En théorie, une personne peut acheter des obligations directement, en plaçant un ordre d'achat auprès d'un courtier (typiquement sa banque), si elle dispose d'un compte titres, un contrat assurance vie en unités de compte ou encore d'un Plan Épargne Retraite (PER) dans lequel elle peut loger cet actif financier.
Les obligations les plus rentables sont généralement celle dont la maturité est la plus longue et dont l'émetteur est le plus fragile financièrement : les états émergents et les entreprises en difficulté. Attention, car le risque de défaut et/ou le risque de change est important sur ces actifs.
En règle générale, si elle est inférieure à 1 an, on parle d'obligations à court terme, entre 1 an et 10 ans, d'obligations à moyen terme, et supérieure à 10 ans, d'obligations à long terme.
Il est possible d'acheter des obligations en direct, mais le ticket d'entrée est élevé. Le moyen le plus simple est de faire appel à des organismes de placement collectif comme des fonds d'investissement ou des ETF obligataires, via un PER ou une assurance-vie.
le niveau d'endettement du fonds ; le risque de change lié à l'évolution des devises.
Dans le contexte de taux actuel, l'investissement en obligations permet de générer des revenus stables, et un rendement connu d'avance pour non seulement préserver le pouvoir d'achat des épargnants, mais aussi pour accroître la valeur de leur patrimoine.
| Une obligation, moins risquée qu'une action
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.
L'acheteur d'une obligation supporte deux risques
Le premier est celui d'une défaillance de l'émetteur. Bien que l'investisseur dispose d'une créance sur la société, il peut perdre tout ou partie de son capital. Ce risque reste limité dans le cas des obligations d'État depuis la crise de la dette en Europe.
Il est préférable d'acheter des obligations lorsque les taux d'intérêt sont à un niveau élevé : ainsi vous engrangez des intérêts plus importants et, si les taux d'intérêt baissent par la suite, la valeur boursière de vos obligations augmente.
L'échéance moyenne d'une obligation est de dix ans.
En consentant un prêt à l'émetteur de l'obligation, vous recevez en contrepartie une rémunération régulière et récupérez à l'échéance votre mise de départ. Souscrire des obligations revient à consentir un prêt à un taux et sur une durée (5 ans, 10 ans, 20 ans…) connus dès le départ.
les obligations notées entre AAA (la meilleure note) et BBB- sont appelées Investment Grade (IG). Elles sont considérées comme étant de bonne qualité. C'est à dire que l'émetteur est jugé solide financièrement (au niveau de la solvabilité), donc il y a une faible probabilité de défaut de remboursement.
Le remboursement de l'obligation dépend de la capacité de l'émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l'entité qui a émis les titres. Dans le cas d'une défaillance de l'émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
Comme les actions, les obligations s'achètent soit lors de leur émission par les emprunteurs (marché primaire), soit directement sur les marchés boursiers (marché secondaire). Il faut dans les deux cas passer un ordre de bourse via un intermédiaire agréé, qui inscrira ensuite les titres sur votre compte titres.
Les obligations à échéance plus longue ont une duration plus élevée (sensibilité aux variations des taux d'intérêt). Les taux étant appelés à baisser, nous estimons que 2024 est une année au cours de laquelle il pourrait être avantageux de détenir de la duration.
Malgré la volatilité accrue des marchés financiers et des tensions géopolitiques toujours très vives , l'année 2024 pourrait bien offrir aux investisseurs obligataires de belles opportunités de rendement.
L'avenir s'annonce plus prometteur pour les obligations.
Son commentaire est similaire à celui d'un coiffeur vous suggérant une coupe de cheveux. Ce qu'il veut toutefois dire, c'est que les périodes difficiles jettent généralement les bases de meilleures périodes à venir.
Si les taux montent, le prix d'une obligation déjà émise diminue. Les investisseurs préfèrent en effet placer à des taux plus élevés et donc revendent les obligations qu'ils détiennent, ce qui pousse leur prix à la baisse. Ainsi, les obligations déjà émises offrent le même rendement que celui du marché.
Les obligations permettent d'apporter des liquidités à des entreprises, qui s'engagent à rembourser la totalité de la somme empruntée en plus des intérêts versés et ce à une date fixée à l'avance.
Une action est un titre de propriété correspondant à une fraction du capital d'une entreprise, elles peuvent verser des dividendes. Une obligation est un titre de créance correspondant à une fraction de la dette d'une entreprise ou d'un Etat, elles peuvent verser des coupons.
Les obligations sont un investissement à conserver longtemps. Elles garantissent un flux de revenus stable quand les actions chutent, et présentent une bonne solution d'épargne pour ceux qui sont frileux à l'idée de risquer de prendre trop de risques.
L'entreprise ou l'organisme qui vend des obligations est appelé l'émetteur. Le prix payé pour acquérir une obligation s'appelle la valeur nominale. On utilise aussi les termes pair, capital ou principal. Le taux d'intérêt fixé par l'émetteur de l'obligation est appelé le taux d'intérêt nominal (ou coupon).