L'expression dans l'éventualité où, comme les locutions qui expriment une éventualité, notamment au cas où, dans le cas où, dans l'hypothèse où, est le plus souvent accompagnée du conditionnel : Dans l'éventualité où une complication surgirait, appelez-moi.
Si tu viens ce soir, tu rencontreras ma famille. D'autres conjonctions de subordination existent pour exprimer l'hypothèse : à condition que, en supposant que, à supposer que, à moins que… , suivies du subjonctif.
La supposition s'exprime entre phrases au moyen de divers subordonnants suivis de verbes au subjonctif ou à la forme en –rais : à moins que, à supposer que, en admettant que, pour autant que, pour peu que, pourvu que, que… ou que…, soit que… soit que…
La condition exprime qu'un fait ou un état est indispensable pour qu'en conséquence un autre fait ou état existe. Exemple : si tu es prêt on ira manger ensemble ( à condition que…). L'hypothèse exprime qu'un fait ou un état est imaginé ou supposé. Sa conséquence est donc éventuelle.
Le présent du conditionnel s'utilise pour exprimer une hypothèse, une supposition, une éventualité... On le retrouve souvent associé avec un verbe à l'imparfait de l'indicatif.
Les termes et structures qui expriment la conséquence sont : donc, alors, ainsi, en conséquence, par conséquent, c'est pourquoi, si bien que, de manière que, de façon que, de sorte que, si … que, tellement … que, au point de/que, à tel point que, un tel … que, une telle … que, de tels … que, de telles … que, il suffit ...
Adverbes et conjonctions exprimant l'opposition ou la concession. Les adverbes (et locutions adverbiales) "quand même", "pourtant", "cependant", "néanmoins", "toutefois", "au contraire" et les conjonctions de coordination "mais" et "or" introduisent l'expression de l'opposition et de la concession.
L'opposition peut être exprimée par une proposition subordonnée conjonctive, qui précède, coupe ou suit la proposition dont elle dépend. Cette proposition subordonnée est le plus souvent introduite par les locutions conjonctives bien que ou quoique, suivies du subjonctif.
La condition exprime très souvent un fait ou un état qui est indispensable pour l'accomplissement d'un deuxième, créant dans une certaine conséquence. De l'autre côté, l'hypothèse réside sur l'expression d'un fait ou d'un état imaginé, où on imaginerait ce qui passerait si l'événement avait eu lieu.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Par cause, on entend l'action ou la situation qui est à l'origine d'un évènement, et par conséquence, on veut dire l'évènement qui résulte d'une action ou d'une situation.
▶ RETENIR. ❯ La condition peut être exprimée par une proposition subordonnée circonstancielle. Introduite par si, à partir du moment où, elle est à l'indicatif. Introduite par à condition que, en supposant que, à moins que, pourvu que, elle est au subjonctif.
Classique interrogation pour retenir la liste des conjonctions de coordination : Mais, ou (sans l'accent), et, donc, or, ni, car. Mais connaissez-vous Adam ? Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre.
Le subjonctif est le mode du virtuel. Il permet d'exprimer une hypothèse, un fait incertain, un souhait, une action envisagée, une envie, une émotion ou toute forme d'incertitude. Ex : J'aimerais que tu viennes (souhait).
L'imparfait est principalement le temps de l'inachevé, de l'action qui dure dans le passé. Ses terminaisons sont les suivantes : ais, ais, ait, ions, iez, aient.
Si on est en désaccord avec cette affirmation, on peut dire “je ne suis absolument pas d'accord avec toi” ou “je ne suis pas du tout d'accord avec toi“. Pour nuancer davantage le propos sans être aussi catégorique, on peut répondre “je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi” ou bien “je n'en suis pas sûr/certain“.
L'opposition intervient entre deux idées indépendantes qui ne se contredisent pas a priori (l'une n'empêche pas l'autre). La concession intervient entre deux idées liées qui sont en principe opposées (l'une devrait empêcher l'autre).
Marque une opposition avec ce qui a été énoncé ; en regard de cela, pourtant, néanmoins : La solution est très simple, et cependant personne n'y avait songé.
Elle exprime une action qui aurait dû entraîner une autre logique dans l'action de la principale. Exemple : Bien qu'il fasse froid, Paul est sorti sans manteau. Elle est souvent introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique.
Une subordonnée circonstancielle indique les circonstances d'une action. On distingue des conjonctions de subordination de: -temps : quand, lorsque, comme, dès que, pendant que, tandis que, au moment où, avant que, jusqu'à ce que, depuis que...
Les termes et structures qui expriment la cause sont : parce que, puisque, comme, car, en effet, étant donné (que), vu (que), du fait de, en raison de, faute de, sous prétexte que, suite à, à cause de, grâce à, pour et par.
Le but est le résultat que l'on veut atteindre. La conséquence est le résultat atteint.
Lorsque la cause est mensongère ou s'il s'agit d'une excuse, on emploie "sous prétexte que". Exemple : Il arrivait chaque jour en retard sous prétexte que sa montre retardait. Il est introduit par les locutions prépositives : à cause de(du), en raison de (du), grâce à, à force de + nom.