On peut également se détendre les sourcils, car lorsque l'on est triste, ceux-ci ont tendance à se resserrer. Se pincer la peau entre le pouce et l'index stoppe également immédiatement les larmes. Si vous voulez cacher votre tristesse face à quelqu'un, pensez à pincer votre main dans votre dos, c'est plus discret.
Faut-il se retenir ? Sûrement pas. Certaines personnes, sans craquer, ressentent un fréquent besoin de pleurer. Elles sont sujettes à des irrégularités d'humeur, une instabilité psychique source de souffrance et de conflits.
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
Calmez-vous en respirant profondément. C'est parfois difficile à faire lorsque l'on sanglote, mais essayez autant que possible d'inspirer profondément (par le nez si vous y parvenez), comptez jusqu'à 7, puis expirez lentement sur 8 temps.
Vous pouvez essayer de dire quelque chose comme : « tu vois, c'est quelque chose de vraiment important pour moi » ou alors « je me sens vexé parce que ... » Cela va aider l'autre à comprendre ce qu'il se passe.
Nous sommes tous sensibles et émotifs : cela a une vraie fonction sur notre être vivant”. Elle explique : “A l'intérieur de notre système nerveux il y a toute une manière de fonctionner, on cherche à s'adapter en soi même et à son environnement, et cette sensibilité est précieuse.”
La production de ces hormones par les glandes surrénales induit une demande accrue d'adénosine triphosphate (ATP), la molécule énergétique utilisée par les organes. Les réserves d'ATP diminuent donc comme après un effort physique. Le taux de cortisol baissant aussi, l'organisme ressent une faiblesse.
« Pleurer n'est pas un mal en soi, même dans une dépression car les sentiments sont encore exprimés. A l'inverse, un patient atteint de dépression sèche, sans larmes, rend la communication plus difficile car il n'arrive plus à extérioriser ses sentiments », explique le Dr Lemoine.
Lorsqu'on pleure, les vaisseaux sanguins autour des yeux se dilatent ce qui contribue au gonflement. En produisant beaucoup de larmes, vous augmentez cette dilatation pour augmenter le flux sanguin autour des yeux. Car, comme toute glande de votre corps, la glande lacrymale est en lien direct avec le flux sanguin.
ADAPTATION / VALIDATION. Des changements d'émotions (pleurs, rires, humeur, moral) sont souvent tout à fait normaux, selon les périodes de vie traversées. Cependant, ils peuvent devenir graves lorsqu'ils empêchent certaines activités quotidiennes ou amènent des idées noires, voire des idées de mort ou de suicide.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l'on élimine une quantité similaire à celle que l'on dépense lorsque l'on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Lorsque pleurer devient fréquent, engendre une souffrance morale, ou des difficultés relationnelles, il est essentiel de consulter un professionnel afin de rechercher une maladie mentale. Les pleurs peuvent montrer la souffrance émotionnelle, et alerter sur un mal-être plus profond.
Pleurer par émotion se reflète chez une personne dont les larmes coulent souvent à travers de gros sanglots, suite à une souffrance due à une situation difficile à accepter. La personne laisse son mental la diriger et s'apitoie inconsciemment sur son sort en entretenant ses peurs et ses culpabilités.
pleurard (adj.) 1. qui pleure à tout propos d'un ton plaintif. Pleurnicheur.
Aller courir, faire de la boxe ou une séance de fitness aide à gérer ses émotions et à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. L'activité physique n'a que des bienfaits. Recommandée à tous, le sport est également bénéfique pour stabiliser l'humeur, lutter contre les états dépressifs et la baisse de moral.
En cas de stress émotionnel trop important, notre organisme évacue les tensions de façon peu glamour voire carrément moche : tremblements, morves, spasmes incontrôlables, sanglots… et larmes !
Par exemple, si vous avez besoin de soulager un mal de tête après avoir trop pleuré, un peu de repos et un grand verre d'eau devrez vous aider à aller mieux.
Si les yeux ne dégonflent pas, passez-les sous l'eau chaude puis à nouveau sous l'eau froide. Si vous avez à portée de main des glaçons, mettez en quelques-uns dans un torchon et appliquez-les quelques instants sur vos yeux. Sous l'effet du changement de température, vos yeux devraient se dégonfler rapidement.
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
Il existe des conseils de bon sens : prendre conscience des émotions et les accepter, se donner du temps pour réfléchir à ce qui arrive et ne pas réagir dans l'immédiateté, respirer profondément et s'accorder un temps de relaxation, marcher ou pratiquer une activité physique…
La phytotérapie. "En cas d'émotivité passagère liée à un souci, prendre des extraits secs de rhodiole (3 gélules de 250 mg/jour, 2 le matin et 1 le midi) ou en décoction : une cuillère à soupe de racines dans 25 cl d'eau froide et faire bouillir durant cinq minutes, puis couvrir et laisser infuser dix minutes.
La gestion de nos émotions nous permet davantage de choisir notre réponse à une situation, plutôt que de se laisser aller au débordement. Certaines de nos réactions sont totalement contre-productives quand bien même elles nous donnent l'illusion de nous soulager.