Une fois cueillie, la figue ne mûrit plus : il faut donc la récolter parfaitement à maturité.
La raison tient à la mauvaise adaptation de la variété au climat local. L'arbre produit des figues dites «d'été» et qui ne mûrissent que trop tard, après la première génération des figues fleurs (formées avant l'hiver et qui gèlent en région froide).
Il peut aussi arriver que, par manque d'eau, les fruits se forment trop tard et de ce fait n'arrivent pas à maturité avant le froid. Les jeunes arbres peuvent aussi avoir plus de mal à ce que leurs figues grossissent, leur système racinaire encore peu profond ne parvient pas à trouver de l'eau.
On peut récolter la figue verte dès le mois de juillet et jusqu'à fin septembre. On peut donc considérer qu'elle est relativement précoce. Elle est parfois vendue sous le nom de figue jaune, figue dorée ou encore figue blanche.
Ainsi, l'application d'huile d'olive accélère les processus biochimiques dans les figues traitées, raccourcissant ainsi leur durée de maturation. Par ailleurs, les caractéristiques organoleptiques des figues maturées avec l'huile d'olive sont similaires à celles des figues maturées naturellement.
Lorsqu'un figuier est attaqué par un ravageur ou une maladie, il doit détourner son énergie du mûrissement de ses fruits pour se protéger. Les fruits vont donc rester verts plus longtemps si le figuier lutte contre les ravageurs et les maladies.
La période de taille du figuier dépend de la région où l'arbre est planté et du type de figuier. En régions froides, les hivers sont plus rudes, ce sont les figuiers unifères qui sont privilégiés. Taillez-les à la fin de l'hiver (fin février/mars), juste avant le débourrement.
Comme tous les arbres méditerranéens, le figuier peut survivre à la sécheresse sans arrosage, en particulier grâce à son système racinaire très développé. Néanmoins, en présence d'eau, il fructifiera abondamment et se développera beaucoup plus rapidement.
Les figues fraîches et vertes nous donnent un goût sucré délicat et peuvent être consommées fraîchement cueillies, même entières. La peau est parfaitement comestible, il n'est donc pas nécessaire de l'éplucher pour obtenir le goût sucré. Si vous pensez que la peau est sale, ouvrez la figue et mangez l'intérieur.
Tout simplement, grâce à une guêpe ! La guêpe du figuier pollinise la figue en y entrant par un orifice prévu à cet effet. Et, quand elle y entre, elle y perd ses ailes et ses antennes, et ne peut donc plus ressortir. Elle est donc condamnée à mourir à l'intérieur !
Pour cela, rien de plus simple : au lieu de mettre de l'eau chaude, rajouter un sachet de thé, quelques gouttes d'arôme (vanille, fleur d'oranger...) ou d'alcool (rhum ambré, armagnac...).
Pour plus d'efficacité, placez plutôt vos fruits à mûrir à température ambiante, sur un plat, dans la cuisine. Et pour accélérer davantage le processus, vous pouvez toujours recouvrir la coupe d'une cloche, afin que le gaz dégagé reste concentré près des fruits.
C'est un des fruits les plus riches en énergie. Ses glucides sont rapidement assimilables ce qui en fait un allié précieux pour les activités physique et les sport d'endurance. La figue est aussi riche en fibres alimentaires qui favorisent le transit intestinal et aident à lutter contre la constipation.
Le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer chaque jour au moins 5 portions (de 80 g minimum) de fruits ou de légumes, et de profiter au maximum de leur variété saisonnière. Deux grosses figues ou trois petites correspondent à une portion de fruits.
La sève du figuier est en effet phototoxique. En raison des furocoumarines (substances photosensibilisantes) qu'elle contient, elle peut provoquer des phytophotodermatoses, autrement dit des réactions cutanées sous l'effet des UV et de l'humidité (eau, sueur, etc.).
Généralement la réaction reste une simple dermite, appelée “dermite des prés” car elle se produit souvent lorsqu'on s'allonge dans l'herbe (de nombreux végétaux dégagent ces molécules). Les furocoumarines sont dégagées par les végétaux au contact du soleil et de l'humidité de la peau.
La feuille de figuier, c'est un peu comme une carte secrète en cuisine. Un aromate qu'on goûte sans le manger. Elle donne une saveur incomparable aux plats, délicate et mystérieuse, à la fois végétale et florale, un peu comme le jasmin mais sans la persistance – plus complexe que le fruit lui-même.
La taille de fructification du figuier
Pour obtenir de nouveaux rameaux porteurs de fruits, il convient d'intervenir : En avril : repérez les branches qui portent les bourgeons à fruits (de toutes petites figues). Sur chacune de ces branches, supprimez (pincez) le dernier bourgeon situé tout en haut.
C'est dans les régions froides que la taille du figuier est nécessaire, afin d'améliorer sa fructification en concentrant la sève dans des zones choisies. Cette taille s'y réalise en hiver, idéalement vers les mois de février mars.
Certains figuiers produisent deux récoltes par an (bifères) : la première a lieu généralement début juillet, pour une durée de trois semaines à un mois, l'autre débute mi-août. Les figuiers unifères donnent une seule récolte qui débute en août pour se terminer en octobre voire en novembre pour certaines qualités.
Quand récolter ? Les figues peuvent être récoltées de juillet à octobre selon les variétés et les régions. Lorsqu'elle est bien charnue, que la peau devient très fine et surtout qu'elle est moelleuse au toucher, la figue est mûre.
Principales causes d'éclatement des fruits
Leur peau, pas suffisamment extensible pour s'adapter à cette brusque croissance, ne peut que se fissurer. Ceci est favorisé par la proximité de la maturation de ces divers fruits, c'est-à-dire le plus souvent durant les périodes les plus chaudes de l'été.
Les figues du figuier mâle appelé caprifiguiers sont parasitées par le blastophage. Les figues du figuier mâles ne sont pas comestibles et elles tomberont avant maturité.