Les absences épileptiques typiques peuvent habituellement être contrôlées facilement avec un médicament antiépileptique.
Pour soigner les crises d'absence, le traitement médical recommande en général de la lamotrigine, de l'éthosuximide ou encore du valproate de sodium. Le médecin est plus à même de définir le traitement adapté à chaque type d'absence.
Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur. Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées). Elle fait l'objet d'une procédure disciplinaire.
Une absence est autorisée pour les motifs suivants : Maladie de l'enfant (ou d'un de ses proches s'il est potentiellement contagieux) Réunion solennelle de famille (mariage, enterrement, etc.) Empêchement causé par un accident durant le transport.
Fréquentes chez l'adulte, elles peuvent apparaître à l'adolescence. Elles sont favorisées par l'absorption importante d'alcool, le manque de sommeil, un réveil provoqué et la lumière.
Une activité physique régulière est conseillée aux personnes épileptiques. Toutefois, certains sports comportent des risques en cas de crise (ex. : natation, escalade, plongée sous-marine). Aussi, avant toute pratique, demandez l'avis de votre médecin traitant.
Les sports collectifs, l'athlétisme, les sports de raquette etc. sont à pratiquer sans limite même lorsque l'on souffre d'épilepsie.
Quels sont les risques si on fait une crise d'épilepsie alors qu'on est seul chez soi ? Les réponses avec le Dr Gilles Huberfeld, neurologue : "Tout va dépendre du type de crise. Il y a des crises où on risque de tomber et de se blesser au sol, donc on peut se blesser en plus de la crise.
Comment savoir si votre enfant a des absences épileptiques? Un enfant qui a une crise d'absence épileptique typique cesse de faire ce qu'il faisait et son regard devient fixe. Ses yeux tournent vers le haut. Il ne réagit pas si quelqu'un lui parle ou touche son bras.
On peut devenir épileptique à tout âge et en effet un surmenage ou un gros stress peuvent contribuer à déclencher les crises chez quelqu'un qui a une épilepsie. Les problèmes de déplacement sont courants pour les personnes avec épilepsie et les solutions ne sont hélas pas toujours évidentes.
Les antiépileptiques
Les inhibiteurs des canaux sodium voltage-dépendants dont le chef de file est la phénytoïne ( DI-HYDAN ®, DILANTIN ®). Ces médicaments bloquent l'influx électrique dans le cerveau en diminuant les réactions des neurones qui provoquent les crises.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Les recommandations actuelles du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) britannique pour les adultes et les enfants préconisent la carbamazépine ou la lamotrigine comme traitement de première intention des crises partielles et le valproate de sodium pour les crises généralisées.
Certaines personnes épileptiques ressentent des symptômes annonciateurs de la crise qui vient : ce phénomène d' « aura » peut se traduire par des hallucinations, de la nervosité ou de l'irritabilité, un sentiment de peur ou des impressions de « déjà-vu ».
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Les crises peuvent être provoquées ou non provoquées. Les crises provoquées sont le résultat direct et immédiat d'une cause comme une blessure à la tête, une fièvre élevée, une infection, des drogues, le retrait d'un médicament ou l'hypoglycémie. N'importe qui peut avoir une crise unique dans de telles conditions.
L'absence épileptique ou petit mal est une forme d'épilepsie généralisée idiopathique qui produit dans le cerveau des décharges électriques anormales et répétitives provenant du cortex cérébral et entraînant un dysfonctionnement du système nerveux central.
Toutes les absences ne sont pas de l'absentéisme. Certaines absences (formation, activités syndicales, maternité, congés payés, etc.) sont prévisibles par leur régularité, et s'appuient sur des droits sociaux. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme de l'absentéisme.
Selon l'étude du courtier en assurances spécialisé dans la protection des entreprises, Verlingue, réalisée auprès d'une base de données de près de 300 000 salariés et dévoilée aujourd'hui, le taux d'absentéisme a atteint 5,5 % en 2021, contre 4,8 % en 2019 (5,7 % en 2020).
Comment évaluer son taux d'absentéisme ? Plus le taux est proche de zéro, plus votre taux d'absentéisme est bon. Un taux avoisinant les 5% reste tout à fait satisfaisant dans une entreprise. Au-delà de 10%, c'est plus alarmant et il faut l'analyser plus en détails afin de comprendre les causes de ces absences.