Si vous souhaitez procéder à l'expulsion de la personne hébergée gratuitement, il convient de signer un contrat avec la personne que vous hébergez. Cela vous permet de définir une durée d'hébergement et de l'entériner.
Si l'immeuble est occupé, par exemple par vous-même ou par un locataire, vous pouvez immédiatement appeler la police pour faire mettre l'intrus dehors. S'il est inhabité, en tant que propriétaire, vous pouvez soit déposer une plainte pénale auprès de la police ou du parquet, soit saisir le juge de paix.
Toute personne peut héberger quelqu'un à titre gracieux, que ce soit un ami, ses parents ou tout autre membre de sa famille… Si vous êtes locataire, vous avez tout à fait le droit d'héberger quelqu'un à titre gratuit. C'est par exemple le cas pour la plupart des situations de concubinage.
L'unique méthode pour que vous puissiez évincer un occupant sans droit consiste à déposer un recours devant le Tribunal administratif du logement. L'éviction se fait ensuite par huissier, sur autorisation de la cour, c'est pourquoi il est nécessaire d'obtenir un jugement.
Une location est donc possible, même sans avoir signé de bail écrit. La loi ne prévoit d'ailleurs aucune sanction en l'absence de contrat de bail écrit.
À partir de la réception du commandement de quitter les lieux, le locataire a 2 mois pour quitter le logement. Il peut saisir le juge de l'exécution pour obtenir un délai supplémentaire.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
Lorsqu'une personne est hébergée à titre gratuit, celle-ci ne peut fournir de justificatif de domicile classique comme une quittance de loyer ou une facture d'électricité par exemple. Dans ce cas, il doit fournir une attestation d'hébergement à titre gratuit.
Si vous êtes menacé d'expulsion pour non-paiement du loyer, vous pouvez faire appel à des aides financières comme : Le FSL. La garantie Loca Pass. Lire la suite.
La procédure dure en moyenne entre 18 et 24 mois, voire plus avec les délais rallongés dus au Covid, sans compter les renvois, les délais accordés et la trêve hivernale. Elle se décompose en une phase amiable, un commandement de payer par huissier, une assignation au tribunal et l'expulsion à proprement parler.
Une fois que vous connaissez l'identité des squatteurs, vous devez saisir le tribunal d'instance et demander leur expulsion au juge. Là encore, la présence d'un avocat est recommandée car la procédure est complexe : Vous devez adresser une assignation par voie d'huissier aux squatteurs.
Madame, Monsieur, Locataire de l'appartement situé au [adresse], j'ai reçu un courrier du Tribunal d'instance le [date]. Cet avis d'expulsion m'informe que je devrai quitter les lieux le [date] au plus tard. Par la présente, je souhaite contester cet avis d'expulsion et faire appel de cette décision.
L'hébergement à titre gratuit donne à une personne la possibilité de vivre dans un logement sans pour autant payer de loyer au propriétaire.
Si vous êtes locataire d'un logement social, vous êtes également en droit d'héberger de manière gracieuse un ami ou un membre de votre famille par exemple pendant une certaine période.
Loger son enfant à titre gracieux : c'est possible
Juridiquement, cette situation n'est pas qualifiée de bail ni de location, car votre enfant ne vous verse pas de contrepartie financière. Il s'agit de ce que l'on appelle en droit un « prêt à usage » ou « commodat » (article 1875 et suivants du Code civil).
photocopie de l'acte de propriété ou relevé de taxe foncière (ou de taxe d'habitation) ou facture d'électricité (ou de gaz, d'eau, de téléphone fixe, d'accès à Internet).
Le propriétaire du logement doit faire appel à un huissier pour qu'il assigne le locataire devant le tribunal d'instance et obtenir la résiliation du bail et son expulsion. Avant d'assigner le locataire en justice, le propriétaire peut éventuellement lui adresser une mise en demeure de respecter ses engagements.
La loi protège les locataires de plus de 70 ans
Si cette double condition d'âge et de revenu est remplie, le bailleur ne peut leur donner congé que s'il leur trouve un autre logement à louer situé à proximité et correspondant à leurs besoins et possibilités, en terme de surface, d'accessibilité et de loyer.
Le coût du commandement de payer (coût de l'acte d'huissier de justice) est à la charge du locataire, car, dans le cadre de la clause résolutoire, il s'agit d'un acte de recouvrement exigé par la loi (article L. 111-8 du Code des procédures civiles d'exécution et article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
Si l'occupant (que ce soit le débiteur ou un tiers) est absent ou refuse de laisser entrer l'huissier, l'huissier peut entrer dans le logement à la condition d'être accompagné. L'huissier doit être accompagné : du maire de la commune. ou d'un conseiller municipal.
Les textes : Article 7 de la loi du 6 juillet 1989 (loi n° 89-462) : obligations du locataire. Article 15 : définit les modalités du congé du bailleur pour les logements non meublés.
De façon générale, la reprise du logement donne le droit au propriétaire de reprendre un logement s'il veut : l'habiter lui-même. loger ses enfants ou ses parents. loger tout autre parent ou des membres de sa famille par alliance dont il est le principal soutien, par exemple sa belle-mère ou son gendre.