Plusieurs contrats permettent d'anticiper les frais liés aux obsèques. L'assurance obsèques est un contrat d'assurance vie qui garantit, dans le cas du décès de l'assuré, le versement d'un capital aux bénéficiaires désignés. L'assuré paye des cotisations pour financer le contrat.
Les prix varient de 1 350 € à plus de 7 900 €, avec une moyenne de 3 986 € pour une crémation et 3 815 € pour une inhumation, d'après l'UFC Que Choisir (étude d'avril 2019).
En cas de décès suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle, les ayants droit : Celui qui bénéficie d'un droit par le biais d'un parent ou d'un proche peuvent obtenir de la CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie le remboursement des frais funéraires et des frais de transport du corps.
La plupart vous proposeront un contrat d'assurance obsèques que rien ne vous oblige à accepter. Il existe deux types de formules. La plus habituelle est un contrat en capital, sous forme d'une assurance vie prévoyant le versement d'une somme à un proche ou à une société funéraire destinée à payer les obsèques.
Bon à savoir : passé un certain âge, les assureurs peuvent limiter le choix du type de versement. En général, une limite d'âge de 80 voire 85 ans est également fixée pour souscrire une assurance obsèques.
En choisissant l'assurance obsèques Sollicitudes, vous pouvez souscrire dès l'âge de 40 ans. Plus vous souscrivez jeune, plus faible sera votre cotisation.
Lorsque vous souscrirez votre assurance obsèques, vous devrez choisir vous-même le montant que vous souhaitez provisionner. En général entre 1 000 et 20 000 € (selon les assureurs). La moyenne en France se situe à 3 500 € environ, même si elle diffère largement selon les régions.
Dans le cas d'un compte individuel, les proches du défunt devront avertir la banque du décès de son titulaire en envoyant un certificat ou acte de décès. Mais ces derniers peuvent également demander au notaire de s'en charger. L'établissement procèdera alors au blocage du compte.
Comment les rédiger ? Elles doivent prendre la forme d'un document écrit, que vous devez dater et signer. Le document est manuscrit ou dactylographié. Il se fait sur papier libre, mais certains établissements de santé fournissent un formulaire.
C'est la famille qui organise les obsèques
Si le défunt a fait part de son vivant de ses volontés de façon formelle ou informelle, la famille doit les respecter., mais si le disparu n'a laissé aucune instruction, le choix revient à sa famille.
En effet, anticiper l'organisation de ses obsèques permet d'indiquer ses souhaits quant à l'organisation de ses obsèques et ainsi ne plus avoir à y penser. Réfléchir à tête reposée aux formalités, au choix de la sépulture et au déroulement de la cérémonie n'est certes pas une chose aisée à faire.
L'ACEC vous propose un modèle de cercueil 100% carton en imitation bois. Les matériaux sont assemblés grâce à de la colle naturelle d'amidon de maïs et pomme de terre. Son avantage : il est homologué tant pour la crémation que pour l'inhumation pleine terre.
La réglementation n'interdit pas de fabriquer un cercueil par soi-même, ni de recourir au cercueil en kit à condition que les règles précitées sont respectées. A savoir : le cercueil présente à lui-même un coût important dans les frais d'obsèques.
L'assurance décès prévoit elle aussi le versement d'un capital décès cotisé au moment de votre disparition. Mais à la différence du contrat obsèques, votre bénéficiaire peut en disposer librement. La somme perçue peut donc être utilisée pour couvrir vos frais d'obsèques mais sans obligation.
Et c'est un détail qui donne au terme “funérailles” une certaine 'grandeur' et l'appartenance à un registre de langue soutenu, tandis qu' obsèques reste un terme courant qui s'adapte à tous les styles et ayant un usage plus fréquent, plus familial.
Le contrat d'assurance obsèques prévoit expressément que le ou les bénéficiaire(s) doit utiliser le capital pour financer les obsèques de l'assuré. Si le montant du capital est supérieur aux frais d'obsèques, le solde restant revient à ou aux bénéficiaire(s).
De manière générale, la souscription peut se faire à partir de l'âge de 18 ans à une assurance décès, même s'il peut arriver que certains contrats prévoient une souscription plus jeune, dès 16 ans. L'âge maximum de souscription, quant à lui, est traditionnellement de 65 ans maximum.
L'assurance vie entière prévoit le versement d'un capital décès ou d'une rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). Comme son nom l'indique, la garantie est acquise tout au long de la vie de l'assuré et les primes ne sont pas versées à fonds perdus.
La loi stipule qu'un défunt peut être inhumé de droit dans le cimetière de la commune où il résidait, où il est décédé ou où est situé le caveau de famille.
Lors du décès d'une personne retraitée, un capital décès est susceptible d'être versé. Sous certaines conditions, ce capital peut être versé par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Il peut aussi être versé par une compagnie d'assurances si le défunt avait souscrit un capital décès.
Le parisien : Caractérisé par un couvercle plat, le parisien est le modèle le moins cher. Le lyonnais : Marqué par un couvercle en pente continue, le lyonnais est peu répandu par rapport au parisien ou au tombeau. Le tombeau : Il s'agit du cercueil traditionnel par excellence.
Vos démarches pour effectuer une demande de capital décès
Les bénéficiaires prioritaires sont les personnes à la charge effective, totale et permanente du défunt au jour de son décès, c'est-à-dire les proches dépendant financièrement du défunt, conjoint, enfants ou ascendants.