Le devis est d'abord un document d'information qui matérialise l'engagement des parties et qui doit être signé avant la prestation. La facture quant à elle, intervient à l'issue de la prestation. Il s'agit avant tout d'un document comptable tant pour le prestataire que pour le client.
Il doit pour cela vous informer de sa décision en envoyant une lettre de résiliation par courrier recommandé avec accusé de réception et une copie du devis. La lettre doit être datée et signée. Dans ce cas, vous devez accepter le retrait du client et le contrat devient caduc.
Aucun texte n'impose une durée de validité d'un devis minimale, vous pouvez donc choisir celle qui vous arrange. Sachez toutefois qu'en moyenne, il est d'usage de la fixer à 3 mois. Le délai commence à courir dès la date d'édition du devis.
En règle générale, la jurisprudence considère qu'un devis travaux est valable pour une durée de 3 mois. Ainsi, si un client décide de signer un devis plus d'un an après son émission, et ce même si le document ne contient pas de date limite de validité, l'offre sera jugée caduque devant un tribunal.
Les lois protègent les consommateurs avec un droit de rétractation sur le devis signé. Pour ce faire, il devra envoyer une lettre de résiliation via un envoi de recommandé avec accusé de réception. De plus, le devis en question devra être en pièce jointe.
L'arrêté de janvier 2017 a supprimé le seuil minimal de 150 € TTC (figurant dans l'arrêté de 1990) qui dispensait le professionnel de la rédaction d'un devis pour les sommes d'un montant inférieur. Désormais, la réalisation d'un devis est obligatoire quel que soit le montant des travaux.
La valeur juridique d'un devis est la même qu'un contrat
Le professionnel prend donc un engagement en termes de travaux, de coûts et de délais. Si un acompte est versé en aval de la signature du devis, il signifie également que le contrat est accepté de façon définitive.
Pour les prestations de services à la personne
Tout professionnel qui propose des prestations de services à la personne doit obligatoirement faire signer un devis à ses clients : soit lorsque le montant total du devis dépasse 100 € toutes taxes comprises (TTC) par mois ; soit lorsque le client en fait la demande.
Quelle est la valeur juridique d'un devis ? Le client qui accepte un devis doit le dater, le signer et apposer la mention manuscrite « Devis reçu avant le début [des travaux] ». Une fois le devis signé, il a valeur de contrat liant les deux parties.
Un acompte est un paiement partiel que le client vous verse avant ou au démarrage de la prestation ou des travaux. Il sécurise la vente et vous engage vous et votre client à aller jusqu'au bout du contrat. Lorsque vous demandez un acompte, vous devez le mentionner sur votre devis.
Il est conseillé de faire signer le devis par le client. En effet, une fois accepté et signé par le client, le devis devient un contrat qui engage les deux parties : le professionnel prestataire et le client.
Que le devis soit obligatoire ou non, il n'engage pas le client. Ce dernier a la possibilité de le refuser. En revanche, dès lors qu'il signe le devis et appose la mention « bon pour accord » ou « bon pour travaux », le contrat de vente est formé. Le devis vaut à ce moment-là contrat de vente.
Pour une première relance, attendez quelques jours après envoi du devis. Si le client ne répond pas, essayez d'appeler à différents moments de la journée pour trouver un créneau où il est disponible. Limitez le nombre d'appels par semaine (3 à 5 maximum) pour ne pas effrayer le client. Laissez plutôt un message vocal !
L'entrepreneur doit prendre en charge la malfaçon. Vous devez lui adresser une lettre de mise en demeure de réparation des malfaçons de l'habitation. Cette lettre peut être également rédigée par l'entreprise qui a conclu le contrat avec l'entrepreneur.
Tant que le devis n'est pas signé par le client, le contrat n'est théoriquement pas encore validé, il n'y a donc aucune obligation pour l'entrepreneur de l'exécuter.
La requête d'injonction de payer
L'injonction de payer est simple, rapide et peu coûteuse. Vous demandez au juge de forcer votre client à payer. Elle s'adresse davantage aux impayés d'un faible montant. Vous devez adresser votre demande au greffe du tribunal avec la copie de la mise en demeure envoyée à votre client.
Madame, Monsieur, Sauf erreur ou omission de notre part, nous n'avons toujours pas reçu le paiement de la facture n° [numéro de la facture] datée du [date de la facture] d'un montant de [montant de la facture] euros. Hors celle-ci est arrivée à échéance depuis le [date d'échéance de la facture].
Que faire si le client refuse de payer une facture ? Votre client refuse de payer une facture ? La première chose à faire est de lui adresser une Mise en Demeure par lettre recommandée avec accusé de réception. Celle-ci consiste à avertir le client à l'amiable pour demander un remboursement.