient des bactéries composées d'une seule cellule.
Le premier être unicellulaire, LUCA, ancêtre commun à tout ce qui est vivant sur la Terre, aurait ainsi vécu il y a 3,5 à 3,8 milliards d'années.
Ainsi, on ne sait pas encore avec certitude où sont apparues les premières formes de vie. Beaucoup de scientifiques croient que la vie a émergé dans les sources hydrothermales au fond des océans, alors que d'autres pensent que les premiers organismes ont évolué dans de petites mares chaudes avoisinant des volcans.
Les scientifiques ont pu montrer que la vie est apparue sur Terre il y a environ 3,5 milliards d'années sous la forme d'organismes unicellulaires. La similitude des plans d'organisation, la structure cellulaire commune à tous les êtres vivants et l'universalité de la molécule d'ADN ne peuvent résulter du simple hasard.
Cette faune, d'abord découverte dans le Schiste de Burgess dans le Parc national de Yoho, en Colombie-Britannique, a été retrouvée dans plusieurs parties du monde: Groenland, Europe, Chine, Australie et ailleurs en Amérique du Nord. Il s'agit donc d'une faune de répartition mondiale.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
La sixième extinction de masse a déjà commencé
Les causes hypothétiques de ces extinctions sont liées à des changements climatiques (intense période glaciaire, volcanisme) et à des météorites.
Pour de nombreux scientifiques, une nouvelle extinction de masse aurait commencée il y a environ 13 000 ans à la suite de la colonisation du monde par les êtres humains. On appelle cette période l'holocène. Ou encore 6ème extinction de masse.