Faites-vous masser !
La personne qui vous accompagne pendant l'accouchement fera l'affaire pour atténuer votre douleur. Le massage est idéal au cours du premier stade de travail c'est-à-dire au début des contractions. Il permet de détendre vos muscles et de diminuer l'anxiété.
Au début des années 1950, la presse française se fait l'écho d'une nouvelle étonnante : il est désormais possible d'accoucher sans souffrir… sans anesthésie ! Depuis un an, dans sa maternité, le docteur Lamaze applique une méthode qu'il a découverte en URSS : la psychoprophylaxie obstétricale.
Marcher entre les contractions et changer de position fréquemment stimulent la progression du travail. Cela facilite la descente du bébé dans le bassin tout en diminuant votre perception de la douleur et en augmentant votre confort et le bien-être de votre bébé.
Les dommages aux cellules utérines peuvent également provoquer la production de bradykinine, une hormone qui irrite les tissus de l'utérus. Enfin, l'étirement du col peut causer de la douleur. La douleur de l'accouchement est temporaire et progressive.
« Entre l'intensité des contractions, l'étirement du col, la durée du travail pouvant aller de plusieurs heures à plusieurs jours et l'énergie qu'il requiert, l'accouchement fait partie des expériences les plus douloureuses au monde », souligne Passeport Santé.
Les contractions, un mal nécessaire
Généralement, ce sont les contractions des muscles de l'utérus en phase de travail qui sont à pointer du doigt. À ce moment-là, le col de l'utérus durcit, les fibres musculaires s'allongent et se contractent comme des élastiques, entraînant les douleurs les plus intenses.
Accoucher, c'est douloureux
Cela dépend de nombreux facteurs : la configuration de l'accouchement, la durée du travail, notre tolérance à la douleur, le soutien de la sage-femme et des autres personnes présentes, notre état de santé, de fatigue, et le sentiment de sérénité (ou d'insécurité) qui nous habite.
Est-il possible d'accoucher sans douleur ? Certaines femmes supportent facilement les contractions, mais d'autres ont mal, très mal et se sentent dépassées, en tout début de travail, alors qu'objectivement, la douleur est à ce stade supportable.
"La variante génétique que nous avons trouvée chez les femmes qui ressentent moins de douleur lors de l'accouchement entraîne un "défaut" dans la formation de l'interrupteur des cellules nerveuses", explique le co-auteur et pharmacologue Ewan St John Smith. "En fait, ce défaut agit comme une péridurale naturelle".
Le choix d'accoucher sans péridurale comporte de nombreux avantages. Tout d'abord, il permet une connexion plus naturelle avec le processus de naissance, en laissant la femme ressentir pleinement les sensations physiques de l'accouchement.
La première des méthodes pour accélérer et faciliter le travail de l'accouchement est de boire régulièrement de la tisane de framboisier et des dattes le dernier mois de grossesse. En effet, la tisane de framboisier tonifie l'utérus et rend les contractions plus efficaces le jour J.
Le décollement des membranes est le dernier recours naturel avant le déclenchement médical. Le médecin sépare doucement la membrane de l'utérus afin d'enclencher des contractions. Cette procédure peut être effectuée plusieurs fois si besoin. Elle doit être impérativement pratiquée par un professionnel de la santé.
La position la plus fréquemment utilisée est dite « Position gynécologique ». Vous êtes couchée sur le dos, le dos du lit légèrement relevé, les jambes posées sur étriers ou alors ramenées sur le ventre sans étriers.
Une naissance dans un bain
L'une des méthodes de relaxation pendant l'accouchement les plus efficaces pour préparer l'arrivée de votre enfant, consiste à l'attendre dans un bain. Les sensations offertes par l'eau détournent votre attention de la douleur et contribuent à la libération d'ocytocine et d'endorphine.
Le SDRC est une maladie rare et peu connue considérée comme celle qui provoque les pires douleurs du monde. Ce syndrome se déclare le plus souvent après un traumatisme physique comme une fracture ou même une entorse, qui entraîne le dysfonctionnement d'un nerf.
Contrairement à une idée reçue, la douleur n'est pas maximale au moment de pousser, même si les contractions sont alors plus violentes. Il y a là une raison physiologique : quand la sage-femme vous demande de pousser, votre bébé est au niveau de la vulve et appuie sur votre périnée.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
La marche et l'exercice physique
Mettre votre corps en mouvement permet d'installer bébé dans une position idéale pour l'accouchement, mais également d'aider votre bassin à s'ouvrir pour un accouchement plus rapide. Marchez, montez des escaliers… Toutes les solutions sont bonnes pour rester active !
Quel autre fruit manger pour dilater le col ? Contrairement à l'ananas, quelques études plus poussées ont permis de démontrer que les dattes favorisaient l'ouverture du col de l'utérus et entraînaient des contractions utérines plus efficaces.
Les feuilles de framboisier sont aussi réputées pour provoquer des contractions régulières. Un remède de grand-mère très efficace ! Bon à savoir : les tisanes de clou de girofle et de sauge sont, elles aussi, efficaces pour ouvrir le col.
Généralement, la péridurale est peut être posée dès lors que le travail est correctement lancé, et même jusqu'à dilatation complète dans certains cas. En revanche, elle n'est plus possible lorsque l'accouchement est imminent.
L'acupuncture/acupression
– elle est également une alternative intéressante à la péridurale pendant l'accouchement. « Elle contribue à la dilatation du col, optimise les contractions et peut être utile dans la gestion de la douleur, confirme Clémence Laborderie.