Dire "je suis là", "tu es important pour moi et tu peux m'appeler quand tu veux", "s'il y a quelque chose que je peux faire pour rendre ça moins lourd pour toi, je le ferai volontiers". Si on préfère, simplement tenir la main de la personne et se taire, c'est déjà beaucoup. »
Une diète scrupuleusement suivie, de l'exercice et des médicaments permettent souvent de stabiliser une maladie chronique. Une maladie incurable est une maladie qui met la vie d'une personne en danger.
Le malade, sous le coup de l'émotion, risque de se retrouver en état de sidération, de ne pas entendre et de ne pas se souvenir des explications du médecin. Il pourra être utile que l'accompagnant puisse rester à l'écoute et poser des questions afin que, une fois le choc passé, il puisse en reparler avec le proche.
Si la majorité des unions tiennent bon, voire se renforcent face à la maladie, certaines vacillent et se déchirent. Les femmes malades constatent, plus souvent que les hommes, un manque de soutien de la part de leur conjoint.
Accepter le diagnostic et s'adapter à la vie avec un cancer avancé prend du temps – pour la personne atteinte, mais aussi pour ses proches. Accepter ne signifie pas laisser tomber. C'est plutôt prendre le contrôle de votre vie et vous concentrer sur ce qui est le plus important pour vous.
Parmi les plus fréquentes, citons les maladies cardiovasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, le cancer, le diabète, l'arthrite, les maux de dos, l'asthme et la dépression chronique.
Mucoviscidose, myopathies, hémophilie, drépanocytose, maladie de Parkinson, maladie de Crohn, maladie de Paget, fibromyalgie, syndrome de Guillain Barré, lupus, maladie de Hodgkin…
Ce sont les ALD les plus courantes et souvent les plus coûteuses. On trouve parmi elles : l'AVC invalidant, le diabète, l'insuffisance cardiaque grave, la tuberculose active, les affections neurologiques et psychiatriques graves, le cancer, etc.
Les réactions des personnes qui encaissent une annonce de maladie grave correspondent d'ailleurs à ce que la psychiatre Elisabeth Kübler Ross a étudié en détail dans les années 60, les « cinq phases du deuil » : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Les médecins le savent et en sont d'ailleurs informés.
Au départ, peu importe la nouvelle, il est important de faire preuve d'empathie; d'être à l'écoute de l'autre, de son malheur, de son angoisse, sans ajouter de commentaires et surtout sans juger leurs émotions. On laisse la personne se raconter. On laisse l'autre parler en écoutant attentivement.
Le médecin traitant décide de mettre un patient en arrêt maladie longue durée. Le versement d'indemnités journalières (IJ) par l'Assurance Maladie au salarié en arrêt de travail dépassant une durée de 6 mois est soumis à l'avis du médecin-conseil (service médical de l'Assurance Maladie).
Votre médecin peut vous prescrire un arrêt maladie pour dépression pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Au-delà, il s'agira d'un arrêt maladie longue durée. Si vous êtes en arrêt maladie pour dépression, vous percevrez 50 % de votre rémunération quotidienne de base.
Certaines pathologies sont connues du grand public, comme la trisomie 21, la drépanocytose ou la mucoviscidose, mais d'autres beaucoup moins : l'oesophagite à éosinophiles, le syndrome du QT long familial, l'embryopathie à cytomégalovirus, la neuropathie périphérique génétique, etc….
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
Les maladies dégénératives sont des maladies évolutives qui ne guérissent pas.
Bien qu'elles soient souvent invisibles, la plupart des maladies chroniques handicapent la vie privée et professionnelle et ouvrent droit à une Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH).
A quoi est due cette peur ? La peur du cancer est souvent une peur irraisonnée, car pour beaucoup, il est synonyme de mort. Lors de l'annonce de cette pathologie, les malades sont souvent anéantis et étouffés par une immense angoisse, parfois avec un sentiment d'incompréhension (pourquoi moi ?) et d'injustice.
Les cancers les plus meurtriers en 20172 : Homme : cancers du poumon (20 815 décès), colorectal (9 294 décès) et de la prostate (8 207 décès). Femme : cancer du sein (11 883 décès), du poumon (10 176 décès) et colorectal (8 390 décès).